Comptes-rendus
Sorties Saison 2017 - 2018
Samedi 11 Novembre 2017 avait lieu à la Rochette une compétition « le kid contest », une bonne ambiance régnait même si le niveau de difficulté des voies était élevé. Une première compétition pour certains, d’autres étaient plus aguerris, mais tous ces jeunes se sont battus jusqu’au bout et n’ont rien lâché.
Félicitations à tous.
En poussin : Masson Luca 1er
En poussine : Charve Olivia 15éme, Classe Nelly 16éme, Falcoz Le Bars Charline 24éme
En benjamine : Masson Cléo 8éme, Charve Ivanne 19éme
La compétition ESCALADE , organisée ce dimanche 10 décembre par le Club Alpin de Moutiers Hte Tarentaise, a réuni 110 jeunes grimpeurs de 7 à 14 ans dans le gymnase Bardassier. Plus de 200 spectateurs, accompagnateurs ou entraîneurs ont aussi participé à cette fête du sport en encourageant les jeunes grimpeurs. L’ ambiance était festive et les clameurs sont montées en intensité pour saluer les finalistes des 8 catégories.
De nombreux clubs de Savoie étaient représentés depuis Chambéry , La Maurienne ainsi que les clubs voisins.
Ci-joint les résultats de 3 premiers des 8 catégories :
Classement Microbes Filles |
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1 |
Padrino Demetra |
Maurienne Escalade |
2 |
Bouquet des Chaux Alice |
Neige et montagne |
3 |
Lassiaz Azalée |
Albertville |
Classement Microbes Garçons |
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1 |
Wladyczanski Rudy |
CAF Belledonne |
2 |
Didier Timoty |
Maurienne escalade |
3 |
Florentin Simon |
Maurienne escalade |
Classement Poussines |
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1 |
Dugrivel Nelly |
Maurienne escalade |
2 |
Chevée Mathilde |
Albertville |
3 |
Wladyczanski Angy |
La Rochette |
Classement Poussins |
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1 |
Masson Luca |
moutiers |
2 |
Pont Antonin |
Bourg St Maurice |
3 |
Turnes Tiago |
Maurienne escalade |
Classement Benjamines |
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1 |
Mottard Léa |
Maurienne escalade |
2 |
Masson Cléo |
moutiers |
3 |
Mottard Léa |
Bourg St Maurice |
Classement Benjamins |
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1 |
Brisseau Louis |
Maurienne escalade |
2 |
Jacquet Mathis |
Maurienne escalade |
3 |
Rohrer Léon |
Bourg St Maurice |
Classement Minimes Filles |
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1 |
Bognier Emma |
Bourg St Maurice |
2 |
Gojon Gsell Louise |
Moutiers |
3 |
Barre Pauline |
Moutiers |
Classement Minimes Garçons |
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1 |
Bouchenot Marc |
Bourg St Maurice |
2 |
Borrel Hugo |
Moutiers |
3 |
Levet Alexandre |
Albertville |
Les crêtes de Doucy
mercredi 6 décembre
Raquettes
Ce mercredi, nous étions 14 à chausser nos raquettes pour une première sortie hivernale.
J’avais choisi les crêtes de Doucy pour profiter de la vue magnifique que nous offre cette balade avant que la station n’ouvre. Je ne me lasse pas de ses beaux paysages et souhaitais les faire partager au groupe.
Départ de la station vers Chantemerle avec, sécurité oblige, contrôle des DVA et du matériel de sécurité. Nous chaussons les raquettes rapidement et montons au soleil jusqu’au plateau des Echappaux où nous retrouvons la crête que nous suivrons en passant par les chalets de la Charmette, puis le versant est de Montolivet pour arriver au sommet de Montagne de Tête (1806m).
Tour d’horizon superbe à 360 degré avec le Mont Blanc et le Beaufortain, la Vanoise, Crève Tête, le Cheval Noir, le massif de la Lauzière…
Nous profitons de la terrasse du restau’, « la vache orange » plein sud pour nous restaurer (comme d’habitude avec le café et sa ronde des desserts)
Descente dans une neige encore poudreuse pour revenir aux véhicules.
La fin de la balade s’est déroulée à l’auberge du Raclaz pour arroser notre nouveau diplômé initiateur raquettes et raquettes alpines !
