Comptes-rendus
Sorties Saison 2018 - 2019
Dans les nuages de Courchevel
Dimanche 9 décembre
Nous sommes 6 pour cette première sortie de la saison du club. Sortie initiation où 4 nouveaux adhérents sont inscrits. J'ai choisi la piste des Chatelets à Courchevel 1650 car l'enneigement est suffisant et elle est encore fermée.
Après un contrôle des DVA, une bonne neige poudreuse nous attend et c'est sous la neige que nous progressons en pente douce en direction de la piste des Chattelets. Arrivée sur la piste, la pente se redresse et nous en profitons pour faire une initiation à la conversion, qui est rapidement acquise et mise en pratique jusqu'au "pas de la Fouècle" où nous constatons que les prévisions météo étaient bonnes. Si jusque là il y avait peu de vent et la visibilité était encore bonne, la suite est hivernale ! Nous sommes saisi par des bourrasques de vent et le brouillard est là. Nous continuons une cinquantaine de mètres et décidons d’arrêter notre montée. Après dépotage la descente est au début difficile (peut de visibilité et neige compactée par le vent. Heureusement après le pas de la Fouècle nous retrouvons la poudreuse et la visibilité, la descente est très agréable, chacun faisant sa trace avec plus ou moins de réussite. Retour au véhicule, qui se transforme en restaurant 4 étoiles !
Patrick V.
Par une belle matinée pas du tout ensoleillée nous partîmes 6 skieurs plus fêlés les uns que les autres sur une pente douce de Courchevel pour une sortie d'initiation au ski de randonnée 450m plus haut pris par des rafales de vent à près de 70 km/h le visage cinglé par le blizzard nous fîmes demi-tour superbe neige pour la descente dans le brouillard avec neige à l'horizontale mais heureux d'avoir bien profité de cette matinée et pour finir nous nous sommes restauré dans un 4 étoiles avec vue sur les pistes de.... Courchevel .....pas un skieur en vue.
Jean Marc
Belle première journée neigeuse et ventée qui va permettre à certains d’entre nous -c’est sûr- d’ajuster notre équipement pour la prochaine sortie.
Pour ma part je vais demander au Père Noël une paire de moufle et un masque !!!
Merci Patrick pour l’organisation parfaite.
Bonne semaine à tous et à la semaine prochaine pour les courageux(se) qui viendront à la journée sécurité du 16 ...
Eric
La neige était au rendez-vous et même pas les cailloux ! Une petite brise très apréciable nous raffraîchissait juste comme il fallait... De nombreux conseilles m'ont permis d'améliorer ma technique lors de cette sortie initiation.
Sandy
Super bonne ambiance. Décontraction qui m’a permis de passer la descente alors que mon niveau était clairement inférieur à celui du groupe. RDV donc pour les prochaines sorties pour le plaisir du groupe et améliorer ma technique en poudreuse :-)
Peio et Rudy
Le Clapet
Dimanche 23 décembre
"Première sortie de ski de rando avec le CAF, dans la bonne humeur malgré un ciel voilé !
Les conditions étaient bonnes à la montée avec une jolie trace à faire.
Par contre, à la descente ça se complique avec une petite croûte de surface qui cassait régulièrement.
Mais voilà la récompense avec le pique-nique face à nos belles montagnes !
Et en prime nous avons eu le droit à une petite séance révision avec la recherche DVA.
Merci à toute l'équipe et en particulier à JP ! A refaire !"
David
Sortie bucolique
Dimanche 23 décembre
Une chouette sortie ce dimanche entre filles. La météo ne s'annonce pas super à la radio mais plutôt bonne à la fenêtre. Pas de grand ciel bleu mais pas de pluie ni de brouillard ni à la montée ni à la descente.
RDV au-dessus de Granier à Praz Spa à 12h, là où on espérait tomber sur des sources d'eau chaude avec massages illimités… Mais bon on a quand même trouvé là un super panorama avec vus sur le Mont Jovet et d'autres sommets qui avaient malheureusement la tête dans les nuages… Tout comme le seul homme de la sortie qui n'a d'ailleurs pas préféré nous suivre pieds nus jusqu'à là-haut…
Des étirements seront peu être nécessaires ce soir après le mal de cuisses de la descente : neige bien portante, très sympas à skier, puis croûtée, pour finir bien lourde.
Conclusion ; une petite chute, quelques maux de pieds et autres, des papillotes et du génépi pour un 700m positif en 2h30 :)
Citations papillotes qui pourraient résumer cette sortie :
« La nature fait les choses sans se presser, et pourtant tout est accompli », Lao Zi.
« La beauté est dans les yeux de celui qui regarde », Oscar Wilde.
Sandie
Col de la Charbonnière
Dimanche 30 décembre
Pour finir l'année, ou pour certain chausser les skis pour la première fois après un long repos estivale, Patrick nous avait invité pour une montée face sud au Col de la Charbonnière depuis Les Pars.
Jusqu'au Pont de la Gite, la neige commence à se faire rare et au delà pas trop dur, la montée sera donc agréable au soleil.
Notre groupe de sept progresse à son rythme, passé sous Rocheboc des rafales nous saupoudrent de neige, elles sont même parfois violentes, apportant un peu de poudreuse sous nos skis. La température est supportable.
Au col, Patrick nous ayant concertés nous propose de redescendre vers le refuge de la Balme. Très bonne option, la neige est excellente jusqu'au refuge, tous se régaleront, et moi un peu moins, n'ayant pas encore tout compris dans la maîtrise des planches.
Repas au refuge avec gâteau au chocolat d'Annick V. , fameux !
En repartant la neige à l'ombre est trafollée et gelée, fort heureusement sur une courte distance, au soleil les conditions redeviennent bonnes.
Globalement, une journée d'exception, c'était vraiment sur ce site que nous devions être pour y trouver d'aussi bonnes conditions de ski.
Petit verre chez Milka.
Et merci à Patrick.
Yves C.
Le Grand Cretet
Dimanche 6 janvier
8 personnes présentes ce dimanche de l'épiphanie, galette oblige, petit passage à la boulangerie avant de prendre la direction de Grand Naves.
Eric est monté la veille repérer l’itinéraire, pour nous éviter un petit portage, nous décidons de passer par les Tovets où la neige est présente. Il faut trouver le bon passage, mais comme je connais le coin comme ma poche nous parvenons sur le plateau des Tovets sans avoir déchaussé et après avoir fait quelques conversions.
Arrivés au niveau des Terreaux nous entrons dans le brouillard, ce qui me fait sortir mon gps à 2 reprises. Heureusement à l’altitude de 2000 m nous sortons de la masse nuageuse et le refuge du Nant du Beurre et au-dessus le sommet du Grand Cretet, notre destination.
Pour ajouter un peu d'esthétisme à notre parcours nous passons par la crête ouest. La mer de nuages à nos pieds. Un petit vent nous accompagne jusqu’au sommet que nous atteignons après 3 h 30 de montée. Après quelques photos et contemplation des sommets environnants, nous décidons de descendre à l’ancien refuge pour casse-croûter à l’abri du vent. Pas de poudreuse au menu, mais une neige dure avec, heureusement, un bon grip.
Après le repas il faut se résigner à quitter le ciel bleu pour nous retrouver dans le brouillard. La piste de fond damée jusqu’au Terreaux nous facilite grandement notre descente, que nous poursuivons en slalomant entre les sapins et les touffes d’herbes jusqu’au parking.
La Galette est fort appréciée, merci Eric et Valérie.
Patrick V.
Sous le Clapet
Dimanche 6 janvier
En l’an 2019, ce dimanche 06 janvier, un roi mage et ses trois reines se mirent en route en direction du Clapet. Ils glissèrent majestueusement durant 950 m et décidèrent de se poser au soleil pour se restaurer avant de dessiner de magnifiques courbes dans un écrin blanc parsemées de diamants , puis de tôle ondulée, puis de neige moelleuse, et à nouveau croustillante. En tout cas, vierge de traces et sans rencontrer âme qui vive durant toute la descente excepté ce renard qui s’avéra être un chien de chasse. Et ceci dans la joie et l’allégresse, jusqu ‘au village de St Germain où malignes, une des reines avait prévu une navette de chariot. Cette grande aventure se termina sur la grand’place avec bolées de cidre et galettes pour honorer la petite Fanny…….
Martine, une des 3 reines.
La Roche à Thomas et Combe Bénite
Samedi 12 janvier
Cher Club Alpin Français de Moûtiers et Haute-Tarentaise,
J'en profite pendant que je suis encore toute chaude de cette journée de ski de randonnée, la première pour moi cette saison, pour t'embrasser très chaleureusement sur tes deux grosses joues remplies de poudreuse, je suis extrêmement ravie que tu existes et que tu permettes, à moi et à tant d'autres, de nous éclater comme des dingues grâce à toutes les activités que tu nous proposes, hautement encadrées par des personnes de mérite, de compétence et de sympathie.
Après cette petite introduction élogieuse - car OUI tu mérites les éloges de tous et de moi en particulier puisque tu veux bien m'accueillir sporadiquement lorsque je descends vers toi de mes plaines picardes - quelques mots maintenant sur cette sortie du 12 janvier (prévue initialement le 13 mais changée astucieusement pour le 12 car dame météo était plus clémente) menée de mains de maîtres par Jean-Pascal et Maxime, merci à eux !
Nous étions neuf compères à se lancer gaillardement sur nos skis, après une petite route au-dessus de Tessens où nous avons chaîné, pour nous diriger vers la Roche à Thomas, premier objectif des traceurs tarins. Thomas et moi-même furent un peu à la traîne mais gentiment attendus pas les traceurs qui prenaient de nos nouvelles régulièrement pour savoir si nous ne crachions pas tous nos poumons, forcément passer des plateaux picards à 2000m, ça a de quoi perturber un poumon !
Arrivés au col de la Roche à Thomas, certains ont grimpé jusqu'au sommet armés ou pas de leurs crampons et piolets, Maxime est parti tout droit direct sur la roche et la glace, qui ne représentaient aucunement des obstacles à son ascension cramponnée. D'autres choisirent un chemin plus modeste et plus praticable pour grimper vers le sommet, d'autres encore restèrent à maugréer au col se demandant un peu pourquoi ils n'avaient pas choisi d'aller eux-aussi au sommet, mollets mous sans doute.
Quelques virages de descente en poudre pour retrouver la montée vers Combe bénite qui se fait désirer comme toujours puisqu'on a l'impression de l'avoir atteinte pour découvrir, derrière le soi-disant sommet, une longue langue qui continue jusqu'à son véritable sommet. Trop de vent pour pique-niquer, en plus on dérange deux amoureux en harmonie avec le paysage et le vent, donc nous redescendons un chouïa pour se mettre à l'abri et dévorer entre autre le gâteau que nous a préparé Jean-Pascal avec sa générosité coutumière. Le ventre plein, JP nous demande encore une fois si nous allons bien, oui oui, alors dans ce cas, on descend la pente côté nord et on repeaute sur 180m seulement pour redescendre de l'autre côté vers nos voitures lointaines. Thomas déclare forfait pour le sus d'effort et Théophile lui tient gentiment compagnie pendant que les autres dévalent la pente nord un peu gelée au départ mais ensuite divine. Remontée puis redescente dans une putain de poudreuse de tes rêves (pardon je me lâche), godille à donf, l'adrénaline me monte dans les jambes jusqu'au cerveau, je suis à nouveau ivre de montagne, merci la vie !
Retour aux voitures sans problème, même la route était facile à skier avec suffisamment de neige et sans glace ou presque, bibine à Aime pour célébrer cette journée, merci Club Alpin Français de Moûtiers et Haute-Tarentaise et merveilleux Traceurs Tarins, vous m'avez encore ravi l'esprit et le corps, à la prochaine pour un bon bol de neige !
La tch'iote Picarde
Première étape du cycle “Trace vers l'Autonomie”, avec pour thème la lecture de carte et l’utilisation de la boussole.
