Comptes-rendus
Sorties Saison 2021 - 2022
Montagne de la Faverge
Mercredi 15 décembre
Raquettes
Il fait grand beau ce mercredi et un groupe de 13 personnes participe à cette première sortie raquette de la saison hivernale. Aujourd'hui, ce sera départ à Pradier (1 291 m) pour une montée vers la Montagne de la Faverge.
Il ne faut pas perdre les bonnes habitudes et la rando commence par le contrôle du bon fonctionnement des DVA. Tout va bien et le groupe attaque le chemin qui traverse la forêt. La trace est faite et la montée s'effectue tranquillement. Il faut se réhabituer à utiliser des muscles qui ne sont par forcément les mêmes que pour les randos pédestres ou les balades à vélo.
En sortant de la forêt un peu au dessus de 1 700 m nous nous dirigeons vers les chalets de la Faverge. Mais pour atteindre notre objectif, la cote 2 051 m, il faut traverser des terrains couverts de neige immaculée. Merci aux traceuses et traceurs qui se sont dévoués pour la bonne progression du groupe.
Arrivés au sommet, nous prenons quelques minutes pour regarder le paysage. Il faut bien reconnaître que les montagnes enneigées se découpant sur le fond d'un magnifique ciel bleu représenteront toujours un spectacle grandiose. Nous continuons notre boucle et nous trouvons un site pour le casse-croûte. L'herbe est apparente par endroits. Quelques rafales de vent ont peut-être balayé la neige ces derniers jours en ce lieu à découvert. Chacun se restaure et profite de la circulation des petits gâteaux et chocolats.
Puis la rando reprend son cours. La progression s'effectue à travers de belles étendues de poudreuse pour rejoindre le sentier qui descend à travers les arbres. La neige est plus dure sur ces traces en forêt, mais bon, neige profonde ou neige gelée, on s'adapte. Et c'est le retour à Pradier.
Merci à Annick pour cette sortie d'environ 800 m de dénivelé cumulé et un parcours d'une dizaine de kilomètres. C'est bien pour une reprise.
Jacky
Plan des Queux | Dimanche 19 décembre 2021
Journée Sécurité
Dimanche 2 janvier
Heureusement nous n'avons que très rarement à intervenir sur une avalanche, cependant la journée sécurité de ce dimanche a bien montré la nécessité de savoir utiliser le materiel DVA, Sonde et pelle!
Avec un grand soleil, la journée sous la conduite de Yannick assisté de façon très efficace par Théo et Patrick et l'aide de nombreux encadrants s'est déroulée à la satisfaction de tous.
Chacun aura pu se rendre compte de la difficulté d'utilisation du matériel : bip bip, flèche directionnelle erratique, hum, les distances indiquées ...etc...
Un grand bravo à tous les participants !
Bruno
Bonne année au Quermoz !
16 janvier 2022
Ski de rando
Max c'est d'la balle ! Il nous a offert aujourd'hui le Querm (prononcez Couerm) sur un plateau de poudre et de glace au sommet. Nous étions quinze joyeux lurons à partir de Montgirod au fond des bois le long d'un sentier de muletier verglacé (c'est pour la rime !) pour ensuite surgir béatement au soleil et s'élever miraculeusement (l'élévation physique et spirituelle est un miracle - ou atteignable grâce à une pratique régulière si si !-)) vers le Querm. Les piliers haute tension n'ont pas effleuré nos nerfs ni nos cerveaux, a priori pas d'électro- ultra sensibles dans le groupe, basse et cool tension observée tout du long...
Nous n'avons perdu personne en route, Max a tenu tant bien que mal ce groupe désordonné qui n'en faisait qu'à sa tête, il est impossible de rester sagement à la queue-leu-leu pendant des heures, non ? Donc certains désobéissants faisaient leur trace librement pour retrouver le troupeau de temps en temps car c'est quand même une collective nom di diu !
Sur le sommet les pèlerins en provenance de Naves s'accumulent en plus de nous, un petit vent nous refroidit nonchalamment, et nous voyons tout à coup débarquer comme des fleurs Annick et Jean-Marie sur leurs raquettes, surprise coucou qui voilà ?! Blablabla miam miam miam glaglagla.
Martine repère un couloir "tout neuf", sans trace, en continuant un peu sur la crête, certains sourient de cette proposition et les autres suivent Max sur une pente plus pratiquée. Petit couloir vierge qui nous attendait, merci de nous avoir accueillis en ton sein sans nous cracher ton venin (c'est pour la rime !). Et donc poudre poudre poudre atchoum c'est d'la bonne ! on dégringole sur l'itinéraire secret de notre encadrant, on retraverse les bois, forcément, petit parcours aventure entre les troncs, les branches, les racines, qui pourraient éventuellement s'avérer des pièges à notre folle et libre descente, et les rails de la route qui nous ramènent vers nos carrosses.
Quel groupe fort sympathique nous avons formé, une équipée plus ou moins débridée, en tous cas harmonieuse, et pour célébrer cette belle journée et surtout l'anniversaire de Max la semaine dernière, ce dernier nous invite dans son antre pour siroter un coup de champ', elle est pas belle la vie ?
Merci à Max et joyeux anniversaire ! merci au soleil, merci à la neige, merci à la montagne, merci au club alpin, merci - parce qu'il faut parfois se nommer ! - à Danièle, Isabelle, Agnès, Martine, Frédérique et son homme (c'est quoi ton prénom déjà ?), Josette, Charlotte, Yannick, Eric, François, Maxime, l'Alsacienne (c'est quoi ton prénom déjà ?) et ma pomme (c'est quoi ton prénom déjà ?), à tantôt sur les sommets, e chi va piano va sano e va lontano, non dimenticarlo !
Anne Laure
Dôme de Vaugelaz
Mercredi 19 janvier
Raquettes
Nous étions 13, il faisait froid,
Nous partions au Dôme de Vaugelas… Ça commence mal me direz-vous ?
Mais ce fut un beau rendez-vous :
Aux « Chapelles », bonne surprise,
Le soleil est déjà de mise.
Nous chaussons vite nos DVA,
testons les piles de nos raquettes,
Et la troupe de se déployer
En zigzaguant derrière Sylvie
Dont la trace bien étudiée
Nous élève et nous ravit.