Annick
Nant du Beurre
mercredi 13 décembre
Raquettes
Nous serons neuf à partir pour notre point de départ Grand Naves, Jean-Pierre et Bernadette arrivant à raquettes de Navette par les sentiers nous y attendent déjà.
Avant de quitter le parking, le deuxième contrôle DVA de la saison demande encore un peu de concentration.
Le ciel est dégagé, si le soleil ne réchauffe pas encore le fond de vallée, nous ne désespérons pas de le trouver plus haut.
La trace est à réaliser, un petit rappel est donné pour que tous prennent plaisir dans notre progression, sous les arbres encore bien chargés nous apprécions la belle poudreuse.
Le soleil nous accueil au voisinage du chalet de Pré Essui, la vue est grandiose sur les montagnes environnantes, pas de trace à l'horizon, la neige est immaculée, cette quiétude nous apaise et l'effort pour nos traceurs n'en est que plus allégé.
Nous coupons plusieurs lacets pour tracer dans la pente et la neige profonde, que du plaisir, les vestes sont tombées depuis un bon moment et pourtant il fait bien chaud.
Pile midi lorsque nous atteignons le Nant du Beurre, là un groupe de skieur du CAF Alberville nous rejoint, nous échangeons nos bonnes impressions sur les conditions de neige et la beauté de cette journée.
Le repas est pris sur la terrasse, assis sur un mur de neige, les regards ne quittent pas les montagnes sous un beau ciel où le bleu et les gris s'harmonisent pour faire de l'horizon une toile qui aurait inspiré bien des maîtres de la peinture.
Nous faisons une boucle pour descendre vers Beauregard, toujours une poudreuse bien profonde, le plaisir de cette descente dans les pentes se lit sur les visages, peu de chute, planté du talon et équilibre avec le bras opposé à la raquette du pas avant, le tout en souplesse, venez à nos randonnées, nous vous dévoilerons la technique.
Très belle randonnée que nous clôturons chez Fred pour le levé du verre de l'amitié.
Yves
Journée sécurité
dimanche le 17 décembre
Nous étions 25 participants et 10 encadrants cette année. C'est en ski ou en raquettes que tout le monde a commencé la montée en direction du lieu dit des Corneilles pour y retrouver nos 6 "victimes" enneigées.
Cette année il y a de quoi faire niveau neige, les premiers à faire la trace l'ont bien ressenti. Après un arrêt révision des fonctions d'un DVA. Les premiers BIP de recherche se font entendre et les pelles commencent à se monter.
Un peu plus haut c'est au tour de la sonde de sortir pour rechercher les 3 sacs enterrés.
Et pour finir c'est le trio complet qui est de sorti pour un exercice type.
Pour les personnes voulant poursuivre la formation vous trouverez ici quelques informations complémentaires sur la réaction à adopter en cas d'avalanche.
Un bon document récapitulatif de la Chamoniarde que nous a envoyé Olivier ici
Mercredi 10 janvier 2018
Raquettes
Belle entrée en exercice en ce début d'année, l'exercice sécurité neige sur le domaine nordique de Grand Naves nous permettra un bon retour à notre activité hivernale après les agaves de fin d'année.
En attendant la navette qui nous montera au Tovet, nous procédons aux dernières vérifications de nos DVA. Arrivés à la salle au départ des pistes de ski nordique nous formons les groupes de trois participants pour chacun des quatre encadrants et terminons de nous équiper bien au chaud.
A l'extérieur, la température est fraîche, le ciel couvert pour la journée nous fera bénéficier d'une bonne météo.
Le premier temps de nos exercices, dans la montée vers Les Terreaux, sera consacré à la maîtrise des appareils, double contrôle, recherche à vue, recherche d'un DVA enseveli.
L'arrêt repas sera le bienvenu et quelques friandises et gâteaux spécialement préparés pour cette journée accompagné de délicieux Crèment de Bourgogne (avec beaucoup de modération), nous donneront l'entrain nécessaire à la suite des opérations.
Durant le second temps sur une recherche de trois DVA ensevelis, nous poursuivrons le rappel sur les opérations de sondage, pelletage et toute l'organisation des secours.
Au dernier dernier temps de la valse des sondes, deux groupes seront formés, l'un mettra en place une simulation d'avalanche avec trois DVA ensevelis et témoins visuels, puis restera en observation durant la recherche par le second groupe, débriefing, puis inversion des rôles pour ces deux groupes.