Dimanche 13 janvier
Vive les azimuts et les tangentes à la courbe ! Superbe journée neigeuse !
Merci Patrick et Théo.
Cathy
Enfin un itinéraire pour mon col préféré, de la Lune ou dans la lune en partant de Chandon, j’ai rêvé sur la trace de l’autonomie, la tête dans les flocons, les épicéas se courbaient au niveau croupe et thalweg, auprès de mon arbre je visais, heureuse, le cadran à aiguille m’orientait, je remonte le temps par le refuge du Christ, par la Traie, en contre-visée, je me rappelle des récits d’Alluétais ! Stop, réveille toi, Fabienne, Il a dit on dépeaute, on descend, on REPEAUTE, on MONTE, on descend mais la galette nous attend dans un coffre miraculeux pas situé sur la carte.
Un bon groupe sympa et des encadrants toujours persévérants, merci à tous !
Fabienne
Le Dos de Crêt Voland, "D'heures en heures"
Mercredi 16 janvier
Raquettes
Voiture pleine, cinq randonneurs raquettes pour un départ à Chandon à neuf heures.
Double contrôle DVA et c'est partis pour une montée vers le dos de Crêt Voland à l'ombre par une piste raide mais déjà bien damée.
À Mergolaz le soleil nous accueille et à dix heures aux chalets de La Traie nous prenons le temps de sortir la carte pour y lire notre cheminement. Je dis "chalets" , déjà le chalet du Christ en imposait, mais l'ancien refuge de La Traie et d'autres construction traditionnelles ont disparus, laissant place à deux gros bâtiments en construction, deux plus petits et à la place de la Chapelle un autre bloc, le tout paré d'un appareillage de pierre mal empilé et donc d'un très mauvais effet. Il ne fallait pas randonnée si près d'une station !!!
Remettons nous dans le paysage et dès la forêt oublions ce vilain tableau.
Le col de la Lune nous offre son joli panorama, le soleil illumine les prés enneigés. Le Col de Leschaux est atteint, petite pause au soleil, ravit, contemplation, déjà l'on me rappel qu'il faut repartir.
Le reste de la montée éffectué sur la lancée et nous sommes au sommet du Dos de Crêt Voland à douze heures, enfin juste quatorze minutes de retard, le soleil nous réchauffe et assis pour le repas, nous contemplons le panorama à trois cent soixante degrés, la vue porte loin.
Les sucreries trop nombreuses pour notre petit groupe seront partagé avec trois randonneurs à ski.
Dans la descente, au Plan des Danses, nous prendrons une petite heure pour organiser un exercice de recherche de trois DVA à deux d'entre nous qui n'avaient pu être présents aux exercices précédents.
Seize heures au parking et nous nous quittons à dix sept heures après le pot de l'amitié.
Tiens ils marchent au chrono maintenant, non juste pour donner du rythme à votre lecture.
Yves
Pointe de la Fenêtre - 2286 m
dimanche 20 janvier
Super rando, une bonne équipe, un beau temps (bien qu’un peu froid), un lieu magnifique. Et une grande première en descente hors piste pour moi. Très belle découverte dans une neige parfaite. Mes jambes vont s’en souvenir quelques jours!
Merci à Patrick et à tout le monde pour cette belle journée!
Guilaine
Joli parcours sur une excellente neige. Le 360° offert de la Pointe mérite la montée.
Yves
Au CAF, on a pas les deux pieds dans le même sabot, à nous la réflexologie de la chaussure de ski !
A St Martin de Belleville direction “Le Châtelard”,(1367m), départ de notre randonnée.
Suivre une vallée pour une montée tranquille sans encombres, un cheval noir à nos côtés pourvus de neige et de roches. Tout le long de la trace, des conversions à revendre, quelle infortune, domptons la spatule, tout en souplesse, si besoin un coup de talon, tout est bon dans la flexion ! Pentes modérées pour enseignement ou réentraînement.
Mais où est le sommet ?
C’est une fenêtre ouverte (2286m) sur un superbe panorama avec large rebord pour casse-croûte. Par delà sa pointe, ferme ta veste, en un clin d’oeil, c’est trop beau !
Au gré du vent, “les Jaquier” arrivent accompagnés par une belle éclaircie.
“Les Cathy” savourent à merveille la descente en poudre mais une pierre traverse…
Une Cathy rayonne, elle a fait taire son épaule mais le ski a crié !
Isabelle, discrétion, contemplation ?
Patrick, Président du virage pour la démonstration : “c’est facile, c’est obligé, ça tourne…”
Guilaine et Yves, complètement convaincus, et bien que des extensions de joie et hop facile !
Une bonne neige, un peu de soleil, ça vaut mieux “qu’une baignoire chaude” à St Martin, passe la main, détente en terrasse sur une mousse.
Belle journée, merci à tous !
Fabienne
Sortie pleine lune
Lundi 21 janvier
Etoffe des héros
La pleine lune neige
Eclat d'étoile
Lumière des Granges
Ascension vers les Arcs
Les flèches fusent
Le track en forêt
Les skis glissent vers le haut
Fulgurance glacée
Emoi de lune
Soupe aux oignons croûtons
Vin chaud et gnôle flash !
Damées les pistes
Glissent les planches affutées
Visages gelés
Lune pleine
Lumière pleine
L'âme plane
Bonne lune à tous !
Anne Laure
Mont des Archers
Samedi 26 janvier
Une sortie au mont des Archers non plus dominicale mais sabbatique pour cause de météo. Et le changement s’est révélé fructueux.
Beau temps, pas de vent (un peu au sommet) et bonne neige. La face Nord était beaucoup tracée, alors nous avons opté en fonction des troupes pour un parcours différent.
La sortie bucolique s’est allongée pour passer à 1167M de déniv', mais les 5 randonneurs ont bien terminé.
Privés de bière en fin de rando. L’ auberge était fermée...
Martine
Mont Rosset
Samedi 26 janvier
Raquettes
La météo de dimanche se dégradant, la randonnée est avancée au samedi ensoleillé.
Nous sommes deux au départ du Pars, la piste est damée dès le parking, le soleil ne nous réchauffe pas encore, mais la montée oui.
C'est sur un bon rythme que nous gravissons la pente et les chalets de Chambrier dépassés je ne prends pas la croupe plus à gauche, ce n'est pas un très bon choix, le dévers est plus difficile pour nos raquettes, Laëtitia me suit, alors continuons. Une petite bosse puis une seconde et enfin nous apercevons le sommet où un petit groupe prend le soleil.
Belle montée et halte bien méritée.
Le peu de vent ne nous repousse pas, nous prendrons le casse-croûte ici en attendant que la Pierra Menta se découvre.
La descente est agréable, à condition de descendre dans la neige vierge, ce que nous faisons sans refus et qui ménage nos mollets et chevilles.
La descente rondement menée nous laisse du temps pour un petit verre chez Milka.
Belle rando ce samedi, dommage d'être si peu nombreux à la partager.
Yves
Autour de Granier
Mercredi 6 février
Raquettes
En ce mercredi ensoleillé, mais -5° au compteur, le groupe de 8 randonneurs s’élance du téléski de Granier vers Pré-Pinet via Le Plan des Archets. Après 1/2 heure de cheminement damé, la neige fraîche d’une épaisseur de 40 cm est foulée en direction du Pont des Lanches. Sous les couloirs avalancheux de La Chaille, les distances de sécurité sont prises. Nous cheminons en forêt, de temps à autre un résineux sous l’action du soleil, lâche sa cargaison de poudreuse et nous arrose.
A 12h00, un chalet de Pré-Pinet (1670 mt.) nous accueille pour le déjeuner. Le retour long et la neige revenant vite sous ce timide soleil de février, nous incitent à rechausser les raquettes rapidement. Après quelques zigzags sur des sentiers noyés sous la neige et plusieurs sabots de neige humide collés aux raquettes, le Pont du Notaire est franchi. Changement d’ambiance dans ce versant Est et à l’ombre : la neige abondante écrase les branches des épicéas.
Une bonne halte prise à la chapelle de Bonvillard, et nous attaquons, dans une pente vierge, les 110 mt. de dénivelé nous séparant des véhicules. Et oui il faut remonter ! Un coup de chaud et quelques grosses gouttes de sueur… La boucle du jour est finalisée par 10,5 Km en A.R. et 610 mt+ cumulés. Un lever de coudes général au Ceudron viendra clore cette belle journée.
Claude
Sur la trace de l'autonomie
Dimanche 10 février
Pour la 2ème étape du cycle “Trace vers l’autonomie”, le thème abordé est l’utilisation de la boussole et une initiation au gps sur smartphone.
Vendredi soir, nous avons appris comment relever un azimut sur la carte et nous avons eu une présentation de différents outils pour transformer son smartphone en GPS avec une cartographie embarquée.
Dimanche, départ de Montgirod, navigation à la boussole avec suivi d’un azimut en visée directe et en contre visée. Utilisation de l'altimètre et du relief (croupe ou talweg) pour se situer sur le terrain.
Nous avons atteint le sommet du Quermoz sans nous perdre !
Le vent et la venue de la perturbation nous incitent à redescendre, ce que nous faisons sur la face est. La neige est au début soufflée et difficile à skier, après 100 mètres de descente elle devient poudreuse et nous permet de faire de belles traces. Dans la partie la plus raide nous passons un par un de manière à ne pas exposer plusieurs personnes à un risque d’avalanche.
Ensuite la poudreuse s'alourdit et est plus difficile à négocier. Petit passage dans la forêt où il faut bien contrôler sa vitesse et les virages serrés pour arriver sur le sentier qui nous ramène à la route. La neige devient croûtée et nous prenons l’option de la suivre jusqu’au parking.
Nous arrivons juste avant la pluie, pour prendre un petit casse croûte et déguster les 2 gâteaux apportés par Isabelle et Agnès.
Patrick
Le Grand Crêtet
Mercredi 13 février
Raquettes
Ce matin aux premières heures, deux randonneuses se sont désistées, heureusement Sylvie se joint à notre groupe pour sa première sortie avec notre club. Et c'est avec un grand plaisir pour tous que nous accueillons Jean-Marie qui reprend contact avec les pentes enneigées.
A Grand Naves, nous sommes sept sur le sentier encore dans l'ombre qui nous conduit au Pré Essui, le soleil nous réchauffe enfin et illumine les pentes chargées du Roc Marchand.
Dans la montée nous quittons la trace trop confortable pour une neige déjà bien tracée et agréable. Le chat du refuge du Nant du Beurre se délasse au soleil, Jacques lui tiendra compagnie alors que le reste du groupe gravira les derniers deux cent mètres du Grand Crêtet.
Cette dernière trace vers le sommet est très confortable, la progression en est rapide, le soleil éclaire notre trois-cent-soixante degrés, la récompense d'un effort durant lequel nous avons laissé quelques goûtes de transpiration, on se croirait au printemps.
La descente, dré dans le pentu, est vite avalée et laissera place au casse-croûte tant attendu sur la terrasse du refuge.
Repus des sucreries du jour, nous reprenons notre sentier pour Grand Naves, au passage nous contemplons les cônes noirs laissés par l'érosion et qui contraste avec la blancheur immaculée.
La route forestière déneigée nous conduit à Navette chez Jean-Pierre pour le verre de l'amitié.
Yves
Pointe de Combe Bronsin
En boucle par les Teurs
Dimanche 17 février
Après avoir réussi à régler les différents RdV, trouvé à se garer sur la petite route du Biollay, il n’y avait plus qu’à y aller sur la pointe de Combe Bronsin.