Et quelques heures après ….
Le souffle se fait court,
Le Dôme se profile,
C’est le compte à rebours
Le souffle est sur un fil.
Jean Louis sort au sommet
Deux sacs en bandoulière,
Pour alléger Annick qui allège Jacky.
Pour eux un grand merci,
L’entre-aide a ses manières !
Une photo de groupe :
Lovés autour du cairn,
Un + 912 mètres,
On n’est pas des « kian même » !
La descente fut douce,
Jamais on ne se lasse
De chacun faire sa trace,
Visant tantôt une combe
Tantôt les pierres rousses
De chalets éclairés.
C’est très beau. Je succombe !
Et vous ? Enthousiastés? (ben quoi, ça rime ;) )
Sophie
Combe Barral
Dimanche 23 janvier
Ski de rando
« Alors, d’après skitour, la Pointe de Combe Noire (non nommée sur IGN) est en fait le point 2482m qui se situe à l'entrée de la combe pierreuse qui mène au Cheval Noir.
Ce dont on est sûr, c’est qu’on l’a approchée, voire grimpée cette pointe, en empruntant la large et belle combe du Barral qu’on a rendue, mais très, très labourée !
Très chouette journée avec des encadrants tip-top, un groupe sympa, les copains, un bistrot improvisé sur le parking et une neige ….
Merci à vous tous !! »
Monique
Pra Spa
Dimanche 30 janvier
Ski de rando
Comment bien conclure ce mois de janvier ?
Avec cette ascension paisible mais efficace, car à la sainte Martine, pas d’adrénaline !!
Six meufs au top pour grimper à Pra Spa, pique-nique en toute quiétude sous un bon soleil, descente rondement menée dans encore de la poudre, mais oui ! Neige bien revenue sur le bas et quand cela ne nous plait pas on prend la piste de fond (mais pas trop). Une tournée à la buvette, les filles ont des principes ! Et devinez qui nous avons rencontré ? Max et Jacques, qui ont partagé avec nous galette et biscuit.
Bref, vous l’aurez compris, une journée comme on les aime !
Merci à vous toutes.
Monique
Pente Raide
Dimanche 30 Janvier
Eh oui la montagne, ça peut être raide. Alors Julien, avec la complicité de Théo, voulait nous la faire apprivoiser à ski. Et que ce fut raide, surtout pour ceux (les jeunes) qui auront un peu trop veillé la veille au soir.
Clin d’œil à part, nous voilà une fine équipe de huit avec Yves, Vincent, Maxime, Marion, Edouard, Théo, Julien et Franck, arrivée à Pralognan. Nous entamerons la montée par une route damée qui nous approchera gentiment des chalets de « la montagne » sans difficulté.
Delà, nous apercevons ce fameux couloir des chamois par lequel nous nous engagerons sur un dénivelé de 600 m qui se redresse à mi chemin pour nous amener à l’extrémité nord des dents de
Portetta. La première partie ne nécessitera que quelques conversions, la seconde nous imposera de
poser les skis sur le sac pour un portage crampons aux pieds d’environ 300 m de déniv. Certains auront brassé plus que d’autres , mais tous auront gagné le sommet avec bonne humeur. Là au sommet au soleil sans vent et avec une vue à……… nous prendrons le temps de nous restaurer.
Puis nous avancerons sur les crêtes pour aborder ce couloir nord caché que voulait nous faire découvrir julien. C’est avec un léger frisson qu’il faudra s’élancer dans la pente, puisque celle-ci se
découvre seulement après 2 ou 3 virages, et nous voilà à enchainer l’un après l’autre une succession
de virages serrés dans une ambiance alpine, dans une neige tantôt poudreuse, tantôt gelée, tantôt
croutée, mais que c’était sympathique… une fois sortie du couloir nous effectuerons une petite traversée pour entamer une combe forestière avec une neige bien conservée qui nous ramènera vers
la route et enfin la voiture.
Nous terminerons la journée par la boisson préférée de notre ch’ti encadrant.
Merci à Julien et Théo pour cette organisation sans boulettes
Franck (qui ne skie pas que le jeudi)
Passeur de Gargan | Dimanche 13 février 2022
Séjour dans le Vercors
Le VERCORS est une belle région à visiter. Alors nous sommes neuf à partir pour quatre jours de randonnées raquettes autour de Corençon.
Jour 1
Départ en minibus pour sept d'entre nous vers sept heures trente. Il faut caser toutes nos affaires (raquettes, bâtons, sacs à dos et autres sacs) à l'arrière du véhicule mais en rangeant bien, tout arrive à rentrer. Deux autres (Daniel et Eric) nous attendent à Villars-de-Lans
Après un trajet sans soucis, c'est le regroupement général, et le départ est fixé au pied des téléskis.
Nous sommes à 1 300 m et la neige est bien présente. Le séjour s'annonce sympa.
Chacun s'est habillé chaudement. Cette première journée n'est pas bénie des dieux du point de vue météo mais tout le monde attaque cette rando avec le moral.
Les premiers pas sont tranquilles, il faut tenir 4 jours. Nous empruntons le GR91 dans une montée qui n'est pas très rude et cela me convient pour une mise en jambe.
Nous quittons le GR pour tracer notre route en serpentant dans la montagne.
L'arrivée au Moucherotte se fait dans les flocons et le vent si bien que ne pourrons pas bénéficier d'une belle vue sur la vallée de l'Isère. Ce sera pour une autre fois.
Un petit refuge en contrebas nous tend les bras pour notre pause déjeuner. Celle-ci est la bienvenue et nous restons à l'abri des intempéries.
Le retour se fait par le même chemin, accompagnés d'une bise de plus en plus insistante. Avec les gouttes d'eau et la buée sur les lunettes, je vois à peine la trace sur laquelle nous progressons. Mais haut les cœurs, une bonne douche bien chaude nous attend.
Le groupe forme une chenille multicolore jaune, verte, rouge, bleue, noir, orange avec les vestes de pluie et les housses imperméables sur les sacs a dos . Nous aurons eu un peu de couleur dans la grisaille ambiante.