Beaucoup d'échanges sur l'organisation des diverses interventions nous rappellent que c'est par la pratique que nous acquérons les bons gestes pour une intervention efficace et cela dans des conditions beaucoup plus stressantes.
Dans la descente nous apprécions la traversée des bois de bouleaux avec en tête de belles perspectives de randonnée raquettes.
Yves
Mercredi 24 janvier
Raquettes
Les conditions de neige se sont améliorées ces dernières vingt-quatre heures, le regel de la nuit nous offre une neige croûtée, la progression n'en sera que plus aisée , le soleil est déjà très présent à Béranger.
Notre groupe de neuf se dirige vers Les Teppes , la neige est vierge de toute trace et c'est avec un plaisir partagé, sous cette journée radieuse tant attendue, que nous atteignons le sommet du jour.
Nous pousserons jusqu'à la Croix Jean-Claude pour le repas, la montre indique trente degrés, la protection solaire est réajustée.
Nous avons fort apprécié dans la montée la vue sur les montagnes environnantes plâtrées de blanc, d'ici c'est un panorama à trois-cent-soixante degrés, le ciel est au Grand bleu, le regard porte très loin, La Meije semble toute proche, le Mont Blanc à portée de main.
Notre groupe se divise là, le plaisir sera prolongé jusqu'au Col de Jean pour les uns. Nous autre redescendrons aux Dogettes à la rencontre de nos courageux collègues.
Ensemble nous fêterons les anniversaires et cette resplendissante journée, beaucoup de plaisir en ce moment de convivialité.
Les fortes quantités de neige tombées cette année nous promettent encore de bien belles randonnées raquettes.
Yves
Mercredi 31 janvier
Raquettes
La météo sera bonne pour cette randonnée au Mont Rosset.
Contrôle sécurité de coutume au parking du Plan du Pars pour les deux groupes.
Très rapidement le soleil nous rejoint au chalet de la Gite, la neige est croûtée mais bien damée, bonne progression jusque dans les pentes sous le chalet du Rosset, le rythme est bon et nous atteignons le sommet, de là la vue est belle, la Pierra Menta à portée de spatules.
Petit casse-croûte dans la descente à l'abri du vent.
La jonction s'effectuera avec l'autre groupe au premier chalet et ensemble nous continuons en forêt sous la conduite de Claude.
Cette neige de printemps, très abondante nous à offert une agréable randonnée, avec quelques glissades contrôlées, bien sûr.
Yves
Col du Loup
Mercredi 4 avril
Raquettes
Ce mercredi, malgré une météo peu favorable annoncée depuis le WE, nous étions 10 prêts à affronter le mauvais temps. Mais depuis la veille un créneau météo était annoncé avec du soleil dans la matinée.
Départ du village du Biollay à 1330m par la route encore enneigée, nous permettant de chausser les raquettes immédiatement. La montée s’est faite par un sentier en forêt, un peu raide, semé d’embuches avec quelques arbres en travers du chemin nous obligeant à faire quelques enjambées (dur pour certaines avec nos petites jambes !)
La montée jusqu’au chalet du Col du loup était bien agréable, la vue bien dégagée tout le long de la croupe. Là, le vent nous a rattrapé et c’est avec quelques nuages et une bise bien fraiche que nous avons terminé notre ascension. Le repas fut vite pris, mais sans oublier nos traditionnelles mignardises !
La descente fut moins agréable, dans une neige lourde, avec un ciel de plus en plus chargé et c’est avec quelques gouttes d’eau que nous sommes arrivés aux voitures.
Cette balade s’est terminée à l’auberge de Bonneval, toujours bien accueillis, autour d’une boisson réhydratante.
Annick C.
Weekend en Haute-Maurienne
13, 14, 15 avril
Vendredi :
Après une longue route jusqu'au parking de la Bessannaise, Maxime, Jean-Pascal, Théophile, Max et moi entamons la montée au refuge d'Avérole .
Nous arrivons à 19 heures pour mettre les pieds sous la table et profiter d'un bon repas.
Samedi :
Il a beaucoup neigé jeudi dernier, le BRA est défavorable.Nous nous dirigeons vers la pointe Marie comme tous les occupants du refuge.