Nous sommes 10 à pousser nos spatules le long de la piste qui mène vers la Pautaz. La neige est douce, l’échauffement efficace, nous nous engageons dans le vallon du ruisseau du Villard. Un passage plus soutenu où nous participons à une leçon de conversions parmi quelques aulnes plus ou moins bien placés et nous débouchons au pied des faces N de Combe Bronsin, beau spectacle que ces pointes effilées. Il s’agit ensuite de passer par les Teurs et de retrouver la fin de l’itinéraire classique de la combe sud-est. L’arrivée au sommet, 2499 m, avec la traditionnelle révision de tous les sommets du panorama, l’immense bonheur d’être là-haut en si bonne compagnie. Pique-nique sous un soleil bien chaud sous la pente finale, le génépi a coulé… La descente ? Pas mal du tout malgré un passage rude pour les cuisses sur 200 à 300 m, juste avant que la combe de Colomban ne rétrécisse et enfin le chemin bien skiable jusqu’aux voitures malgré quelques vieilles coulées qui le traversent.
Très belle journée, 1225 m de D+ en compagnie de « Traceurs » forts à la montée et à la descente mais pleins de générosité et de bienveillance.
Merci à vous tous.
Monique
Le rdv n'était...
ni très matinal,
ni très coordonné,
ni très respecté...
Mais nous nous sommes retrouvés,
à 10 pour une belle montée.
Les maîtres mots de la journée ont été:
Soleil
Convivialité et solidarité
Découverte (d'une patte de chamois)
Glissssse!
et Combe Bronsin nous a vu pointer le bout du nez sur son sommet.
Nous y avons rencontré 2 Mauriennais qui convaincus par les arguments de Serge et de Maxime n'ont pu résister à l'envie de venir goûter la neige côté Tarentaise.
Après une pause confortable et rassasiante, le choix de la descente!
Il parait que la taille de mon sourire augmentait au fur et à mesure des virages descendus...
Une belle cérémonie de "la bague" clôtura cette belle journée.
Merci à tous, mon sourire est toujours là à l'évocation de cette belle sortie, en attendant la suivante!
Sophie
Le Mont Jovet
Dimanche 17 février
Raquettes
Sylvie et Laëticia sont demandeuses de nos belles randonnées du dimanche, qu'en a Jean-Marie, il a déjà repris le bon rythme.
De Notre Dame du Pré, le parcours en forêt est en cette période de l'année encore rafraîchissant. Les pistes sont damées et à cette heure libres, nous empreindrons le bord pour une progression plus aisée. En sous bois le sentier est lui aussi bien damé par les skieurs de randonnée.
Le soleil nous accueille aux prés de la Grange à Marc, une pose et une couche tombe. L'air sec nous vivifie.
Aux Halles du Fruit Commun, le soleil éclaire tout juste la croix, puis montée à l'ombre pour atteindre le point à 2150m.
Le Mont des Archets est en pleine lumière, la bonne trace qui y gravit nous tente, plutôt que l'ombre jusqu'au Col du Jovet, concertation et direction le Mont des Archets.
Dans la montée une raquette de Sylvie lâche, une sangle bien serrée et c'est reparti.
Du mont des Archets nous optons pour la trace en devers, elle est gelée et demande concentration, enfin la large crête coiffée d'une belle corniche. Le Mont Jovet nous tend les bras.
Seul le panneau du sommet dépasse de quelques centimètre, plus de table d'orientation, qu'importe pour la lecture de l'époustouflant 360°.
Contemplation, presque 1300m de dénivelé dans les raquettes et plaisir des yeux bien méritée, le paysage s'inscrit dans notre mémoire avec quelques repaires identifiés.
Allez, casse-croûte et ronde des sucreries sous le grand soleil.
Droit dans le pentu, la neige croûtée du haut laisse vite place à une bonne poudreuse, mais prudence, l'uniformité de la sous couche déséquilibre parfois. Le Col du Jovet est vite atteint et direction du chalet à La Raynaud que nous laissons en contre bas. Nous marchons dans du coton.
Retour aux Halles, en aillant réajusté mainte fois la raquette défectueuse.
Quelques virages coupés en forêt dans la poudreuse, sur l'ensemble du parcours la neige était un régale.
Le bar du village nous accueille pour une réhydratassions régénératrice.
Belle météo, bonne rando...
Yves
Le Dou des Cornes
Mercredi 20 février
Raquettes
Petite fraîcheur au départ de Notre Dame du Pré (1300 mt.) d’où 7 personnes s’élancent pour le but du jour : Le Dou des Cornes ( 2060 mt.), pointe arrondie écrasée par l’imposante et raide face N.W. du Mont des Archets.
En forêt la trace bien marquée monte régulièrement, et le soleil nous accueille à la Grange à Marc. Une première pause longue est prise. A la sortie du couvert forestier, nous prenons plein Nord la direction du Dou de la Grange à Marc, afin dépingler les 2 Dou à nos raquettes, et d’allonger la distance, ayant du temps devant nous. A l’arrivée, un superbe panorama sur le Mont Blanc et le
Grand Combin de Valsorey nous attend. Encore une heure d’effort sur la neige transformée par l’action du soleil, et le sommet des Cornes est rejoint.
1 heure de bain de soleil et de sucreries ( manquaient les gâteaux au chocolat) après, le signal de
retour est sifflé, par la raide pente nord en forêt. L’Hiver reprend ses droits. Poudreuse à gogo, chutes dans la profonde, traces personnelles : le plaisir de la raquette est au rendez-vous. Cette joie sous les épicéas, nous portera jusqu’au rocher d’escalade du Glaisy, où la piste damée est retrouvée. Bien sur, un coup de binouzes est pris au sympathique « Cani » du coin : l’Auberge de la fruitière, pour clore cette journée.
Claude
Pointe de Chaurionde
Dimanche 24 février
Ce dimanche nous quittons la Tarentaise pour aller dans les Bauges où Yannick nous fait découvrir un sommet inédit, La Pointe de Chaurionde au dessus de la Station de Seythenex.
Départ matinal pour certain, à partir de différents lieux de rendez vous, nous nous retrouvons sur le parking de la station à 8h.
La montée dans la forêt sur le chemin qui est transformé en une véritable piste de ski est agréable. Nous débouchons dans la combe du chalet de l'Aup de Seythenex et la pente se raidie, pour les 200 derniers mètres nous mettons les couteaux, sauf Eric et Danielle qui les ont oubliés, et ils finissent à pied.
Le sommet nous offre un magnifique 360 et un inattendu pique-nique sur l'herbe.
Descente de la pente, mesurée au plus raide à 35°, dans une bonne neige froide et tassée jusqu'au chalet. Ensuite nous trouvons une petite poudreuse agréable à skier jusqu'à la forêt. Après, la descente se poursuit dans le canyon très ludique qui débouche sur la piste que nous avons empruntée à la montée.
Avant d'arrivée au parking le groupe se divise en 2 pour faire un exercice de recherche avec DVA, sonde et pelle, tous les participant ont réussi le test.
Merci à Yannick de nous avoir permis de découvrir de nouveaux horizons.
Patrick
Crève Tête
Mercredi 27 février
Raquettes
Ce mercredi 27 février, une grande classique dans mon jardin ! La crête de Crève Tète.
Nous sommes 8 au départ au frais à l’Aigle Blanc. La montée se déroule à l’ombre dans la forêt, nous ne sommes pas les seuls à apprécier cet itinéraire, il y a des traces partout !
Notre petit groupe est bien homogène et, après une petite pause au chalet de Pierre Larron, nous attaquons la dernière montée.
Ce chalet de Pierre Larron vient d’être reconstruit à la place de l’ancien, il est superbe, sur son petit plateau au soleil, une belle halte pour reprendre des forces !
L’arrivée sur la crête nous offre un magnifique panorama sur la Vanoise, ses sommets et glaciers, on ne s’en lasse pas !
Pause déjeuner un peu plus haut au pays des gnomes, avec soleil, chaleur, cartes postales en paysage !
Puis, il faut bien redescendre, Jean pierre qui connaît bien le secteur nous fait découvrir des petites pentes de neige encore molle et pas trop traffolées ! Et cours de planté de talon et « dré dans l, pentu » comme on dit ici ! Nous rejoignons ainsi le plateau de Plan Parc et terminons la descente en croisant les traîneaux tirés par les chiens.
Encore une magnifique journée qui se termine au bistrot du coin.
Annick C.
Col du loup
Mercredi 13 mars
Raquettes
Départ du Biollay, la journée devrait être belle.
Nous chaussons rapidement, la météo est trop clémente, sur la neige de nombreuses abeilles se sont retrouvées piégées par les froideurs du soir, si cette météo se prolonge, elle affaiblira les ruches. Jean-Pierre, toi l'apiculteur, tu pourrais nous concocter pour l'été une sortie en alpage à la rencontre des ruchers en estive, l'idée fait son chemin.
Très vite les couches tombent et la pipette est actionnée, crème solaire, couvre chef, nous allons bientôt rejoindre notre autre Jean-Pierre avec ses pantacourt portés à l'année.
Neiges agréables font les progressions rapides, le chalet du Loup est atteint, un petit dépôts de charge et nous nous élevons sur la croupe qui conduit au Col du Loup.
Très peu de traces zèbrent le manteau neigeux et du côté du chalet de la cave, c'est tout bonnement immaculé et trop tentant. Contemplation à trois cent soixante degrés, au dessus les skieurs qui nous ont devancés atteignent le sommet de la Pointe de Combe Bronsin, une belle descente en perspective.
De retour la terrasse du chalet et l'absence des patous nous autorise à notre pose casse-croûte et mignardises accompagnant le café.
Concertation, allons nous saccager de nos empreintes le magnifique vallon du Lac du Loup, les pentes vers le chalet de la Cave devraient nous permettre une descente en sécurité, allez go.
La beauté des pentes immaculées, leur bombé ou concavité ne peuvent que nous extasier et nous transfigurer, tiens concave cela est bien nommé pour le chalet. La poudreuse termine de nous enchanter.
Ravis nous rejoignons, après une courte montée le Chalet de Haut Gentil où nous retrouvons nos traces de montée.
La suite n'est que routine sur nos traces battues, quoique descente agrémentée de quelques glissades contrôlées ou pas.
Et pour terminer, chez notre pâtissier J-P pour une dégustation de beignets avec une lichette de crème pâtissière, le tout accompagné du jus maison de raisin ou de pomme au choix et à profusion.
Dur journée...
Au plaisir
Yves
Rassemblement du club à Granier
Dimanche 17 mars
Quelques chiffres
32 skieurs répartis en 3 groupes :
50 personnes au repas pris à l'auberge de Granier.
L’ensemble des participants ont été ravi de leur journée, la meilleur descente pour le groupe qui était sur le dôme de Vaugelaz, nous sommes descendus sur le vallon de Forand dans une neige de printemps juste revenue, moquette garantie jusqu’en bas.
Patrick
Les conditions de neige plus haut en altitude, nous ont permis de réaliser sur les sentiers agréables au dessous de Granier, une petite randonnée pédestre à la portée de tous et sous un beau soleil.
Une bonne mise en appétit.
Yves
Après une agréable descente sous Granier et le passage à la grotte de Thaïs, formée dans le gypse, la remontée raide de 400 mt+ mit les papilles en émoi.
Sybarite d’un jour mais randonneur toujours.
Claude
Côté Traceurs
Le réveil était un peu trop matinal ce dimanche : lever à 5h... encore du jamais vu pour moi cette saison.
En tous cas, à cette heure du matin, pour ceux qui se poseraient la question, je peux vous dire qu'il fait encore nuit ! D'ailleurs, en ouvrant les volets, je me demande s'il faut rajouter la frontale.
Aller, maintenant qu'on est réveillé, on y va.
Regroupement des 8 traceurs de ce jour au téléski de Granier.
Il fait beau, le soleil est levé. Nous sommes en route pour le Cret du Rey, à une cadence... soutenue ! après tout, la route du Cormet d'Arêches, c'est plutôt du plat.
Quand le Cret du Rey s'offre à notre vue, nous voyons une plaque gigantesque qui s'est détachée de la face nord.