Et c'est le retour au parking de Villars-de-Lans. Nous embarquons dans nos véhicules et départ pour Zecamp, notre hébergement à Corrençon. L'hôtel que nous découvrons est confortable et bien aménagé. Nous y serons bien.
Environ 650 m et 13 km
Demain est un autre jour et il fera beau.
Jour 2
Il fait beau. La météo d'hier nous prévoit pour ce jour du vent et une température ressentie vers -15°.
Aujourd'hui, c'est direction le pas Ernadant. Nous verrons bien le temps qu'il fait la-haut.
Les chaussures, les gants, les vêtements, tout est bien sec et chaud. Les conditions d'hébergement sont vraiment top et nous pouvons attaquer cette deuxième journée.
La joyeuse troupe progresse gentiment sur le GR 91. Tiens, encore lui ! Eh oui parce que le séjour prévoit des randos en étoile autour de Corrençon et là, nous partons plein sud. En chemin, nous passons devant le stade de biathlon. Cette région est incontestablement dédiée au ski de fond.
Quelques centaines de mètres plus loin, au lieu-dit Clariant, se dresse un bonhomme de neige....en bois. Pourquoi pas. Plus original, il y a les arbres à clous. Il s'agit de troncs d'arbres sur lesquels chacun peut planter un clou et faire un vœux qui se réalisera. Bon, il suffit d'y croire.
Mais il y avait quand même des centaines de clous plantés là.
Nous reprenons la piste jusqu'à franchir le 45e parallèle, à égale distance (5 000 km) entre l'équateur et le pôle nord. Un borne placée au bord du chemin nous fait ce petit rappel géographique.
La pente s'accentue un peu alors les pas diminuent et le souffle s'accélère. Il faut grimper encore quelques centaines de mètres de dénivelé pour attendre la crête. La météo est finalement plus clémente que prévu et nous atteignons notre objectif dans de bonnes conditions. Pas trop froid et pas trop de vent. Cette foi nous avons une belle vue sur la vallée. Il ne faut pas trop s'approcher du bord de la falaise qui semble bien abrupte. Un petit arbre exposé aux quatre vents se trouve planté là. La neige, le vent et le givre l'on décoré de jolie façon.
Demi-tour pour redescendre un peu et rejoindre l'endroit propice à l'indispensable pause casse-croûte.
Les encadrants nous trouvent un chemin différent de l'aller pour le retour. Le début de la descente se fait dans une bonne poudreuse. La fin est un peu longue sur une piste damée et peu pentue. C'est un peu fastidieux, mais il faut bien rentrer.
Environ 750 m et 15 km
Jour 3
le temps est maussade . Il tombe quelques gouttes mais il fait relativement doux, la température est voisine de zéro et on peut mettre une couche de moins par rapport aux jours précédents.
L'imagination de nos encadrants est en ébullition car il faut trouver aujourd'hui un nouveau circuit où nos raquettes ne vont pas côtoyer de trop près les pistes de ski de fond. Or dans le Vercors, ce ne sont pas les pistes de fond qui manquent. Mais ils sont forts, alors un parcours est établi et nous partons.
Petit départ commun avec hier. Le temps de dire bonjour au bonhomme en bois, de saluer au loin l'arbre à clous et nous tournons plein ouest (hier, c'était plein sud).
Direction le pas de l’Âne. Il y a quelques passages un peu pentus à travers la forêt mais nous progressons bien. Nos efforts nous conduisent au petit mont de la Sambue à 1 575 m. Nous sommes toujours groupés, tout va bien.
La descente commence en zigzaguant entre les arbres. Ce passage un peu ludique nous conduit jusqu'au Pas de la Sambue puis à la plaine d'Herbouilly. C'est ici, en bordure de forêt, que nous ferons notre pause repas. Quelques carrés de chocolat au génépi, un café et nous repartons. Nous traversons la plaine ensoleillée et nous remontons vers le plateau de Château Julien. Un bon 200 m de dénivelé pour ce début d'après-midi. Puis c'est la descente en douceur jusqu'à Corrençon.
Notons que si l'endroit où nous sommes attire les amateurs de ski de fond et de raquette, il est aussi très apprécié par les spéléologues qui peuvent s'adonner à leur passion dans des gouffres très profonds qui nous environnent.
Bon moi, je me contente des raquettes. J'appréhendais un peu cet enchaînement de sorties mais finalement j'ai retrouvé de bonnes jambes et j'en suis bien content.
Comme l'hébergement est bien aménagé, Françoise en profitera pour organiser des séances de yoga. Une partie du groupe est même allé se tremper quelques minutes dans de l'eau froide. Il y en avait pour tous les goûts.
Près de 700 m et 16 km
Jour 4
Ce sera une petite sortie pour le dernier jour. Nous quittons Corrençon.
départ avec le minibus jusqu'à stade de ski de fond à Autrans.
Le parking est déjà plein et pourtant nous ne sommes que jeudi.
Qu'est-ce que ce sera le week-end avec en plus les vacances scolaires.
Nous prenons la navettes jusqu'à GEVE et c'est parti pour cette dernière ballade.
Il fera beau. Pendant le parcours, nous pourrons enlever veste et doudoune.
Après un kilomètre de marche, la piste se redresse sérieusement et chacun prend son rythme.
Des petits pas, on pousse sur les jambes et on grimpe. Mais c'était vraiment une belle montée et nous avons fait en peu de temps la moitié du dénivelé prévu pour la journée.
Au lieu dit la Cheminée, nous arrivons en bordure d'une falaise d'où nous pouvons voir la vallée de l'Isère, avec au loin la Drome, l'Ardèche, les monts du Lyonnais.
nous pouvons distinguer les alignements de noyers en bordure de l'Isère. C'est la région de ce fruit à coque.
Nous prolongeons notre circuit jusqu'au pas de la Clé. Encore une jolie montée et, en sortant de la forêt, nous découvrons un petit plateau baigné de soleil. Il y fait chaud et de nombreux randonneurs sont assis là. Visiblement, cet endroit est connu.
Nous redescendons et, après une petite pause pour nous nourrir un peu, nous rejoignons GEVE.