Les 400 derniers mètres de dénivelé se font dans le brouillard. Au sommet une éclaircie nous permet d'admirer le paysage.
Serge nous rejoint samedi soir. (re-bon repas)
Dimanche :
Le soleil promit par la météo nous fait faux-bond, qu'à cela ne tienne, l'Albaron nous attend ! Ascension par le glacier du Colerin, descente par le glacier du Grand fond. La neige est légèrement croûtée en haut puis revenue plus bas, le tout sous un jour blanc. La sortie se termine à Bonneval autour d'une bière ou d'un chocolat chaud.
Merci à tous pour cette excursion en Maurienne.
Christian
Via ferrata de La Rosière
Printemps 2018
Ce samedi, nous avons effectué notre première sortie Via Ferrata avec le CAF. C’était l’occasion de réviser le mode de progression et les consignes de sécurité.
Nous étions 6 personnes (dont 2 encadrants, Claude et moi) sur la via ferrata de La Rosière à Courchevel. Le temps est resté au sec malgré une météo peu optimiste. La progression s’est déroulée sans à coup, de façon régulière, en suivant la ligne de vie, frôlant les clématites et les rhododendrons en fleurs.
A la descente, les premiers « sabots de Venus » nous ont salués.
Piquenique ensemble dans ce lieu bien aménagé et discussion pour la prochaine sortie qui aura lieu début juillet à Val d’Isère.
Annick
La Tsanteleina
Dimanche 10 juin
Alpinisme Glaciaire
1600m D+
Objectif maintenu mais changement d’itinéraire compte-tenu de la route du Saut emportée par l’hiver. Ce sera donc la route sud par le glacier de Couart Dessus.
04h00 : rendez-vous très matinal pour cette première sortie de l’année. 05H15:départ du Fornet sans avoir rencontré âme qui vive. Montée tranquille en direction du col de la Bailleta et très vite la neige est là sans regel notable.
Le verrou du glacier est franchi aisément et la remontée du glacier dans une neige molle nous amène à son extrémité très redressée. Les deux cordées se relaient pour déboucher sur la crête qui mène rapidement au sommet.
Ciel couvert, vent présent, tout est fondu en blanc et gris, aussi nous repartons sans tarder. Pause casse-croûte réparatrice et retour sur une neige bien mouillante.
1600 m + : pas mal pour un début !
Jean Pierre P.
Tour de la pointe du Dard
15 juillet 2018
Alpinisme glaciaire
Rendez-vous avec Jean-Marie à Moutiers à 4h15 puis avec Yves à Bozel. Nous ne sommes que 3 ce matin. Bal du 14 juillet ? météo orageuse ? piscine ou poney ou… Pour moi c’est parfait ! Ils se caleront sur mon rythme !!
Départ de Pralognan, au parking des Fontanettes. La montée s’effectue d’abord sur un large sentier, puis on laisse à gauche l’itinéraire qui conduit au refuge de la Vanoise. On poursuit le long du torrent du dard, sur un « sentier en rocher » équipé par endroits de câbles qui sont les bienvenus ! La montagne se resserre alors entre la petite aiguille de L’Arcelin et le Grand Marchet. On s’équipe des crampons, direction glacier du Dard et ses barres rocheuses que Jean-Marie a pris soin de repérer avant de nous emmener, puis le glacier du grand Marchet et contournement de la pointe du Dard. La montée est régulière même si les « vaguelettes » (ou pénitents ?) ne favorisent pas la régularité de la marche… (faut bien trouver une excuse !). Le sommet de la pointe du Dard apparaît et on rejoint le cairn sommital sans difficulté, à ma grande surprise … Le brouillard qui joue à cache-cache depuis ce matin finit par se « déchirer » à notre arrivée. Yes ! Se retrouver sur les immenses glaciers de la Vanoise est un pur moment de bonheur ! On mange vite fait, (il ne fait pas non plus super chaud !), on s’encorde, et c’est reparti pour la descente via le col de l’Arcelin. Comme le début de la descente à partir du col est délicate, blocs de pierre qui se détachent facilement sous les pieds, Jean-Marie nous fait descendre en moulinette puis comme on a le temps, il nous propose de poser un rappel afin de mettre en pratique ce qu’on a vu avec Patrick à la journée d’initiation neige. Installation de la corde (sans oublier le nœud en bout de corde), se longer, pose du machard, le descendeur... C’est vraiment plus tranquille que de descendre dans ces cailloux ! (euh, sauf pour Jean-marie qui doit se faire la descente normale…). La fin de la descente est tranquille, on rejoint le chemin du matin… Et voilà !