Nous monterons par la deuxième arête nord est, et sur le fil, pour ne pas risquer de décrocher quelque chose de plus. Et ici : Neige de Cinéma comme d'aucun dirait. 70 cm de peuf !!! sans mentir. Mais cherchez l'erreur ... (ndlr : nous sommes à la montée, et ... à pieds, ou plutôt en crampons).
La descente en sud ouest sera ... spéciale puisque c'est encore tôt, et la neige n'est pas encore revenue.
Aller, on repeaute, et direction Combe Bénite. Arrivée au sommet sous un vent à vous envoler et vous transporter jusqu'en Haute Maurienne, en survolant le Pourri pour atterrir sur l'Albaron.
On choisira la descente en Est Sud Est, et là, au moins nous aurons de belles portions de neige revenue juste comme il faut.
Et puis Yves nous fera connaître quelques uns de ses spots très appréciables et appréciés, Merci à lui !
Et voilà, nous arrivons à l'Auberge de Granier, avec 10 minutes d'avance sur l'horaire. Du rarement vu, lors des rassemblements, avec 1530 m de D+.
Et puis partage des retrouvailles avec les copains des autres groupes, de l'apéro, du repas (au fait qui a vu ma cuisse de poulet et mon gratin dauphinois ? je les cherche encore)
En tous cas, une chouette rando, un super chouette groupe (merci à vous, c'est toujours avec plaisir que je vous retrouve sur les skis), et un chouette rassemblement bien réussi.
Jean Pascal
La Pointe de la Fenêtre
mercredi 27 mars
Raquettes
Et encore une excellente météo, de quoi réjouir les six randonneurs qui chaussent au Chatelard, le regel à durcit le revêtement qui crisse sous notre appendice.
Le soleil rayonne, nous aussi, la progression est bonne sur le petit sentier encaissé, nous débouchons à l'Abord des Champs et son chalet, puis ceux de Téton que nous dépassons, le regard nous montre une belle implantation dans le paysage de ces constructions du dix neuf ième, protégée par le relief des risques naturels. Bouillet et enfin Lachat, nombreux sont les chalets rénovés, leur construction en moellons équarris et joliment entrecroisés forme des chaînes d'angle stable qui donne cet aspect carré au chalet.
Là nous quittons les dernières constructions pour nous élever vers notre objectif, un joli dévers sur neige gelée est négocié dans la concentration et puis la croupe sommitale et son trois cent soixante degrés. Un petit vent nous fait redescendre de quelques pas, nous y serons confortablement installés pour nous sustenter.
En ce jour de la journée mondiale contre les plastiques, deux contenants de verre sont tirés des sacs, l'occasion de quelques anniversaires et de nous étourdir un peu plus.
En contrebas nous rejoignons le chalet de Chaffat, parfois sur l'arrière train, sur ce versant ensoleillé la neige qui doucement se transforme est agréable. Le cheminement bosselé dessine un bel enchaînement. Les Biolley d'en Haut puis Parchy et le Pralautray, un chalet de poupée à la restauration soignée avec de discrètes ornementations, tout cela est fort joli, plus haut à main gauche un chalet et ces deux étages de grenier à foin nous explique la façon des sentiers encaissés qui permettaient la descente des luges de foin.
Et la boucle est refermée, les dernières prairies enneigées et nous sommes de retour au parking.
Petit arrêt sur une terrasse de Saint Martin.
Belle boucle sécurisée par une bonne météo.
Yves
Sortie perfectionnement
Samedi 30 mars 2019
Nous sommes allés au Rocher de Plassa en partant des remontées mécaniques de Courchevel Moriond.
Nous étions 10 pour la dernière séance de la saison, sous le beau temps, 740 m de montée Total, une neige excellente à la descente, froide sous le Rocher de Plassa et transformée sous la brèche de la Portetta jusqu’au fond du vallon des Avals.
Une journée exceptionnelle.
Patrick
La dernière sortie de notre cycle d’initiation au ski de randonnée nous a permis de mettre en pratique les apprentissages acquis durant la dizaine de samedis au programme.
Pour les premiers samedis, nous partions l’après midi avec les deux cars des écoles de ski des enfants de Moûtiers pour Moriond où nous divaguions, au gré des inspirations de Patrick sur le domaine de Courchevel, parfois sur piste ou en hors piste, mettant au mieux à profit le profil du parcours pour exécuter de nouveaux gestes. Notre initiateur, l’oeil toujours aux aguets rectifiant nos imperfections.
Les derniers samedis à la journée nous avons chaussé les peaux, au Petit Mont Blanc, le vallon du Châtelet, le Col du Râteau et cette dernière sortie.
Un très joli cycle d'initiation, merci Patrick, merci le CAF MHT.
Yves
L'homme Cairn
Dimanche 31 mars 2019
2 groupes encadrés par Yannick et Patrick au départ du village de Versoye situé sur la commune de Bourg St Maurice, au dessus de la route du cormet de Roseland.
Après un quart d’heure de portage, on attaque par une petite heure de pentes à l’ombre avec les couteaux. On profite d’une météo quasi estivale sur le reste du parcours.
Le Groupe de Patrick (5 participants) est allé au delas de L’Homme Cairn.
Le groupe de Yannick (10 participants) est allé au collet juste après (2680m).
Une belle montée à l’Homme Cairn que nous avons prolongée en montant sur la crête en direction des Grandes Aiguilles, jusqu’au pts 2699, dénivelé de 1300 m.
Superbe neige à la descente.
Patrick
Raid dans les Ecrins
Lundi 8 - dimanche 14 avril
Les participants : Anne-Laure, Jean-Luc, Jacques, Mathieu, Philippe, Patrick et Serge.
Lundi 8 avril, refuge de l'Alpe de Villar-d'Arêne - Pic de la Chamoissière
Nous avons rendez-vous à Moûtiers à 8h où nous prenons un minibus prêté par la COMCOM. Nous récupérons Mathieu et Jean-Luc au péage de Montmélian.
Après un arrêt boulangerie à la Grave nous voici à Villar-d'Arêne, départ de notre raid.
Nous remontons le vallon de la Romanche jusqu'au refuge de l'Alpe de Villar-d'Arêne où nous dormirons 4 nuits. Le refuge est spacieux, avec douche chaude à volonté. Un problème d'évacuation nous empêche d'utiliser les toilettes intérieures, heureusement il y a des toilettes sèches à l'extérieur qui viennent d'être installées.
Jean-Luc, Mathieu et Serge partent en direction du Pic de la Chamoissière tandis que le reste de l'équipe reste au refuge.
Mardi 9 avril, Montagne des Agneaux
Départ matinal à 6h, sous les étoiles, en direction du Col d'Arsine, puis le Glacier du Réou-d'Arsine. Nous sommes les premiers et nous devons faire la trace, la pente se raidit pour passer un verrou et nous prenons des distances de sécurité. Arrivés au sommet du glacier nous mettons les skis sur le sac pour redescendre en rappel sur le glacier du Casset. 2 rappels de 40 m sont nécessaires, nous laissons la première corde en fixe pour le retour. La traversée du Glacier du Casset n'est pas difficile.
Anne-Laure, Jacques, Philippe et Patrick s'arrêtent à l'altitude de 3330 m, Jean-Luc, Mathieu et Serge poursuivent pour s'arrêter à 80 m du sommet.
Tout le monde se retrouve au pied du couloir que nous devons remonter, Patrick met en place la première longueur pour retrouver la corde fixe posée à l'aller. La descente du Glacier du Réou-d'Arsine dans une excellente poudreuse vierge est de toute beauté jusqu'au refuge. Nous aurons été les seuls sur cet itinéraire ce jour-là.
Mercredi 10 avril, Col de la Grande Ruine - Col du Clôt des Cavales
Départ à 6h20, on commence par une descente, jusqu'au bord de la Romanche, puis une remontée au plan de Valfourche. Ensuite on longe le Torrent du Clôt des Cavales en suivant une très imposante moraine. Arrivés au sommet de la moraine Jean-Luc, Mathieu, Philippe et Serge partent vers le Col de la Grande Ruine, Anne-Laure, Jacques et Patrick vers le col du Clôt des Cavales où tous se retrouvent.
Belle descente en poudreuse jusque sous le refuge où nous remettons les peaux pour le rejoindre. Jean-Luc part dans la vallée pour rendre visite à des amis, il en profite pour acheter des rondelles de bâton pour Anne-Laure, il est de retour pour le repas, nous sommes les seuls clients ce soir, la gardienne nous fait du lapin aux pruneaux auquel nous avons fait honneur.
Jeudi 11 avril, Col des Agneaux
Départ à 7h en direction du Col d'Arsine mais cette fois on bifurque à droite en direction du Col des Agneaux, la montée sur le glacier du Rif de la Planche est soutenue dans un magnifique vallon. Petit arrêt à la fenêtre coté 3039 m où nous avons vue sur le couloir de la Brèche de la Plate des Agneaux que nous monterons demain. Nous poursuivons notre montée et nous arrêtons 40 m sous le col qui n'est pas skiable. Descente du glacier dans la poudreuse, arrivés au bas du glacier, Anne-Laure, Jean-Luc, Mathieu, Philippe et Serge remontent dans le vallon voisin jusqu'à la fenêtre pour redescendre le glacier. Jacques et Patrick continuent la descente en neige transformée vers le refuge, ils s'arrêtent vers le Lac de l'étoile pour un casse-croûte au son des lagopèdes.
Vendredi 12 avril, Brèche de la Plate des Agneaux - Pic de Neige Cordier - Col Emile Pic
Départ matinal à 5h30 en direction du col d'Arsine puis la Brèche de la Plate des Agneaux. La montée des 200 m du couloir se fait encordée en crampons piolets. La 1ère cordée composée de Mathieu et Serge, la 2ème Jean-Luc, Jacques et Philippe, la 3ème Patrick et Anne-Laure. Une cordée de 3 personnes nous rejoint et passe devant pour faire la trace. La brèche est atteinte sans encombre et nous continuons notre ascension skis au pied vers le Pic de neige Cordier dans la neige fraîche. Nous passons sous le sommet, Jean-Luc et Mathieu ne résistent pas à descendre la pente que nous avons montée dans la neige vierge. Petite descente jusqu'au col Emile pic où nous installons un rappel de 40m pour rejoindre les pentes au-dessus du refuge des Ecrins.
Samedi 13 avril, Dôme de Neige des Ecrins
Départ à 6h45 avec une petite descente pour rejoindre le glacier blanc où nous déposons des affaires pour alléger nos sacs. Après une longue montée douce jusqu'à 3000 m, la pente se raidit et nous cheminons entre les séracs et les crevasses pour atteindre la rimaye du glacier 50 m avant le sommet. Le sommet est en glace, nous laissons les skis et nous continuons encordés, crampons au pied. Patrick passe au travers le pont de neige et atterrit au fond de la rimaye 2m plus bas, il s'en sort tout seul sans encombre. Tous atteignent le sommet à 4015 m, nous avons juste le temps de prendre quelques photos car le vent en altitude est glacial. Nous récupérons nos skis et la descente est fabuleuse dans une neige poudreuse à souhait. En bas du glacier Jean-Luc, Mathieu et Serge partent en direction de la Roche Faurio tandis que les autres descendent jusque sous le refuge où nous avons déposé les affaires. Patrick remonte au refuge pour récupérer son thermos qu'il a oublié. La descente jusqu'au refuge du glacier Blanc dans une neige de printemps est très agréable.