Un petit arrêt au refuge de GEVE pour le pot marquant la fin de notre séjour, puis nous prenons la navette qui nous ramène à Autrans.
430 m et 11 km
Conclusion
Ce fût un chouette séjour.
Quelques jours avant de partir, la météo pour les quatre jours était plutôt inquiétante. Finalement, à part lundi, nous nous en sommes bien sortis sur les trois autres jours.
l'hébergement est confortable, bien équipé et bien pensé . On a pu trouver vêtements et chaussures bien chauds et secs le matin et c'est agréable.
le buffet du petit déjeuner est copieux et les succulents repas du soir changent des traditionnelles pâtes qu'on trouve souvent en refuge.
remerciements à Daniel pour avoir organisé de main de maître ce séjour.
également au encadrants Annick et Jean-Marie qui, en pro du GPS et des cartes IGN ont su trouver et bien gérer les circuits de chaque journée.
remerciement à Annick qui aura pris en charge au dernier moment la gestion du véhicule et fait le chauffeur.
Jacky
Mont Coin | Dimanche 20 février 2022
Dos de Crêt Voland
Mercredi 23 février
Raquettes
Ce mercredi, nous sommes 9 à pouvoir profiter du beau temps et de la belle neige dans la vallée des
Bellevilles.
Départ du village de Béranger (1576m) par un sentier bien raide histoire de nous mettre en jambes !
La montée est progressive et bien tracée jusqu’à la ruine des Eculées. Là, nous faisons appel à nos
traceurs pour progresser dans la neige fraiche jusqu ‘au sommet du Dos de Crêt Voland (2093m). Le
panorama est superbe, on ne s’en lasse pas !
Nous poursuivons notre balade en suivant la large crête vers le Nord. Passage à la Croix Jean-Claude
et sa belle croix posée en équilibre sur le rebord de la falaise, croix savoyarde typique, puis petite
descente au Pas de l’Arpettaz. Nous continuons par le Plan de Leschaux jusqu’à notre destination
sous le Dou des Grandes Combes.
Il est midi et nous nous installons sur un belvédère pour partager nos agapes !Le soleil brille, la vue
est magnifique…
Pour le descente, j’opte pour un itinéraire non encore reconnu le plus « dré dans l’pentu » possible.
Nous passons par « Bonne Nuit », nous évitons « Cacabeurre » et rejoignons le sentier qui passe par
le hameau des « Fleurettes. Je vous passe les détails: belle neige poudreuse, quelques pentes
inattendues qui nous permettent de tester notre équilibre en glissades (debout ou en toboggan
selon !)
La fin du périple sera plus classique, sur sentier tracé.
Encore une belle randonnée dans la bonne humeur !
Annick
Couloir Pépin, les mains dans le slip
Dimanche 27 février
Avides d’aventures extrêmes, nous partons à 7 pour tenter l’ascension du couloir Pépin depuis les Lanchettes. Arnaud, Edouard, Mathieu, Théophile, Vincent, Yves et moi même sommes plus ou moins prêts à en découdre.
Dès la sortie de l’auto, nos maigres ardeurs prennent un coup de froid. Il fait -10 au parking. Ed, la gorge en feu et la fièvre latente nous informe déjà que ce sera un miracle si il arrive en haut.
Le briefing expédié, nous commençons à marcher pour nous réchauffer. Le soleil fait son apparition pour une courte durée : Les 4 heures suivantes seront à l'ombre, ce qui nous dispensera de pause pour les 1500 prochains mètres de dénivelés, ne pouvant trouver un abri à la bise glaciale ambiance.
Toutes nos mains sont gelées malgré le rythme soutenu pour garder la température. Quelques astuces découvertes sur le vif nous permettrons de chausser les crampons sans perdre nos doigts. L’eau des poches à eau est bien sur inaccessible… ce qui vaudra l’épandage du contenu de la poche du larron ayant tenté de boire « au goulot ».
En dépit de l’hostilité du mercure, le moral, lui, est excellent ! Le ciel est incroyablement bleu, l’ambiance féerique dans ce large corridor immaculé. Pas une trace, nous nous frottons les mains (il fait toujours froid, ça réchauffe).
Vincent se prend de faire la trace dans une nouvelle épreuve du Championnat du monde de la Conversion, Edouard prend le relais une fois les crampons aux pieds et ne lâchera la trace que pour quelques rapides relais. Le miracle s’accompli : Il est le premier en haut ! On encourage Arnaud (fatigué et déshydraté depuis 1000m) avec Théo : au sommet il y a un bar, un spa et des masseuses en petite tenue... … …je délire. Je n’ai pas bu non plus depuis 4 heures…
On trouve en haut de Pépin une plage de neige sans un vent, face au soleil et aux plus beaux sommets de la Vanoise : Le Pourri, la Grande Sassière, La Tsanté, la Grande Motte, la Grande Casse… On récupère. On se restaure et on dégèle l’eau. Petit génépi de la cave d'Yves. Le bonheur.
Quelques freerandonneurs ont coupé par les remontées mécanique, le couloir n’est plus vierge. Nous allions le remodeler de toute manière !
Ayant partiellement récupéré nos jambes, on se lance pour une belle descente. D’abord doucement le temps d’éviter quelques roches affleurantes puis on se lâche un peu. La neige est changeante, il faut tout de même être sur ses gardes. On ne se prive pas de faire des pauses cette fois.
Le couloir est vite tracé. Le cône du bas se souviendra de quelques virages allongés au gré des Artistes ne s’exprimant que par des dessins de « S » majuscules dans la neige. Un gros gavage dans une petit combe poudreuse et un bordercross endiablé clôturent l’aventure du frigo de Pépin.
Mathieu, prévoyant, offre à l'équipe le canon au soleil. Bain et douche brûlants puis affalement dans le lit sera notre programme du soir.
Merci les amis !