Ce fut une très, très belle journée ! Merci, merci à Jean-Marie et à Yves !
Cathy
Sortie avec guide sur le massif du Mont Blanc
28 et 29 Juil 2018
Au programme deux courses d’arêtes, samedi les Aiguilles Marbrées et dimanche les Aiguilles d’Entrêves. Un programme pour mettre en œuvre les techniques vues lors des journées et soirées initiations.
Rendez-vous est donné ! Samedi matin 6h30 à Moûtiers, puis 7h à Bourg St Maurice, Nous sommes à l’heure et au complet : Josette, Cathy, Nadia, Yves, Daniel, Arnaud, Théo, Jean-Marc (notre guide) et moi. Allez en route pour Courmayeur.
Pointe Helbronner ; répartition du matériel on s’équipe, constitution des cordées et approche glacière pour traverser les Aiguille Marbrées dans le sens N>S (nous sommes confiants pour la météo). Au pied de l’arête Jean Marc nous rappelle les principes de base de la progression sur arête rocheuse et c’est parti, (après quelques gouttes, nous restons optimiste point de vue météo). Bref après 30m de progression l’arrivée d’un orage nous fait rebrousser chemin, nous rentrons casser la croûte au refuge Torino, ça tombe bien il est midi. Que faire ? Notre guide est parti « contrôler la qualité des couchages» ;-), allez atelier nœuds au chaud autour d’un café. Nous ressortons en fin d’après-midi pour travailler avec coinceurs et Friends, voir la constitution d’un relais non équipé et révisions des mouflages principaux. Ah ! 18h30 la cloche pour le 1er service du repas du soir…
Refuge Torino dimanche matin 5h ; les prévisions météo semblent juste le ciel est dégagé la nuit est claire, nous sommes équipés et encordés. Une petite heure d’approche sur glacier durant laquelle nous assistons au lever du soleil la lumière qui éclaire la face EST du Mont Blanc du Tacul est superbe. Nous attaquons l'arête vers 7h depuis le col Fresfield, le début est facile et la progression est aisée. Puis nous arrivons dans le milieu de la traversée ; là l’ascension se complique un peu, nous franchissons plusieurs ressauts avec quelques pas d’escalade qui, avec les sacs, ne sont pas si simple. Pas de soucis là où la technique individuelle fait défaut, le collectif de la cordée prend le relai. Après quelques passages aériens nous arrivons au point le plus haut de notre ascension. Fin des difficultés nous commençons la phase descendante de l'arête jusqu’à un petit col où nous avons fait la pause repas. Nous repartons pour quelques mètres d’ascension en corde tendue, puis c’est la descente pour rejoindre la neige au col occidental de Toule. Les difficultés ne sont pas finies une traversée sur glace au pied de l'arête permet de voir une manip supplémentaire. Nous repartons direction le Skyway en contournant l’aiguille de Toule sous un grand soleil, la montée jusqu’au col des Flambeaux nous donne un dernier coup de chaud.
Voilà le week-end touche à sa fin. Malgré la météo du samedi, cette sortie sur deux jours a permis la mise en œuvre de l’éventail des techniques de bases d’alpinisme rocheux. Comme annoncé dans l’agenda cette sortie était à but pédagogique, le guide n’était pas là pour tirer ses clients. Pour tous, comme chaque sortie, celle-ci ajoute de l’expérience, certain se sont perfectionnés, d’autres ont révisé. Dans tous les cas nous avons profité de ces belles Montagnes qui nous réunissent par passion.
Merci aux organisateurs et accompagnateurs, merci à Jean Marc notre guide pour cette sortie. Et un grand bravo à tous pour cette course en espérant qu’elle en appelle d’autres.
Mike
Pointe Marie (l'Arête Rousse par le col d'Arnès et descente par le glacier)
4 et 5 août 2018
Alpinisme rocheux
L’objectif de la sortie est la pointe Marie (3313 m) à la frontière italienne, en Haute Maurienne. Il y a juste plusieurs façons d’y accéder, pour nous se sera par l’arête rousse, course classée PD+.