Dimanche 14 avril, Col du Monêtier
Départ à 6h45, la montée est régulière pour rejoindre le glacier Jean Gauthier, à la fin du glacier la pente se redresse et nous finissons la montée du glacier en crampons, le passage de la vire avant le col est très aérien. Petite redescente du col pour remonter une centaine de mètres sur le glacier de Monêtier en direction du Pic Tuckett. Nous entamons la descente du glacier de Monêtier jusqu'à un verrou glaciaire que l'on passe en 2 itinéraires, rive droite pour Jean-Luc, Serge et Anne-Laure (le plus direct mais en neige moyennement skiable), rive gauche pour Mathieu, Patrick, Jacques et Philippe (il leur a fallu faire une grande traversée, rocailleuse par endroits, au-dessus des barres, observés d'en bas par le premier groupe, pour skier les pentes exposées au soleil). Une fois le groupe réuni, Mathieu et Jean-Luc partent en avant de manière à prendre de l'avance pour aller récupérer le véhicule à Villar d'Arêne. Le reste du groupe profite de la descente dans une bonne neige de printemps en rive gauche du vallon du Grand Tabuc. A partir de 1900 m nous devons traverser en rive droite et l'on se retrouve sur le retour du hors piste de Monêtier sur un chemin transformé en toboggan bien gelé, pas très agréable à descendre. Nous quittons les skis à l'altitude de 1600 m et retrouvons Serge au parking après un quart d'heure de marche champêtre. Jean-Luc parti en stop ramène le véhicule une demi-heure après notre arrivée.
Une fois tout le monde changé, nous partons dans Monêtier-les-Bains pour nous restaurer dans la crêperie "la belote", crêpes, salades, bières et cidre au menu.
Nous avons passé une très belle semaine, avec de la super neige, du soleil tous les jours, peu de monde sur notre itinéraire (sûrement dû aux prévisions météo qui étaient mauvaises), un très bon accueil dans les refuges, un grand merci aux traceurs (Jean-Luc, Mathieu et Serge).
Patrick
Pics cols et rondelles
L'heure est grave, nous partons vers La Grave en sachant qu'un temps incertain nous attend en milieu de semaine, c'est pourquoi nous choisissons de commencer notre périple en étoile(s) et perchés dedans à 2000m dans le refuge de l'Alpe de Villar d'Arêne où Sabine et Laïla nous mitonnent de bons petits plats dans leurs grandes cocottes, rondelles de lapin sur cols de choux, pics de tomme sur rondelles de carottes. De ce refuge nos pas chaque matin se dirigent allègrement vers le col d'Arsine, la montagne des Agneaux, son pic et sa calotte qui nous file les chocottes, cramponne-toi, pique ton piolet c'est raide, si y'en a un qui rate la marche dans la première cordée, il embarque tout le monde dans la foulée ! On cavale aussi vers le col du Clôt, on se faufile dans la brèche de la Plate des Agneaux, plate vous avez dit plate ??? et on se ruine les rondelles des genoux vers le col de la Grande Ruine. Le 1er jour je perds une rondelle de bâton, le 2nd jour je pète sa sœur mais heureusement Jean-Luc décide d'aller voir des potes au village et me rapporte de nouvelles rondelles que je visse et scotche sur mes pics. Ensuite il y a bien sûr le pire des cols, le Col Emile Pic - le "col des mille pics" ! - nous bourlinguons tant bien que mal pour l'atteindre après s'être coltiné un mur bien raide de 200m, à côté de ça la calotte des Agneaux c'était d'la gnognotte ! Après trois rondelles de saucisson fait maison par Mathieu, nous voici arrivés le 5ème jour au refuge des Ecrins perché sur son pic, le gardien nous berce de nouvelles météo, discute rondement avec tout le monde de pics de cols et de rondelles bien entendu, et après cette belle journée nous piquons un roupillon dans une tempête de ronflements ! Au petit matin, nous voici repartis gaillardement vers le Dôme de neige des Ecrins qui nous éblouit de ses séracs en creux et en bosse, attention si tu t'en prends un sur le nez (le "pic" dirait Cyrano !), ça pique et ça te casse la calebasse malgré la coque qui la protège ! Heureusement Jean-Luc est là pour veiller sur nous, tel le coq sur ses poussins, prêt à nous rattraper par l'colback si on tombe dans un trou comme Patrick ! De crevasses en séracs nos rondelles crissent et frémissent, pour atteindre le dôme on pique nos skis dans la neige et on cramponne, au sommet le vent nous couvre de louanges, c'est magnifique un 4000 ! Le Dôme c'était la rondelle sur le gâteau des Ecrins ! Descente vers le refuge du Glacier blanc où de l'eau courante nous ravit la couenne et le gosier, cocorico ! Dans la tourmente, nous avons picolé plusieurs Tourmente, Vieux Barbu et Mistigri, bières locales qui nous ont accueillis après nos périples quotidiens, et même un baby foot dans le dernier refuge, faut pas jouer avec AL, t'es sûr de perdre !-))
Dernier jour vers le Col du Monêtier, on pique nos couteaux et à nouveau nos crampons sur la glace avant une petite traversée où t'as pas intérêt à te rater sinon on te retrouve haché en rondelles sur les pics de pierre, et on regrimpe un peu vers le Pic Tuckett et puis grande descente de 2000m vers Monêtier-les-Bains où nous nous sommes dépenaillés de nos frusques puantes pour revêtir des habits d'apparat afin de dévorer dignement des crêpes bretonnes à la Belote !
Pic et pic et colégram, bourre et bourre et ratatam, fin de cette aventure racontée dans le désordre, on en reste comme deux ronds de flanc tellement les Ecrins nous ont offert leurs plus beaux joyaux, pics cols et rondelles incrustés de diamants effilés.
La tch'iotte picarde
Lac de Chanrouge
Mercredi 17 avril
Raquettes
Du parking nous rejoignons le Lac de la Tuéda, deux skieurs trace en skating la piste de fond, bifurcation et montée vers le refuge du Plan, ce n’est que plus haut, lorsque le sentier devient plus pentu que nous chaussons les raquettes, sur la neige encore gelée la progression n’en sera que plus facile.
Au fond du Vallon du Fruit les marmottes sont en conciliabule autour de leur terrier, les rayons matinaux réchauffent leurs corps amaigris. Sur les pentes enneigées deux chamois divaguent, occupés à récolter leur menue pitance.
Petit repos au refuge du Saut, peu de trace sur notre montée, déjà deux skieurs descendent les pentes peu tracées.
La pente est raide rendant la respiration plus saccadée, enfin un replat avec le petit lac endormi sous sa couverture blanche.
Pose brunch, contemplation des crêtes et sommets environnants, les pentes se purgent sous le soleil déjà haut. Nous ne tardons pas pour profiter d’une neige portante sur la descente.
Les marmottes sont toujours au repos, certainement un œil surveillant le ciel et l’arrivée éventuelle du danger.
Autour du lac des piétons pataugent dans la neige transformée, à la sortie nous apprécions, cette fois, de retrouver la dureté du bitume.
Arrêt réhydratant à Moûtiers.
Yves
Le Pain de Sucre
Mercredi 15 mai
Rando alpine
Petit mail de Patrick le mardi soir : « si ça vous dit, demain je monte au refuge Robert Blanc en reconnaissance pour la sortie de ce we. »
Qu’est ce que je fais ??? Qui dit reconnaissance dit sûrement rando vite fait...Bah allez, ils pourront toujours me retrouver à la descente...C’est trop beau là-haut !
Rendez-vous est donc pris à BSM avec Patrick et Théo. La route est en fin de déneigement et nous arrivons pratiquement aux Lanchettes. Bonne nouvelle ! Nous ne porterons pas beaucoup !
Vraiment trop cool avec moi, Théo s’attribue un handicap : il inverse ses chaussons dans ses chaussures de ski...(Si si c’est vrai ! chausson droit dans chaussure de ski gauche et vice versa...)
Belle montée jusqu’au refuge sauf peut-être pour Théo qui a vraiment mal aux pieds... Petit état des lieux du refuge : Il est en hivernage, le poêle a été enlevé (donc pas de bois) pas d’eau, ni gaz, peu de couverts. Il y a dix matelas ainsi que des couvertures.
Il est encore tôt, Patrick propose d’aller au col du tondu. Et c’est reparti (sans handicap)...A la partie câblée, on met les skis sur le sac. Sur la 1ère partie, le câble est apparent, puis Patrick fait les traces sur la seconde moitié.
Il n’est pas encore si tard, le soleil brille, du coup, pourquoi s’arrêter là ?? ??? Allez ! Légère redescente pour rejoindre le glacier du Mont Tondu que l’on remontera jusqu’au Pain de Sucre l’antécime du Tondu 3 169 m : une vue de dingue !! Les dômes de Miage, le Mont-Blanc..
Bonne petite descente jusqu’au col du Tondu. A la partie câblée, je fais un peu moins la maligne puis superbe descente par le glacier des Lanchettes où l’on se retourne pour regarder nos traces...
Bref, ce fut une journée fantastique !
Merci merci Patrick et Théo !
Cathy
Tour du Mont Péney
Mercredi 29 mai
Rando pédestre
Enfin la paroi du Péney est en vue dès la montée sur Saint Jean d'Arvey, sa haute falaise de calcaire nous domine de ses 1356 mt.. Au départ du parking de Chaffardon (610 mt.), les 16 randonneurs du jour disparaissent sous la grande hêtraie de ce flanc sud. Le chemin bien tracé et gras, monte et descend. Sous l'épaisse frondaison, la paroi toute proche ne se dévoile pas. Le passage de la Dorette (110mt.) atteint, nous cheminons en crêtes surplombant de 900 mt. la vallée de Chambéry. A 12H1/2 tout le groupe se serre pour la photographie à côté du cairn sommital. Nous déjeunons sur place avec vues sur les Belledonnes et Granier, cachés par les nuages.
Continuant la boucle, nous descendons sur la col de la Doria et la cascade au fort débit de la rivière au même nom. Afin d'éliminer les calories de notre casse-croûte toujours aussi festif, nous remontons à la résurgence de la Doria, très forte en cette période de fonte. La Grotte Carret avec le départ des 2 via ferrata est aussi explorée. Après Lovettaz, le groupe effectue un détour pour dominer l'immense chute aval de la Doria. Au fait il faut encore remonter.
A la fin de la journée, les suppléments cumulés deviennent importants 1100 mt.+ pour 13 Km. de ballade. Allons nous désaltérer après toutes ces options du programme.
Claude
Initiation VTT - Dos de Crêt Voland
8 Juin 2019
Le site du Dos de Crêt Voland (Bellevilles) est riche en sentiers roulables à « VTT de rando » ou « Vélo de Montagne » (comme on veut). Nous avons suivi les plus accessibles.
Les montées se font en partie sur pistes. Leurs nombreuses montées assez « viriles », peuvent se négocier en poussant le vélo. Ou bien sur le vélo, en mode « défis » : pour travailler le cardio !
Heureusement, les longs sentiers balcon bien lisses, récompensent largement ces efforts : le coin est généreusement pourvu en larges panoramas.
On a encapé les 2 descentes à une cadence pas du tout « initiation » vu le niveau du participant. Malgré des abords très doux le long des chemins, Yves n’en a pas profité pour faire des cascades… Ce qui aurait pourtant présenté peu de risques : une qualité de plus pour ce site d’initiation. Dernière particularité du lieu, une piste de descente taillée pour le VTT (merci les 3 Vallées) permet de travailler la posture, de manière ludique et sécuritaire.
Si j’ai réussi à vous donner des regrets, la prochaine sortie est prévue le 22 juin !
(Son niveau est trop élevé ? Le forum du Club pourrait servir à lancer autre chose… N’hésitez pas à laisser un message).
Olivier
Ecole de neige
16 juin 2019
Pour notre première école de neige nous nous sommes rendu au Cormet de Roselend dans les pentes sous la dent d'Arpire et l'Aiguille du Grand Fond.
Pointe de la Galoppaz ( 1680 mt.)
Mercredi 19 juin
Rando pédestre
Par prudence de montagnards nous partons de bonne heure ce mercredi matin, afin d’éviter les orages et chaleurs prévus en Combe de Chambéry en fin d’après midi.