Julien
Lac de Tuéda, Refuge du saut vers le col de Chanrouge
Mercredi 9 mars
Raquettes
Un groupe de 6 dont Jean-Marie et moi ès-qualités co-encadrante a décidé de sortir des sentiers battus, direction le col de Chanrouge à partir du refuge du Saut, en passant par le lac de Tuéda. Belle journée en perspective, ciel bleu profond, matin frais, très frais. Un périple un peu long - 18 km aller-retour sans détours - des faux plats et des raidillons pour casser le rythme mais pas que, du dénivelé mais pas trop - environ 900 m D+, et une ambiance de baroudeurs lâchés dans la nature dans la joie et la bonne humeur, endorphines et Cie. Quelques skieurs en direction du col Rouge et dans les goulets de Chanrossa mais solitude et quiétude assurées, au point de nous poser à plat, au milieu de la piste, pour la pause casse-croûte. L'éventuel passant passera sans broncher. Sous nos yeux, la pointe de Chanrossa, l'aiguille des Corneillets, le Col rouge, le Mont Coua. Les cols du Rateau et du Fruit seront pour une prochaine fois. Une dernière anecdote : l'un des compagnons, las du poids de son sac, s'est délesté à notre insu d'une bonne partie de ses vêtements sur le chemin du retour. La bonne surprise est qu'il a récupéré le tout peu après notre arrivée sur le parking du Chatelet, grâce à la vigilance de deux inconnus. Chance.
Françoise
Y'a PULKA - Découverte du bivouac hivernal
12 et 13 mars 2022
5 heures du mat, j’ai des frissons … de bonheur ! Nous partons bivouaquer sous tente à 2100 m d'altitude et la météo s’annonce favorable : - 4 °avec de fortes bourrasques de vent très stimulantes ! Nous sommes 6 au départ de cette belle aventure initiée par Émilie. Dans les pulkas nous rangeons le nécessaire, le vital, le chaud, le réconfortant, le nourrissant, le non futile, le convivial aussi. Et c’est le départ joyeux, du parking de Granier, direction le Cormet d’Arêches.
11 du mat'. On est réchauffés. Tirer la pulka n'est pas chose aisée. On organise les relais. Il n'y a personne et bien que l’on connaisse tous le coin, on a l'impression d'être seuls et loin de tout. C'est notre grande Odyssée Blanche à nous.... Petit rythme, belles histoires, dernières brèves locales, on avance tranquillement jusqu'au Cormet.
L'échange des histoires de vie est notre façon de ne pas sentir le poids des pulkas alors que nous avançons lentement, un pas après l'autre. Nous sentons rapidement que notre petit groupe de personnes se transforme en une équipe.
Le temps passe vite alors que nous remontons les pentes douces et arrivons au Refuge de la Croire. On mange un petite casse croûte à l'abri du vent, et nous montons vers le col.
Nous admirons et scrutons l’horizon qui se dessine en des nuances variées d’ un cocktail de lumière sur fond blanc. Le vent nous pousse à choisir une combe abritée à l’image d’un nid dont la forme d’un replat sera à améliorer pour installer notre campement. Après nivelage à coup de pelle, nos trois tentes s’érigent et même parfois s’envolent d’où l’intérêt de transformer nos skis en sardines.. Boîte à malice avec l’ancrage à la rondelle façon corps mort jusqu’au coin cuisine en une cave à neige ! Et voilà l’appel de l’apéro au Q.G. en chaussure à la coque sur jeu frontalement sympathique. On sirote, on papote, on popote et quelquefois on grelotte dans le bonheur de l’immensité d’un camping improvisé blancheur à la grandeur nature de la montagne qui régénère et repose l’âme de nos rêves.
5h00 du mat’ j’ai des frissons, je claque des dents, en vrai…
Le vent hurle, la tente claque. Ah ! le bivouac hivernal toute une aventure !
Petit réveil en musique : Trop beau ce camp le matin, on se croirait vraiment en expé loin, très loin...Il nous faut bien 2 heures pour lever le camp, puis retour au refuge de la Coire histoire de laisser la pulka, pour se faire une petite rando vers le roc de charbonnière.
La descente, pulka aux hanches, est très rigolote. But du jeu, éviter les chavirements. L’précipice on s’en fout, Banzai !
6h00 du soir’les pulkas sont rangées.
On fait demi tour ? On y retourne ??
5h00 du mat' début de semaine ; une paupière se lève et puis se ferme ; il fait bon sous la couette mais les murs m'enferment ; le duvet -15° et une toile tendue c'est moins terne.
Il n'y a pas 24 heures nous nous sentions autonomes et libres ; au milieu de nos montagnes chéries j'étais îvre ; îvre de grand air, d'altitude mais aussi de "beer".
Les souvenirs affluent et un peu me mentent ; je me rendors au bruit du claquement de la tente ; enfin, faisons "comme si" ça me tente ; et oublions pour un moment ce volet qui claque et teinte.
A la prochaine proposition de bivouac hivernal ; c'est sûr j'irai, ça fait du bien au moral ; et sans doute je méditerai dans le paysage monumental.
L'équipée « Y'a Pulka »
Montagne du Sulens (1830m) par le Col de Plan Bois (1299m)
Mercredi 16 mars
Raquettes
Elle était attendue cette sortie dans la Yaute, alors 6 raquettistes sont partis de bon matin pour explorer ce secteur bien sympathique. Sortie printanière, avec un vent de Sud modéré et une neige colorée d’ocre. Le Sirocco est passé par là !
Mais pour autant, la neige était là !
Nous avons rejoint le Col de Plan Bois depuis le village des Clefs (4km avant Thônes en provenance du Col du Marais – Faverges)
A noter pour les amateurs de tranquillité et de gastronomie traditionnelle, qu’une petite auberge « Col de Plan Bois » vous accueillera au retour de vos balades. Vous pourrez même vous approvisionner en Reblochon fermier ! Les propriétaires sont très chaleureux.
Itinéraire sans difficulté avec peu de dénivelé : 570m
Nous remontons la piste qui longe l’Auberge de Plan Bois sur la droite. Cette piste serpente ensuite dans les alpages jusqu’au chalet supérieur de Sulens (1630m).
Nous passons près de l’Alpage Ecole de Grande Montagne (ancien alpage du Massif des Aravis rénové pour accueillir en formation des agriculteurs et bergers – fromagers)
Puis nous remontons une combe pour aboutir au col sud de Sulens (1750m). De là le sommet s’atteint facilement par une crête (à gauche). Le point culminant est doté d’une table d’orientation (1839m) avec un beau belvédère sur le massif des Aravis (surtout l’Etale et le Mont Charvin) et sur la Tournette. Le Mont Blanc ainsi qu’une petite partie du massif est également visible.