Après mise au point par mail/téléphone de l’équipement nécessaire, rendez-vous est pris avec Jean Marie, organisateur de la sortie, au refuge d’AVEROLE (2210 m), le samedi en fin d’après-midi.
Une navette permet d’économiser un peu d’énergie en nous amenant jusqu’au hameau d’AVEROLE, le refuge n’est alors qu’à un quart d’heure de marche. Bien pratique, d’autant qu’en cette fin d’après-midi le temps est menaçant !
Après avoir fait connaissance avec nos compagnons, c’est notre première sortie «été» avec le club, échangé sur nos expériences, il est décidé de modifier la composition des cordées. Excellente décision : Nadine sera avec Daniel et Bernard avec Yves.
Nous avons un dortoir presque pour nous ! Une personne est déjà présente quand nous arrivons, s’est endormie très tôt et ne s’est pas levée en même temps que nous. On n’a pas bien compris ce que ce montagnard faisait là, pas sûr qu’il ait bien apprécié sa nuit en refuge, même si nous avons été très discrets (mais à 8 tout de même !).
Fait remarquable : aucun ronflement.
Départ du refuge à 4h30 environ, direction de col d’Arnès. Malgré 8 paires d’yeux et autant de frontales (8 pas 16), nous avons perdu momentanément le sentier, heureusement rapidement retrouvé pour le passage escarpé près du torrent. Jamais facile de s’orienter au petit matin après une courte nuit de sommeil.
Nous atteignons le col après 2h45 de marche (dans les temps). Là, encordement, on mange une barre et on boit un coup (d’eau), c’est parti pour l’arrête.
La vigilance est de mise, si pour des montagnards avertis cette arête ne présentent pas de difficulté, quelques pas de III et un de III+, il en va autrement pour nous qui nous efforçons de suivre au mieux les conseils avisés de Daniel et Yves (corde tendue, utilisation du terrain pour passer la corde derrière des becquets, mise en place de sangle, assurage à l’épaule,..).
Au fil de l’arête nous voyons une accumulation de nuages menaçants versant Italien, qui ne présagent rien de bon pour la suite.
Nous observons également de nombreux alpinistes, engagés sur la voie normale par le glacier d’Arnès avec des pratiques un peu exotiques (pas d’encordement notamment).
Après 4 h 30 de parcours d’arête, nous atteignons le sommet, un peu de désescalade pour arriver à proximité du glacier où nous faisons la pause casse-croute bien méritée.
La descente par le glacier, très peu crevassé et encore bien en neige, se déroule sans difficulté.
Nous arrivons au refuge sous l’orage et la grêle (vous savez les nuages de tout à l’heure), il nous a manqué un gros quart d’heure pour finir au sec.
Trop tard pour la navette de 15h35, nous devons nous rabattre sur la dernière navette à 17h00.
Belle course et une première arête pour nous, sur laquelle nous ne nous serions pas engagés seuls.
Alors merci à Jean Marie de nous avoir acceptés sur cette sortie, merci à nos leaders Daniel et Yves de nous avoir permis de réaliser cette arête en toute sécurité.
Nous avons appris beaucoup lors de cette sortie et il n’y a plus qu’à mettre en pratique.
Depuis le refuge : 12,3 kms, 1200 m de D+, 10h50 (avec les pauses).
Les cordées (dans l’ordre de progression) :
Jean Marie et Jacques.
Yves et Bernard.
Daniel et Nadine.
Annick et Cathy.
Bernard
Aiguille de la Grande Sassière, 3747m
12 août 2018
Rando alpine
Un réveil matinal et frais…après des semaines de canicule, nous goûtons à la chute des températures…une petite couche chaude s’impose.
Rv à 6h30 à Moutiers avec Patrick, l’ambiance est féminine (Fabienne, Josette, Nadia), et retrouvons en chemin notre couple de Montélimar (Bernard et Nadine) qui sort avec le Caf de Moutiers- Haute Tarentaise. Nous roulons en direction de Val d’Isère jusqu’au parking du Saut, proche du barrage, qui est le point de départ de notre randonnée (2280m).