A la sortie des véhicules stationnés après la cluse du Fournet, la Pt. De la Galoppaz dévoile ses fortes pentes couvertes de hêtres et résineux. Le cheminement en boucle montante par le sud se fera sous cette végétation ouverte, nous procurant ombre et fraîcheur.
Au col de la Galoppaz (1480 mt.), le sentier naviguant en crêtes montantes nous conduit au 1er sommet du jour : la Pt. de La Sauge (1610 mt.), dominant le lac de La Thuile. ( photo de Colette ). Nos pas en arrière nous amènent sous le sommet convoité et son abrupte pente sud. Le sentier raide monte dans les pâturages, le soleil titille la peau, et le silence s’installe, chacun cherchant son souffle. A la croix du sommet avec une vue à 360°, Colette accroche les 9 randonneurs dans la boîte à souvenirs. Nous cherchons une place afin de poser nos séants pour le casse-croûte , ce versant est plus fréquenté que celui emprunté à la montée.
Le chemin du retour fort agréable, zigzague entre prairies, pentes raides ombragées et obstacles à franchir ( chablis pas dégagés ). Un bon canon englouti à St. Pierre d’Albigny clôturera ces 900 mt.+ cumulés et 13 Km, pour un mercredi ordinaire d’un randonneur.
Claude
Autour des gorges du Verdon
Du 25 au 28 juin
Rando pédestre
Dimanche 25 juin
Les gorges du Verdon
Tous au départ pour ce séjour dans le plus beau canyon d'Europe, et nos 2 voitures prennent la route de bon matin, pour se retrouver à la pause du " petit café "à Laragne.
Puis, chemin faisant, sur le plateau de Valensole, de magnifiques et immenses champs de lavande s'offrent à nos yeux, mais oui nous descendons le sud ...
Et, soudain, à la sortie d'une courbe, nous découvrons le beau et grand lac turquoise de Ste Croix parsemé de kayaks, padles, pédalos... De nombreux baigneurs s'y prélassent, et c'est ici qu'on s'installe pour le pique-nique contemplatif, et la joyeuse baignade pour certains !!!
Et nous voilà repartis vers ces gorges profondes et impressionnantes, pour enfin arriver vers celles de la Maline et trouver le chalet refuge FFCAM où nous sommes accueillis chaleureusement. Ce site s’avèrera très centralisé pour nos futures randonnées.
Une petite balade de mise en jambe sur le sentier de la belle bâtisse de l'ancienne ferme de la Maline et nous voilà prêts pour parcourir ce fabuleux site des gorges du Verdon !!!
Gilberte
Lundi 24 juin
Sentier Batiston
Nous formons deux groupes, l'un composé de Nicole et Michèle ne fera que le sentier du Batiston, l'autre formé par Annick, Pascale, Martine, Tito, Gilberte et Pierre, avec comme accompagnateurs, Annick et Yves fera une randonnée plus longue, incluant ce sentier.
Après un petit déjeuner très copieux, nous prenons nos voitures pour faire quelques kms sur la route de la Palud afin de nous garer à l'arrivée du chemin que nous emprunterons l'après-midi.
Nous faisons le plein d'eau fraîche (2 litres par personne vue la forte chaleur) au lavoir du village de la
Palud (l'eau étant rationnée au chalet de la Maline), puis nous empruntons le GR 4 en direction du Jas de Barbin : belle vue sur la vallée et le mont Robion et cheminement à côté des buissons jaunes des genêts, verts et oranges des buis. Un petit vent frais rend la montée plus facile.
C'est ensuite le plateau de Barbin à 1360 m d'altitude puis la descente assez raide le long du ravin du
Brusc. Nous rejoignons la route sur 1 km pour retrouver Nicole et Michèle afin de déjeuner avec elles
près du belvédère de Maireste (très belle vue sur le Verdon).
Après le très bon gâteau au chocolat de Gilberte, pour le retour, nous empruntons le sentier du Batiston tandis que Nicole, Michèle et Martine rentrent en stop à la Palud.
C'est un sentier balcon le long du Verdon, bien équipé mais qui n'offre pas de vues sur celui-ci. La chaleur augmente (jusqu'à 34 degrés) mais des haltes régulières à l'ombre nous permettent de nous désaltérer et de nous reposer.
C'est ensuite le retour aux voitures pour boucler cette très belle randonnée de 15 kms et de près de 800 m de dénivelé positif. Merci aux accompagnateurs pour la très bonne organisation de cette 1ére journée.
Pierre
Mardi 25 juin
Le mythique sentier Blanc Martel
Compte tenu de la longueur du parcours (16 km), il n’est pas prévu de faire cet itinéraire en aller-retour.
Aussi, dès 6 heures ce matin-là, nos trois chauffeurs, bon pied bon œil, partent déposer 2 véhicules en
dessous du Point Sublime, pour assurer un retour aisé et confortable à notre groupe de 10 randonneurs.
Après que nos chauffeurs nous aient rejoints, nous démarrons à pied depuis le chalet de la Maline dans lequel nous sommes hébergés pour la semaine. Le cheminement débute par une descente de 300 mètres qui s’effectue très aisément dans la forêt et qui permet de rejoindre le Verdon dont nous allons remonter le cours en empruntant le GR4.
Tout en marchant, nous songeons à Alfred-Edouard Martel, passionné d’hydrogéologie et de spéléologie, et Isidore Blanc, instituteur à Rougon, qui en 1905 ont réalisé l’exploration intégrale du grand canyon du Verdon.
Un petit détour par le balcon de la Mescla, à l’ombre des tamaris en fleurs, nous permet d’admirer les
eaux turquoise de la confluence entre l’Artuby et le Verdon dans lesquelles de grosses truites semblent se prélasser.
Nous parvenons ensuite à la Brèche Imbert dont nous empruntons les fameux escaliers métalliques qui constituent un impressionnant travail d’aménagement entre deux parois rocheuses. La descente est vertigineuse, mais heureusement l’ouvrage qui a été restauré en 2012 par le Conseil Départemental des Alpes de Hautes Provence est en bon état.
Cela fait presque 4 heures que nous remontons le Grand Canyon, et il est temps que nous nous accordions une pause pique-nique. Nous nous installons au bord de l’eau où nous pouvons nous rafraîchir.
A la fin de l’itinéraire, le Grand Canyon se resserre pour former le Couloir Samson. Le GR4 emprunte
alors successivement les tunnels de Trescaire et de Baou qui ont été percés en vue d’un aménagement hydroélectrique qui fut abandonné. A l’intérieur l’atmosphère est fraiche et nos lampes facilitent la progression.
Des ouvertures dans la roche offrent un belvédère remarquable sur le rétrécissement des gorges.
Nous finissons la randonnée par la visite de Rougon, petit village perché dominant le Point Sublime. Une terrasse nous accueille pour le verre de l’amitié.
Pascale
Mercredi 26 juin
Les Cadières de Brandis et le site des fossiles siréniens
Deux groupes se constituent pour aller découvrir ce magnifique site aux tours dolomitiques qui dominent la petite ville de Castellane.
Départ du Col des Lèques à 1145m par cette chaude journée de canicule, les sacs sont chargés d’eau, il fait déjà chaud !! Le sentier débute en forêt puis se poursuit par une belle traversée très ascendante, plein sud, au milieu des genêts en fleurs.
Arrivés sur la Crète de Bernaiche, nous retrouvons des petits plateaux ombragés par des pins sylvestres.
La pause s’impose pour se rafraichir après cette montée en plein soleil, on ouvre toutes les écoutilles !
La suite du chemin nous fait déambuler de petits plateaux en petits vallons, jusqu’au cairn, nous indiquant la bifurcation vers les fameuses Cadières. Les deux groupes se rejoignent pour la poursuite de la balade.
Ce terme de Cadières veut dire « chaise » en provençal. Ce sont des tours calcaires très hautes et
verticales surplombant la vallée du Verdon. Nous parcourons ce site nous offrant quelques points de vue vertigineux, au milieu des éboulis, au pied de ces tours impressionnantes (quelques voies d’escalade y ont été ouvertes, mais je crois que le site est interdit actuellement)
Pause pique-nique et sieste à l’ombre sur un belvédère, toujours face à ces majestueuses tours branlantes.
Nous retournons ensuite vers le Col des Lèques par une descente dans les éboulis puis en forêt.
L’autre destination du jour consistait à aller voir le site des Siréniens, découvert dans le vallon du Tabori, à 2 km du col. Les plus fatiguées nous attendrons au bistrot.
Il y a environ 40 millions d’années, la mer recouvrait cette partie du globe, des mammifères marins y
vivaient, les sédiments se sont déposés. Lorsque les Alpes se sont soulevées, ces sédiments se sont
retrouvés à la verticale et à plus de 1000 mètres d’altitude. Plus de 200 ossements de ces mammifères, ancêtres des dugongs et des lamantins, ont été retrouvés dans ce vallon, une partie de ces fossiles a été préservée dans cet espace naturel, nous permettant de les voir incrustés dans la roche. On peut distinguer des éléments du squelette, côtes, vertèbres, crânes, mâchoires.
Après cette belle journée, la douche et le super repas préparé par notre chef cuistot du refuge nous permit de reprendre des forces pour la randonnée du lendemain.
Annick C. et Martine
Jeudi 27 juin
Sentier Imbut Vidal
C’est certainement la plus belle des randonnées en fond des Gorges du Verdon que nous débutons du chalet de la Maline 930m, sentier assez raide mais équipé pour atteindre la passerelle de L’Estélier à l’altitude de 550m, cette arche en structure métallique d’un esthétisme moderne est d’un bel effet au-dessus des eaux du Verdon.
Cheminement rive gauche avec de bons équipements aux passages délicats.
Quelques baumes (grottes) sont accessibles et sur le plafond de l’une d’elle, des chauves-souris se
reposent.
Nous prolongeons jusqu’au Styx où les marmites et vasques creusées par l’érosion dans la roche calcaire blanche se succèdent, le Verdon y coule paisiblement d’un vert émeraude profond. Sur la plage de galets,
des randonneurs ont laissé divaguer leur imagination en élevant avec les galets de petits cairns, dont
certains sont d’un joli effet.
Retour par le sentier du parcourt aller, mais des plus rafraîchissant.
A la passerelle, une belle remontée nous attend, récompensée en partie haute par la vue de nombreux Lis.
Yves
Vendredi 28 juin
Le Mourre de Chanier
En ce vendredi matin, la journée s’annonce la plus chaude de la semaine, nous ne sommes que quatre à vouloir tenter la rando au Mourre de Chanier.
Le reste du groupe a opté pour une journée les pieds dans l’eau au lac de Sainte Croix.
Le Mourre de Chanier est un sommet qui culmine à 1930 m. C’est le point culminant du Parc Naturel Régional du Verdon.
Il ne fallait donc pas manquer son ascension !
Donc, après un bon petit déjeuner, nous partons à quatre (et nous reviendrons à quatre !)
Pour commencer, un arrêt à la Palud afin de faire le plein d’eau à notre fontaine habituelle.
Nous partons chacun avec pas moins de 4 litres d’eau....
Nous arrivons au parking de Rougon, nous voilà chaussés et prêts à partir à l’assaut de ce sommet, il est 8h30.
Yves nous propose une pause toutes les 30 minutes pour nous hydrater (canicule oblige...)
Le début de la rando est agréable, avec un peu d’ombre mais ça ne durera pas longtemps....
Nous empruntons une piste forestière puis un sentier qui nous conduit sur un magnifique plateau.
Ici, c’est sauvage, nous sommes seuls sur ce plateau, et, ça sent bon la Provence avec le thym, le romarin et la lavande...
Ensuite, nous allons retrouver un paysage plus aride formé de blocs rocheux calcaire, les crêtes de la
Traversière et nous profitons, en cette période de l’année, des genêts en pleine floraison. Nous en prenons plein les yeux, c’est magnifique ce jaune d’or et également plein les narines... le genêt dégage une odeur suave bien agréable.