Du sommet, en continuant vers le nord, on peut atteindre la Croix de Sulens (1828m) en 10mn.
La descente peut se faire en A/R mais nous avons pris l’option « dré dans l’pentu » sous le Sommet. Alors bien sûr, nous avons dû ôter nos raquettes lors de passage peu enneigé afin de rejoindre une clairière et repiquer sur le sentier d’été. Un avant-goût du Printemps.
Sylvie
En direction du col de la Grande Casse
Mercredi 23 mars
Raquettes
Ce matin, nous sommes huit randonneurs au départ de Pralognan. Nous embarquons successivement sur les 2 télésièges de l’Edelweiss et du Génépi. Pour plus de confort, nous nous installons 2 par 2 afin d’avoir davantage de place avec nos raquettes attachées sur le sac à dos.
Le Foëne et la Lombarde sont au rendez-vous et nous débarquons aux Barmettes en pleines rafales.
Nous prenons le sentier habituel à droite du torrent et nous évoluons tranquillement jusqu’au lac des Vaches.
Puis, nous passons sur la gauche pour aller chercher la moraine de la Grande Casse. La montée se fait progressivement et nous nous retrouvons sur le glacier du même nom. Tout en continuant sur le plateau glacière, avec l’Epena se dressant sur notre gauche, nous trouvons un endroit abrité pour le pique-nique (cet emplacement s’appellerait « pyramide » selon le personnel des remontées).
Nous sommes juste avant la dernière montée au col de la Grande Casse situé 200 mètres plus haut.
Depuis notre belle salle à manger improvisée, nous pouvons admirer au premier plan l’Aiguille de la Vanoise, puis à l’arrière le massif de Péclet Polset… et même au loin l’Etendard et la Meige. Quelle chance : le vent a cessé ! Nous sentons même la chaleur du soleil de fin mars.
Nous redescendons dans la combe juste en dessous de la moraine, traversons le lac des Vaches bien enneigé et poursuivons la descente tout en restant sur la rive droite du torrent.
Le verre de l’amitié au bar des Barmettes suivi de la descente au moyen des deux télésièges vont clôturer cette journée
Merci à Jean-Marie pour cette belle randonnée !
Pascale
Dimanche 3 Avril 2022
Il a neigé ! Il a neigé !!! Après 4 ans sans flocons (c'est ce qu'il m'a semblé), un tapis blanc s'est déposé délicatement sur nos montagnes. Un sacré tapis d'ailleurs, puisqu'on touche à des quantités autours de 50 à 60cm sur les hauteurs du Beaufortain. Le pari d'aujourd'hui était d'en profiter sans finir "sous le tapis". Mais l'audace était de préserver le programme. L'initiation à la pente raide par ces conditions est un véritable casse tête.
A l'annonce d'un temps froid et de maigres éclaircies, nous partons à 9h, incertains, des Pars. Verrons nous le soleil ? Allons-nous nous retrouver à l'aveugle dans les nuages ou un jour gris (soyons honnêtes, les jours blanc sont souvent gris) ? Que nenni. Les sommets, au fond, sont déjà dégagés, et c'est avec un bon rythme que nous suivrons la trace menant au Col de la Charbonnière, jusqu'à bifurquer entre la Pointe de Cerdosse et le Rocher de St-Laurent. C'est ce petit collu qui sera le point de concertation pour l'objectif de la sortie.
Nous avons bien observé les conditions de neige tout au long de la montée. La combe Sud du Col du Rosset a déjà bien réchauffé et il n'y a pas de sous couche sous 2000m. La descente sera en Nord. La montée finale de la pointe de Cerdosse, magnifiquement immaculée est d'une beauté menaçante... Il nous reste le fameux couloir Nord-Est à découvrir ! La décision est prise à l'unanimité. Les échappatoires étant nombreuses, on regretterait de ne pas aller y plonger le regard.
C'est alors une traversée sous les pentes Nord qui démarre. Nous mettons un peu de distance. La trace dans la neige chaude et profonde est peu aisée. Heureusement une courte descente en peaux vient égayer cette traversée du désert. Alors, elle est bonne cette neige ??
Arrivés en haut du couloir, nous faisons à nouveau le point. Le vent a déchargé le haut du couloir. Le fond du couloir est resté à l'ombre. Pas d'accumulations en vue. Check, check, check, on lance Arnaud dedans et après 3 virages sur fond dur... Le REGAL. George et Valery suivent. J'entend à chaque fois un cri de joie une fois en bas. Je rejoins et on enchaine avec le 2e run, lui aussi fantastique.
Encore quelques beaux virages dans la combe nous sépare du refuge de la Balme où nous avons rendez-vous pour y déjeuner. Nous sommes néanmoins retardés par nos skis qui bottent sévèrement dans la polente. Les fesses au sec et les pommettes au soleil nous avalons sandwichs, tome et saucisson. Il nous reste une belle descente, la traversée de l'interminable vallon de Forand et un peu de marche pour retrouver la voiture et la tournée d'Arnaud ! On en a de la chance...
Julien
Champagny-le-Haut
Mercredi 20 avril
7 randonneurs se sont levés tôt pour la sortie de ce mercredi.
Regroupement pour 7h15 à Moutiers, puis direction Montagny-le-Haut.
Départ à 8 heures avec les raquettes attachées sur le sac. A 1470m d'altitude, il ne reste plus beaucoup de neige en ce milieu du mois d'avril.
Nous remontons le Doron de Champagny, direction le Laisonnay d'en bas. Le parcours est relativement plat et il fait beau alors ça papote dans le groupe. Quelques bouquetins broutent tranquillement sur le versant
de la montagne.Ils sont un peu loin, ils ne nous ont pas remarqués.
Et puis nous commençons à progresser sur la neige bien dure de cette fin de saison. Dans un premier
temps, nous pouvons avancer avec nos chaussures.