Nous remontons d’abord pentes d’herbes et alpages (Plan de la Casette) pour rejoindre l’arrête. En cours de route, les températures se réchauffant, certaines retirent leur pantalon pour se mettre en short, dont Fabienne…qui oubliera son pantalon là, avec 50€ dans la poche et pensera tout le long de la journée avec regret que son pantalon a été perdu ou volé, alors que Nadine le lui retrouvera à la descente, intact et avec la poche pleine (merci Nadine!).
Le paysage proche est inhabituel, voire dépaysant…ce sont les Alpes Grées, le paysage lointain est large, vaste…une très belle vue sur tous les plus hauts sommets, et tout particulièrement un bel angle sur le glacier de la Gurraz, le dôme de la Sache et l’arrête qui mène au Mont Pourri.
L’arrête que nous remontons tranquillement et régulièrement rejoins enfin le glacier de la Sassière. Nous ne pouvons nous empêcher d’aller mettre les pieds dans la neige. La partie finale de l’arrête est plus raide, mais sans glace, nous ne sortirons pas les crampons. Le sommet est imposant.
Nous retrouvons la vierge et la frontière italienne, la vue panoramique est magnifique depuis les 3747m.
La descente sera longue… longue…: la cueillette du génépi oblige! Avec l’enthousiasme de ne pas être dans le parc! Nous garderons des souvenirs de la Grande Sassière dans nos bouteilles!
Nadia
Pointe de l'Echelle - 3422m – Arête nord
22 et 23 septembre 2018
Alpinisme rocheux
Une première partie de week-end version randonnée. Départ et découverte pour tous, du vallon de l'Orgère pour monter au col de la Masse et au Rateau d'Aussois (3128 m), grosse masse de pierres, peuplées de nombreux cairns, que nous allons saluer au passage. Descente et nuit au refuge du Fond d'Aussois qui est ouvert-gardé pour son dernier week-end. Le refuge est plein de familles. Une vingtaine d'enfants. C'est bruyant mais c'est chouette.
Le lendemain, départ matinal car la traversée par l'arête nord est longue comme nous l'a redit le gardien. Effectivement, marche, d'approche et appréhensions de démarrage passées, nous serons restés 8h30 sur cette magnifique arête. Caillouteuse côté, Maurienne, abrupte côté Tarin. Tantôt rocher couvert de lichen, tantôt bon rocher, tantôt cailloux instables. La lecture de l’itinéraire n'est pas si évidente et l'humidité du rocher intensifie l'appréhension liée à l'adhérence.
Le vent souffle mais le soleil est bien présent. Merci. L'ascension nous offre un panorama d'exception sur 360 °. Haute Maurienne, Ecrins, Arves, Grandes rousses, Etendard, Vanoise, Lauzière, Aravis, Beaufortain, Mont-Blanc... il faut bien les connaissances de tous pour tout remettre à sa place !
La descente est longue. Fin de journée et fin du jour peu après notre arrivée. Les jambes sont lourdes, les genoux en compotes mais nous avons passé une très belle journée. Comme dit Josette : « A ne pas refaire tout de suite » mais je gage qu'elle était déjà en train de courir le lendemain !
Anne-Laure, Annick, Emilie, Josette, Julien, Yves
Vélo de montagne à Naves
Dimanche 2 septembre 2018
Place de la mairie de Petit Cœur, j’attends mon encadrant… Ah le voilà, enfin ! Philippe m’explique qu’il arrive de chez lui à vélo : ceci explique cela.
Nous attaquons la route de Naves en devisant tantôt gaiement, tantôt gravement, mais toujours en papotant. Sûrement qu’on n’allait pas assez vite ? Puis notre progression devient intermittente, car pour préparer la sortie joëlettes, Philippe s’arrêtera parlementer à chaque hébergement rencontré : Molençon, Fontaine, Grand Naves, Nant du Beurre… Ou comment joindre l’utile à l’agréable. De plus, avec un « bilan carbone » irréprochable.
Nous voilà au Grand Crétet, point culminant du jour : 2292m, pas très impressionnant. Sauf que… Philippe roule depuis Tours en Savoie. Ah oui, quand-même.
Après une discussion avec un jeune berger ardéchois (ovins caprins), casse-croûte et tour d’horizon habituels, on enfile les gants et on baisse la selle.