Donc, après quelques pauses bien rythmées pour boire une eau qui devient de plus en plus tiède et pour regarder la carte, nous traversons un passage rocheux et nous débouchons sur un nouveau plateau.
Et là, surprise...nous voyons enfin notre objectif !
Mais il y a encore du chemin à parcourir ...
Nous cheminons au niveau du plateau en perdant un peu d’altitude pour rejoindre la crête.
Sur notre passage, à proximité d’une cabane, nous croisons un berger. Il est arrivé depuis une semaine. Il s’occupe d’un troupeau de 500 moutons et restera sur ce plateau durant cinq mois, jusqu’en novembre. Il est accompagné de 14 chiens dont 7 patous ! Il dispose également d’un cheval qu’il utilise pour aller se ravitailler en produits frais à la Palud. Après avoir échangé avec lui, nous repartons vers notre sommet.
Il nous indique une source d’eau fraîche que nous apprécierons au retour !!!!
Nous avons du mal à trouver le sentier, en fait il n’y en a pas !
Nous nous lançons à l’assaut de la crête après avoir franchi une petite barre rocheuse. Un premier cairn est en ligne de mire, nous cheminons sur la crête, d’abord au milieu de petits rochers
puis sur une pente herbeuse.
Durant la montée, nous assistons au ballet d’un hélicoptère qui effectue des rotations pour apporter le ravitaillement de l’été dans les différentes cabanes du massif dont celle du berger que nous venons de croiser.
Arrivés au premier cairn, nous faisons le point et c’est à trois que nous partons à l’assaut final, il nous
reste 150 m de dénivelé.
Yves consulte régulièrement la température extérieure, elle varie entre 36 et 38 degrés, et approche même les 39 degrés. Heureusement, il y a un peu de vent....
La pente sommitale se redresse, nous croiserons un seul randonneur que redescend et c’est à 12h45 que nous arrivons au sommet !
Quelle vue à 360 ° !
Le lac de Sainte Croix, le plateau de Valensole, le canyon du Verdon et des montagnes aux alentours, le Petit Mourre (1873 m), le Grand Mourre (1898 m) avec au loin des sommets encore enneigés.
Nous sommes proches de la station- refuge astronomique du Mont Chiran située à 1905 m d’altitude et qui accueille du public de mai à septembre pour contempler les cieux.
Et puis, tout d’un coup, des vautours qui passent non loin de nous et qui vont s’abreuver au bord d’un
petit lac. C’est un joli spectacle, une belle récompense !
Après une petite pause au sommet, nous redescendons pique-niquer au premier cairn.
Ce sera une pause repas rapide car le terrain totalement découvert sans ombre et la température ambiante
n’incitent pas à la sieste...
Nous repartons vers la cabane du berger puis nous ne manquons pas de nous rafraichir à la source et
refaire le plein d’eau fraîche pour la descente.
Quel moment agréable !
Le temps de dire au revoir au berger et nous voilà sur le chemin du retour. Une dernière petite montée et ensuite ce ne sera plus que de la descente. Notre motivation, c’est la bière fraîche qui nous attend à Rougon !!!
A 16h30, nous sommes de retour à la voiture.
Quel plaisir de quitter les chaussures de rando et surtout de se retrouver autour d’une bonne bière !!!
Mais le spectacle n’est pas fini, des centaines de vautours qui viennent d’être nourris survolent le ciel au-dessus de nos têtes.
Encore un joli spectacle qui clôture cette belle journée !
Merci Yves de nous avoir permis de faire ce joli sommet, et ce, malgré les conditions climatiques qui ontrendu la journée plus épuisante, mais, qu’importe...
C’est donc heureux d’avoir réussi ce « petit défi » que nous rentrons au Chalet de la Maline pour notre
dernière soirée et où nous avons la certitude qu’un bon repas nous permettra de récupérer !
Annick V.
Mont Pourri
6 et 7 juillet 2019
Alpinisme glaciaire
Mont Pourri égal Temps Pourri ?
Certains optimistes diront que le temps n'était pas si pourri, non c'est vrai le soleil était assez présent le samedi après-midi pour monter au refuge éponyme et au retour de balade le dimanche aux Arcs vers 15h30.
Sinon, rafales de vent, pluie, orages (ô désespoir !), grondements de tonnerre à faire frémir nos fémurs, éclairs qui striaient les parois rocheuses et le glacier gris et rebondissaient allègrement dans nos pupilles, grêlons gros comme mon poing (au moins !) qui giflaient nos visages jusqu'à les cramoisir alors que la crème solaire attendait les rayons, brouillard si épais que nous ne nous vîmes plus sur le glacier du Geay, seules des voix lointaines et fantomatiques nous rassuraient sur nos présences humaines et vivantes cramponnant ardemment la glace face à la tempête, la température chutant vertigineusement jusqu'à nous geler les narines, c'était gai !
Et ce Temps Pourri nous empêcha d'atteindre le sommet du Mont Pourri, quelle guigne !
A 100 ou 150 mètres, nous y étions presque, mais doublés par l'équipe du GAF (Groupement alpin féminin) qui s'entretint une seconde avec Théophile alors en tête et peu enclin lui-même à continuer, l'équipe fit demi-tour, Théo nous enjoint alors à faire de même, déjà que nous avions passé une crevasse immense, j'y laissai même une jambe entière (mais la récupérai ouf !), qui ne nécessitait point de la repasser quelques secondes plus tard dans le sens inverse alors que le temps nous clamait de fuir ! les cordées suivantes de notre groupe arrivèrent, Patrick avait très envie d'aller au sommet, nous fîmes une pause pour réfléchir dans la tempête qui se levait, au loin à l'horizon tout était bouché, le tonnerre grondait encore alors que nous avions déjà essuyé un orage auparavant, minime certes et vite disparu, mais celui qui arrivait semblait vouloir s'attarder, hop ! Patrick décide également de redescendre, nous partons vers le Col des Roches un peu à l'aveugle, fouettés énergiquement par la grêle, j'ai oublié de parler d'un passage en glace vive qui a nécessité des broches à glace, bon exercice pour ceux qui les ont vissées, à 11 ça nous a pris des plombes bien sûr ! et nous voilà à notre petite escalade rocheuse vers le Col des Roches, aucun souci tout glisse, nous redescendons le glacier du Grand Col peu crevassé in fine pour atterrir à la cabane éponyme où nous retrouvons les filles du GAF qui ont dormi là la veille, récupèrent leur bazar et qui s'apprêtent à redescendre, nous avalons notre déjeuner bienvenu après déjà 9h de course et nous dévalons ensuite vers une bière aux Arcs dans un chalet avec terrasse qui venait à peine d'ouvrir, ô birra tanto benvenuta !
J'ai oublié de mentionner Sarah collègue de Laurent gardien du refuge du Mont Pourri, mélange de zen bienveillant et de schlague, assez drôle du coup, qui nous a donné sa recette de cake aux orties que je vous livre (merci Josette) pour terminer ce compte-rendu :
1 passoire d'orties (feuilles), 50 gr lentilles corail, 1 morceau de racine de gingembre, 3 œufs entiers, 1 petit oignon ou échalote, sel poivre, 1 petite brique de lait de coco, 1 sachet de levure, 180 g de farine de mais ou autre - Préchauffer le four à 180°, faire revenir l'oignon et le gingembre avec les orties dans l'huile d'olive environ 10 mn, faire revenir les lentilles corail, préparer l'appareil avec le reste des ingrédients (œufs, lait de coco, levure, farine), mélanger tout et cuire 30 mn environ, et comme j'ai été la seule à en bénéficier (à 2370m c'est la classe un mets pareil !), je peux vous dire qu'il était délicieux, merci Sarah Zen-schlague !
Un jour peut-être le sommet du Pourri mais qu'importe, le chemin n'est-il pas tout simplement l'objectif à atteindre ?
Anne-Laure, La tch'iotte Picarde
Pointe de la traversière
13 juillet 2019
Pour cette sortie, nous étions sept pèlerins avides de glace et d'altitude encadrés par Jean-Marie, avec Josette, Cathy, Yves, Daniel, Annick et moi-même. Je n'évoque même pas l'heure du lever de chacun car c'est indécent ! on se demande la veille comment on va faire pour s'extirper de nos chaudes couettes, si le réveil va bien sonner, si on va réussir à dormir au moins deux heures tout en pestant à minuit car on ne dort toujours pas, si on n'a rien oublié dans nos sacs juste au moment où un oeil a réussi par miracle à rejoindre Morphée "merde mon piolet, ousskejlaifoutudéjà ?"
Sur la jolie petite route qui mène vers le parking du Saut, nous croisons de joyeux lurons qui continuent à faire la fête à 5h du mat' alors que nous bayons aux corneilles (pardon aux choucas !) face à leurs danses devant nos phares éberlués, bonne continuation les amis c'est gai !
Je ne me souviens plus des premiers pas dans le vallon car je dormais encore mais à un moment, nous avons croisé le lac de la Sassière d'un bleu-vert à se damner et nous sommes arrivés plus tard au pied du glacier de Rhêmes-Golette, où il fallut chausser crampons, enfourcher baudriers et encorder corps, adieu liberté chérie snif ! Plusieurs options nous ont été envoyées par Jean-Marie avant la sortie, sur place nous décidâmes en premier lieu d'aller directement au col de la Tsanteleina après le lac de la Traversière (d'un bleu océan celui-là qui devint ensuite avec le soleil bleu-vert comme celui de la Sassière, harmonie harmonie !) via un couloir assez raide, option qui fut vite balayée car le-dit Jean-Marie cassa un de ses crampons qui fut habilement enturbanné par Annick qui a toujours un strap sur elle, merci Annick tu as sauvé la balade et le crampon de JM ! Jean-Marie, peut-être est-il grand temps de changer de crampons ? même si tu garderas sans aucun doute ceux-là qui feront office de doudou dans tes moments de nostalgie...
Nous décidâmes alors d'aller au plus direct jusqu'au col de Rhêmes-Golette (3112m) et ensuite de poursuivre sur les pentes de neige jusqu'à l'arête finale en rocher ludique pour atteindre le sommet à 3338m, là-haut superbe vue alentour, en particulier sur la belle arête qui mène jusqu'à la Sassière (une prochaine fois peut-être ?) et pique-nique bienvenu dans nos estomacs affamés. Retour en roue libre, pas la peine de s'encorder, le glacier est peu crevassé, Cathy est ravie, elle n'est plus prise en sandwich entre Daniel et moi (prête à dégainer mon fouet pour lui redonner un coup de fouet justement !), nous dévalons les pentes et reprenons notre randonnée jusqu'au parking, pas si long ce vallon finalement quand on papote comme des pipelettes ! et puis cadeau de fin de journée, une bonne bibine à Ste Foy, IPA ambrée goûteuse à souhait !
Merci les cafistes pour cette belle balade et à tout vite !
Anne-Laure, La tch'iotte Picarde
Pic du Rognolet
17 juillet
Rando pédestre
Belle journée ensoleillée annoncée avec quelques nuages d’altitude ! Pour gravir ce sommet sauvage de la Lauzières, nous étions 8 randonneurs.
Le Rognolet domine le vallon des Plans et culmine à 2659m.
Nous démarrons du lacet sous le logis des Fées à 1700m, pour monter par un bon sentier jusqu’au lac du Branlay (qui n’en a que le nom puisqu’il est déjà quasiment à sec mi-juillet !)
Fini les sentiers, nous attaquons dans les rhododendrons puis gravissons la pente jusqu’au petit lac du Lay (lui, encore sous la neige !) par une succession de vallons très ascendants, encadrés des roches moutonnées, façonnées par les anciens glaciers.
La fin du parcours est plus abrupte, entre éboulis, quelques névés, pentes d’herbes pour atteindre le gros cairn qui nous signe l’arrivée sur la crête entre Maurienne et Tarentaise
Une petite ascension dans les rochers nous amène à l’antécime à 2644m.