Mais il faut se rendre à l'évidence. Qui dit neige gelée dit aussi neige parfois glissante. Alors il est plus
prudent de chausser les raquettes. Il faudra bien pendant toute cette journée prévoir les passages avec et sans raquettes.
Quelques marmottes et marmottons viennent égayer notre parcours. Certaines ne semblent pas trop
sauvages et gambadent non loin de nous. La fin de l'hibernation est récente et elles profitent bien du
soleil présent aujourd'hui.
Nous passons ensuite au dessus du refuge de la Glière pour arriver à une petite chapelle qui sera l'arrivée de la sortie de ce jour, à 2050 m. Quelques minutes pour mettre des noms sur les sommets qui nous entourent et c'est le moment du casse-croûte. Comme d'habitude, cela se termine par le café, les chocolats et les petits gâteaux.
Nous repartons raquettes aux pieds par le même chemin qu'à l'aller. Les marmottes sont toujours là.
Laissons les se remettre en forme.
A mi-chemin du retour, nous choisissons d'enlever les raquettes, la progression pouvant se faire en
chaussures.
Il y aura bien dans quelques pentes encore un peu enneigées des petites glissades pour nous rappeler que la neige de fin de saison est parfois un peu taquine mais nous rejoignons la route du retour en pleine
forme. Les derniers kilomètres se feront d'un pied allègre pour rejoindre le parking de Champagny-le-
haut. Le ciel s'est bien couvert mais la rando est terminée. Nous prendrons au refuge voisin le pot de fin de sortie.
600 m de dénivelé, mais une quinzaine de km.
Une journée sympa
Jacky
Au Pont de La Barrieux
Mercredi 27 avril
Rando pédestre
Une tenue plus légère, un sac plus petit, la raquette est déjà loin derrière nous, mais les images
resteront. Une énième saison de randonnée montagne commence sous le soleil.
Le déplacement à l’ordre du jour s’effectuera en boucle aux environs de Granier via La Sciaz, au
départ d’Aime. Après la chapelle Bonvillard, un pont ancien sur le torrent du Cormet d’Arêches est
franchi pour la première fois par le groupe : le Pont de La Barrieux ( 1290 mt.). Le Pont du Notaire se situe 300 mt. en amont sur le même torrent. Ce qui ne change pas avec l’activité raquettes, ce sont les traditionnelles douceurs tirées du sac pour le dessert du randonneur. Dans les épingles de la piste forestière sous La Sciaz, Jean Pierre perd le groupe, quelques soient les lieux, il rencontre toujours une « charrette » pour tailler une « bavette ». Nous le retrouverons à Aime pour rafraîchir les gosiers asséchés, après cette sortie de 15 Km et 670 mt. de dénivelée cumulée, rondement menée sous un franc soleil printanier.
Claude
Le recette des Boulettes de Fruits
Dimanche 1er Mai
Pour la Boulettes aux fruits, les ingrédients sont simple à trouver. Il vous faut une Aiguille du Fruit bien fraiche et des boulettes de qualité. Le secret d’une préparation réussie réside dans la réalisation.
On ne maitrise la Boulette de Fruit qu’avec l’acharnement de l’entrainement. La préparation de la sortie est la première clé. Il faudra choisir un morceau de pente esthétique et facilement accessible. On tirera de la fierté à chausser sans porter.
La sortie démarre sur du blanc, ni trop tôt, ni trop tard. Tout doit être fait dans la mesure et l’équilibre. Une courte approche réchauffe à feu doux et déjà un soupçon de descente se profile. On réserve les peaux sous la veste, descendre 100m et on remet les peaux sous la casserole.
L’avancée est ensuite rapide. Attention à contrôler le feu car nous arrivons au pieds du mur en moins d’une heure. Chacun sa sauce, ce n’est pas très important pour le moment.
A ce stade, mettre le plus gros brûleur en tête et découper la pente en environs 70 conversions et mettre à mijoter entre 35 et 40°. La viande devrait suer abondament, inutile de garder le jus. Votre préparation devrait également commencer à se colorer si vous n’avez pas mis suffisamment de crème.
Enfin, pour arriver en tout haut il vous faudra mettre les pointes sous les pieds quand le mélange se raidit. Pas longtemps : une dizaine de minutes tout au plus.
Vous êtes en haut ! On peut prendre une petite pause bien méritée : Le mélange ne risque pas de se sauver par dessus le bord. Si vous avez tenu jusque là vous pouvez vous récompenser avec un petit coup d’eau de vie, mais on ne se réjouit pas trop vite. Il reste la moitié du chemin et la suite est cruciale.
Vous avez du observer plusieurs choses pendant la montée : l’aspect de la pente est tantôt raide, tantôt d’aspect moelleux, tantôt grumeleux. Ce sont tous des pièges à affronter.
Pour commencer, battre la raideur avec de l’engagement. Il faut se lancer, il n’y a que le premier coup de cuillère qui est difficile.
Puis continuer à battre du fouet, garder le rythme et allonger les courbes. Cela permet de passer au travers de la suite : une zone lisse de la préparation qui semble douce, moelleuse, presque poudreuse diront nous, mais qui en réalité est dure et figée.
Si vous êtes malin, vous pourrez laisser cette partie de côté et vous attaquer aux grumeaux juste à côté. Ces grumeaux sont très important puisqu’ils sont la base des boulettes qui nous intéresse.
A ce stade, si vous avez bien géré votre cuisson, les petits grumeaux s’écrasent facilement et les boulettes plus grosse ont déjà ramolli. A ce moment, prenez la spatule à bras le corps et battez le mélange de toutes vos forces. Un geste précis et puissant vous fera passer au travers et vous pourrez alors profiter d’une pente délicatement fluide et onctueuse, récompense de votre persévérance dans la réalisation d’une parfaite fricassée de Boulettes de Fruit.
En bonus, vous pourrez déguster ce délicieux met avec une petite bière au soleil entre amis.
Julien
Autour de Pussy
Mercredi 4 mai
Rando pédestre
Sur proposition d’André (guide du jour), le groupe de dix personnes monte doucement à travers les murettes en pierres sèches d’un ancien sentier réhabilité.