La descente est l’occasion d’une initiation au VTT pour… Philippe, qui est plutôt adepte du vélo de route ! C’est « l’encadrant encadré ». Plus on perd d’altitude, plus Philippe laisse son VTT rouler et moins il roule autour de son VTT. Mes notions de secourisme étant assez sommaires, ça m’arrange bien.
Nous nous séparons à Petit Cœur après une belle journée partagée. Ce n’est pas encore terminé pour Philippe, avec les 16km qui le séparent de chez lui. Respect !
Merci à Philippe pour cette nouvelle tentative d’intéresser les Cafistes au Vélo de montagne (ou : « VTT de rando », pour mieux faire le parallèle - qui est évident - avec le ski de rando ?). Comme toujours, les (bonnes) nouveautés sont longues à adopter !
Olivier
Les dix nains rouges
16 Septembre 2018
Il était une fois dix nains rouges qui étaient tout guillerets de partir en voyage vers la Barre des Colombettes, ils marchèrent pendant 1h30 du parking de la Savonne en passant sur le plateau de la Sassière et devant le refuge du Ruitor, qui disons-le dès maintenant, refusa de leur donner à boire au retour de leur voyage pour cause de fermeture alors qu'ils étaient très assoiffés. Ils étaient éblouis de tant de beauté, les couleurs de l'automne se déposant petit à petit sur le paysage environnant, myrtilliers, divers arbustes et herbe grasse. Au bord de la barre, ils décidèrent de grimper sur la voie "Polochon" tandis que d'autres confrères non colorés, beaucoup plus ternes, arpentèrent "Revers et coup droit", un peu trop facile à leur goût d'ailleurs. Pas de difficulté de part et d'autre, si ce n'est pour Polochon un second relais qu'ils eurent du mal à trouver car ils durent s'attacher à un becquet et non à des spits. Les dix petits nains se moquèrent un peu de leurs camarades car ces derniers se trompèrent de direction au 3ème relais qu'ils pensaient communs aux deux voies mais heureusement ils retombèrent ensuite sur leurs pieds, si je puis dire... et retrouvèrent leur voie. En haut des deux voies, les dix nains rouges se reposèrent sur un tas de cordes assorties à leur couleur. Ils aperçurent ensuite un bouquetin avec de belles cornes mais celui-ci décida de ne pas fraterniser et il leur tourna le dos rapidement. Chemin faisant, ils découvrirent plusieurs petits lacs, flaques harmonieuses au milieu d'herbes folles et de belles roches tachées de rouge et de jaune, jusqu'à arriver à un lac plus grand devant lequel ils s'émerveillèrent. Ils avalèrent quelques denrées revigorantes après leur effort physique. Petite "sieste" au soleil et baignade mirifique dans cette eau si pure et si froide, 14-15 degrés pas plus selon leur estimation une fois plongés dedans. L'un d'entre eux eut un peu moins froid que les autres car il était encapuchonné dans son sparadrap. Il se séchèrent ensuite dans un paréo qui avait aussi la même couleur qu'eux, ils aimaient être en harmonie avec les matières et objets environnants. Ils délaissèrent le rappel car ils ne désiraient pas redescendre trop vite, ils préférèrent continuer à marcher et à découvrir d'autres plaines herbeuses, d'autres lacs apaisants, des sentiers et un torrent en adéquation avec leur état d'esprit calme, serein et contemplateur. Ils rencontrèrent des boucs aux cornes somptueuses et un Patou très bonhomme qui ne leur chercha aucune noise, les regardant juste passer sans broncher d'un poil. Les dix nains rouges finirent leur périple sur la terrasse d'un bar un peu plus bas, au soleil, en sirotant une bière sans alcool car ils avaient décidé de limiter un peu leur consommation ces temps-ci, ils avaient peur de ne pas retrouver leur chemin et de s'éparpiller par monts et par vaux alors qu'il vaut mieux rester soudés quand on est petit et rouge. Cependant ils fumèrent quand même une clope car il ne faut pas tout arrêter en même temps, ce serait dangereux pour leur santé. Cette journée fut magnifique et fort sympathique en petit comité, les dix nains rouges furent également heureux de copiner avec d'autres nains blancs, ils s'entendirent à merveille, ils firent même des ronds dans l'eau ensemble, partagèrent un cake et une tablette de chocolat, une baignade et même des rires, c'est pour dire, les joyeux drilles...
Anne Laure