Là, les jambes fatiguées, un peu d’appréhension vue la pente raide, nous renonçons à faire le sommet et profitons comme d’habitude, d’un pique-nique réconfortant au soleil ? Et non, on enfile les coupes vent ! Les nuages d’altitude sont plutôt bas (ou alors c’est nous qui sommes très haut !), mais nous devinons les sommets environnants.
La descente n’est qu’une formalité, avec précaution dans les pentes, quelques glissades maitrisées ou non, sur les névés.
Un petit détour par une remontée sur le Grand Plan nous permet de descendre directement au Logis des Fées ou Manu nous sert notre habituel breuvage réconfortant d’après rando.
Et encore une belle journée !
Annick
Grand Bec par le Refuge du Plan des Gouilles
29 et 30 juillet 2019
Alpinisme glaciaire
Départ du Parking Champagny le Haut (1470 m) dans l'après midi.
Après une montée continuelle nous arrivons au refuge du Plan de Gouilles 2350 m.
Petit déj à 2H00 du matin pour un départ nocturne / très matinal direction : le Grand Bec (qq photos reçues par mail ont été rajoutées) il fait chaud (montée en Tee shirt manches longues) Nous sommes 4 cordées, la navigation de nuit n'est pas très facile mais Patrick est là !
Très beau levé de soleil sous le regard d'un croissant de lune lumineux et un ciel étoilé sans nuage.
ça grimpe sec !
Nous aurons une première petite barre rocheuse à passer.
Puis nous continuerons jusqu'au "Grand Bec" que l'on voit juste devant nous.
Encore une barre rocheuse pour atteindre le sommet que nous escaladerons avec les crampons.
Nous resterons un bon moment au sommet 3399 m (Point de vue à 360°) puis nous redescendrons par le même chemin avec une petite variante pour profiter de la neige un peu plus longtemps.
Petite restauration au refuge (certains gourmands que je ne nommerai pas ont attaqué une tarte aux Myrtilles). Puis descente au parking sous un soleil de plomb. Superbe ballade un GRAND Merci à Patrick pour son accompagnement dans cette aventure.
Nadine
Méan martin
3 et 4 août 2019
Rendez-vous un peu matinal à 7h pour certains des 7 partants pour cette course prévue sur 2 jours.
Il faut dire que nombreux sont ceux qui la font sur un jour en partant de pont de la neige.
Montée tranquille au refuge, casse-croute, délestage des sacs, infos auprès du gardien pour un accès direct au vallon des Pointes des Lorès à partir du refuge.
Effectivement le gardien nous indique les traces traversant le ruisseau des Fours permettant de rejoindre la trouée de la cascade du ruisseau de Bézin.
Montée un peu raide mais débouchant sur un beau plateau verdoyant, accès à la crête des Pointes Nord et Sud avec belle vue sur toutes les chaînes montagneuses même si nous pouvions être un peu désorientés compte tenu de l‘angle de vue pas habituel des sommets.
Hésitation pour redescendre de la crête, la configuration du terrain, que ce soit versant est ou ouest, n’inspirant pas l’enthousiasme.
Les premiers pas coté ouest n’étant pas trop délicats, il ne restait qu’à suivre le premier engagé dans la descente !
Parcours sur un plateau parsemé de beaux lacs avant de rejoindre, sans trop de mal et sans se mouiller les pieds, malgré les nombreux ruisseaux le parcourant, le fond du vallon du Fours et le sentier menant du refuge au col de la Rocheure.
Après-midi bien remplie !
Le lendemain, dimanche, départ un peu avant le lever du jour, direction col des Roches, glacier des Roches direction gauche de la cote 3220, hésitation pour prendre le rocher qui devait y mener car le cheminement ne semblait pas évident et contournement sur le passage en neige repéré lors d’une précédente approche de reconnaissance.
Cheminement sur les arêtes du pied du signal de la Méan Martin au sommet, ouvert royalement par Annick qui après les pentes neigeuses a repris confiance dans le rocher, malgré les topos pas toujours bien fiables ou bien clairs !
Arrivée au sommet sous le soleil avec un panorama à 360°. Merci à ceux qui n’étaient pas à cheval sur l’horaire du casse croute !
Puis longue descente vers le Manchet par le vallon du Pisset pour boucler la boucle, mais parcours un peu long même si le paysage était agréable.
Il ne restait qu’à noyer notre fatigue autour d’une bonne bière ou …
Jean-Marie
Deux jours au Col du Petit Saint Bernard
3 et 4 septembre 2019
Rando pédestre
Depuis cet automne, avec un ami, nous avions repérer un jolie vallon aux roches rouges coté italien du col et comme je n’étais pas encore montée sur le sommet de Lancebranlette, cette sortie de 2 jours a été programmée.
Nous étions donc 15 participants à venir randonner le mardi sur la Pointe de Lancebranlette et le mercredi vers le Col de Bassa Serra, scindés en deux groupes en fonction du niveau de chacun. Le grand beau temps était de la partie.
L’ancien hospice du petit Saint Bernard ayant été rénové en gite avec le confort et des gérants accueillants, nous y avons passé la nuit.
Mardi, départ du col vers 9 heures, direction la Pointe de Lancebranlette pour environ 800m de dénivelé. La montée est raide donc assez rapide. Au sommet, tour d’horizon magnifique face au massif du Mont-Blanc, la Vanoise, Alpes Grées, l’Oisans… Après une longue pause déjeuner, descente par le Lac sans Fond.
5 d’entre nous ne désirant pas redescendre et voulant aller voir plus loin, nous avons continué notre balade jusqu’au Col de Forclaz nous offrant un panorama sur la vallée voisine (et bien sûr, d’autres idées de randonnée !)
Mercredi matin, Claude nous rejoint. Nous partons donc dans le vallon, via le Lac de la Tormotta pour atteindre le col de Bassa Serra. Départ du lac Verney puis montée jusqu’au col de la pointe Rousse aux roches rouges (comme son nom l’indique !)
La suite du parcours progresse à la même altitude, environ 2500m, zigzagant entre les petits lacs, les ruisseaux, les rochers, les monticules, croisant les habitantes du secteur ruminant sur la pelouse grasse pour rejoindre le sentier qui nous mènera au col de Bassa Serra à 2737m.
Pique-nique convivial auprès des ruines des anciennes casemates italiennes, tour d’horizon (encore plus près du massif du Mont Blanc !) on détaille tout !
A la descente, nous retrouvons le deuxième groupe et attaquons le retour par le vallon du Breuil sur un long sentier à flanc de montagne. Mais, mauvaise surprise ! quelques parties du sentier sont éboulées, nous ralentissant passablement et achevant de fatiguer nos 2 jambes ! La petite remontée jusqu’au lac Verney par des raccourcis un peu humides est un peu fastidieuse et c’est très content que nous retrouvons le bon sentier au Lac.
Tout le monde est super content de ces 2 journées, le paysage était magnifique, le ciel au grand bleu, le groupe n’ayant pas trop oublié sa bonne humeur, et nous avons déjà repérer d’autres rando à faire dans le secteur !
Le Crêt des Mouches
18 septembre
Rando pédestre
Rencontre Savoie Haute-Savoie au(x) sommet(s)
Ce sont 10 randonneurs qui sont venus rendre une petite visite ce mercredi 18 septembre à une « ancienne » du club exilée en Haute-Savoie. Au programme, le Crêt des Mouches 1035m de dénivelé.
On commence par un petit échauffement des jambes ….et de la langue. La route empierrée qui mène au départ du sentier proprement dit monte peu.
Les choses sérieuses commencent ensuite. Ascension plus raide dans la forêt - ça papote moins !!! - puis alternance de passages en balcon et montées à découvert qui dévoilent progressivement le panorama. D' Est en Ouest les Aiguilles du Chardonnet, d'Argentière, laVerte et les Drus, l'Aiguille du Midi, le Mont-Blanc, le Mont Pourri, la Grande Casse, Polset, l'Aiguille d'Arve. Au fond on distingue le Pelvoux, les Ecrins et la Meije. Et n'oublions pas la Pierra Menta !!!
Une dernière petite rude grimpette et du sommet, c'est le bassin d'Annecy et son lac qui se dévoilent.
En bref, une randonnée variée et très dégagée.
Merci pour la visite les amis !!!
Catherine
Tour du Pic Lachat en Lauzière
10 Octobre
Rando pédestre
Troisième mercredi pluvieux, je décale donc la sortie au jeudi, la météo étant beaucoup plus favorable. Nous nous retrouvons à 10 dont 2 vendéens venus s’égarer en Savoie et 2 nouvelles recrues.
Départ du Logis des Fées où Manu reçoit un groupe de l’ONF, super ! nous avons déjà trouvé comment prendre le verre réconfortant de fin de balade.
Nous suivons le sentier du tour de la Lauzière versant nord du Pic Lachat, et là, première rencontre ! une harde de chamois nous observe du fond du vallon.
Une montée hors sentier nous amène progressivement aux Portes de Montmélian, non s’en avoir à nouveau rencontré d’autres chamois.
Il est midi, mais les jambes démangent certains et c’est un petit groupe qui poursuit sur l’arête parfois saupoudrée de quelques centimètres de neige pour atteindre le sommet des Frettes (où nous débusquons un autre chamois !)
La pause s’impose et une bouteille nous attend pour arroser un anniversaire ! Encore des friandises au dessert.
Le temps est un peu frais, les sommets ont du mal à se découvrir mais le panorama reste malgré tout grandiose, les couleurs automnales sont magnifiques.
Nous nous décidons à descendre versant sud du pic par une sente cairnée puis un sentier balcon qui nous ramène au grand Plan puis retour au logis.
La petite troupe a bien apprécié cette randonnée dans ce massif sauvage, avec la rencontre des chamois, un lièvre, des lagopèdes. A refaire …
Col de la Seigne
16 Octobre
Rando pédestre
La sortie initialement prévue était la tête nord des Fours à partir des Chapieux mais la neige tombée la veille amène Annick responsable de la sortie pour les treize cafistes à changer d'objectif. Il est décidé de faire le col de la Seigne à 2516 m d'altitude à partir de la Ville des Glaciers en empruntant le GR du tour du Mont Blanc.
Nous formons deux groupes , l'un encadré par Annick comprend les « bons marcheurs» qui iront un peu plus vite que l'autre groupe encadré par Nicole , l'objectif restant le même. Le chemin est parfois un peu glissant du fait de la neige dure et de quelques passages glacés ce qui nous demande une certaine attention. Avec le soleil généreux, la température devient de plus en plus agréable et nous admirons les magnifiques paysages recouverts de neige et notamment l'aiguille des Glaciers. La montée se fait régulièrement et nous arrivons au col à midi pour déjeuner , bientôt rejoints par l'autre groupe. Très belle vue sur le Mont Blanc et les sommets environnants.
C'est ensuite la descente qui se fait sans problèmes puisque le soleil a fait fondre la neige sur les quelques passages un peu délicats de la montée.
Nous retrouvons les voitures au parking de la ville des Glaciers avant de redescendre à Bourg saint Maurice où nous finissons la journée en buvant un verre au café.
En résumé, une très belle sortie où nous avons pu admirer les couleurs automnales et les sommets enneigés.
Pierre
Col de la Portette - Rocheboc
23 Octobre
Rando pédestre
nous étions trimbalés par un fort vent, des rafales de fou, et le ciel n'était pas des plus cléments. Un paysage de rêve en toutes saisons, quand il fait beau...
Françoise
Fort du mont
Mercredi 13 novembre
Rando pédestre
Balade au départ de la cité de Conflans, objectif le fort du Mont par les sentiers viticoles et forestiers, en passant par les hameaux de Farette, les Garzons, le Bettex puis redescente par le Chataignier et le Rafour. Belle journée ensoleillée mais versant ouest, la forêt est déjà fraîche.