Partis à la fraîche de Feissonnet (410 mt.) en direction de Pussy, la sente raide nous conduit au dessus de la cascade impressionnante du Torrent de Pussy. Au dessus de La Croix, le cheminement emprunte le parcours raide du Kilomètre Vertical de Pussy. Arrivés à Plan Biollay (1220 mt.), nous bifurquons vers Pierre Grosse et La Mouche. Sur conseil d’une habitante, le retour se fera par un sentier refait zigzagant dans la barre rocheuse de « La Rochette », admiratifs du travail effectué sur les murets de soutènement du chemin et ses déblaiements. Sacré André, dans tous les lieux traversés une connaissance était présente pour l’interpeller...
60 ans de fidélité au club alpin nouent des contacts.
Claude
Vallée du Morel
Mercredi 11 mai
Rando pédestre
Cette belle journée de printemps a attiré du monde. Nous sommes 15 à participer à la sortie proposée par Annick dans la vallée du Morel. Beaucoup ont déjà sorti le pantacourt ou le short.
Sur le circuit proposé, il faudra veiller à éviter que quelques orties ne viennent chatouiller les mollets.
Départ de Doucy et direction le tunnel du Morel. Une descente pour commencer ce n'est pas fréquent, mais cela permet de se préparer en douceur pour une sortie qui s'annonce bien ensoleillée et avec un peu de pentes raides.
Nous atteignons rapidement l'entrée de cette construction creusée sur près d'un kilomètre et faite pour canaliser le torrent dont les crues et l'érosion pouvaient être redoutables pour les communes en contrebas.
Le groupe repart dans la forêt et trouve sur son chemin les vestiges d'un petit moulin, visiblement à
l'abandon depuis bien longtemps. Il reste encore une petite roue à aubes qui faisait fonctionner une scie verticale. Toutes deux sont en mauvais état, mais nous constatons que le bâtiment bénéficie de
restaurations récentes.
Nous remontons le cours du Morel et après l'avoir traversé, nous rejoignons Le Reignier. Pendant quelques hectomètres, la progression se fera sur route goudronnée jusqu'à Le Villaret.
Puis nous rejoignons Le Meiller et ensuite Quarante Planes. Le parcours en forêt nous aura donné
l'occasion de faire un peu de gymnastique à cause de plusieurs arbres tombés en travers du chemin.
Le cafiste a suffisamment de souplesse pour passer par dessus ou par dessous. Il n'y aura pas une
égratignure.
Puis, après des petites pentes raides, nous rejoignons Les Charmettes, objectif de ce jour.
Nous trouvons un peu plus haut un petit bâtiment abandonné avec de vieilles planches couchées le long des murs qui nous servirons de bancs pour la pause repas. Les connaisseurs essaieront de retrouver les noms des montagnes, sommets ou cols qui nous entourent. C'est toujours instructif.
Nous terminerons notre parcours en descendant tout droit jusqu'au Cretet sur la crête au dessus de Doucy.
Retour plein sud jusqu'à Doucy et la boucle est bouclée.
Annick étant la locale de l'étape invite le groupe à prendre le pot de l'amitié chez elle.
Un grand merci pour cette rando et pour son accueil.
Un peu plus de 800 m de dénivelé pour une quinzaine de kilomètres. Tranquille.
Jacky
Mont Outhéran
Mercredi 18 mai
Rando pédestre
Sortie un peu loin, mais pas pour rien Au parking du foyer du ski de fond du Désert d’Entremont, la température affiche déjà un 21°
malgré l’altitude (1170 mt.), 1,5 Km. de goudron au soleil s’ impose avant le sentier balisé nous conduisant au Mont Outhéran (1680mt.).
Au dessus du restaurant « Les Bruyères », le cheminement en boucle jusqu’au Col du Mollard sera ombragé. Au Col du Grapillon, le groupe part plein sud sur la Pt. de La Cochette (1610mt.) avec sa vue étendue au Grand Som, et la Croix de Belledonne. De retour en arrière en prenant la direction du nord, la sente montante vient mourir sur le piton sud du Mont Outhéran. Une sangle (petite sentier) surplombant de 80 mt. les prairies, nous conduit au pied du Pas du Cuert. Les bâtons attachés au sac, les 2 mains sorties des poches, sur 100 mt. de dénivelée il faudra s’accrocher au relief, entre rochers et banquettes herbeuses. A la croix du sommet, le regard sur 360° embrasse le Mont Blanc, aux Monts du Bugey sans oublier au loin le Pic de l’Etendard. Après un bon casse-
croûte afin de noyer nos émotions de la montée, le retour sur le plateau s’effectue entre lapiaz et dolines où stagne encore de la neige de l’hiver. Après la cabane du Berger, la sente descendant intelligemment à travers la falaise calcaire, nous ramène au parking via le Col du Mollard.
Au Bar du Col du Granier, nous levons « Les Coudes » à cette sortie où toutes les variétés de la montagne en été ont été côtoyées.
Claude
Pente raide 2022, l'épilogue
Dimanche 22 Mai
Alors que d'ordinaire la saison de ski s'arrête courant Juin, souvent par lassitude de skier sur de la soupe plus que par le manque de neige, cette année, nous traquons les derniers carré d'or blanc avant la fin Mai.
Il est 7h, nous sommes sur le parking du Fahrenheit 7 à Val Thorens, le 22 Mai d'une année avare en précipitations et généreuse en soleil. Sous nos yeux interdits se dresse le Roc des Saints Pères, plus roc que neige avec son manteau d'hiver en lambeaux.
L'équipe ? Nous somme toujours cette bande de bras-cassés qui cherchons les pires conditions de ski de la saison. Aujourd'hui je suis accompagné de fidèles : Marion, Edouard, Yves et Mika. Edouard est encore malade. Nous partons tout de même, incertains des conditions.
Après 100m à plat il faut déjà mettre les skis sur l'épaule pour marcher sur la route et c'est par alternance de peaux et de marche que nous remontons la combe de Thorens.
Arrivés au pied du couloir la pente se redresse. On y fait une pause et l'on prend la température du groupe. La fièvre d'Edouard remonte. Cette fois c'est du sérieux. Il redescend en nous avouant qu'il est venu s'assurer qu'on ne fera pas sans lui, le couloir voisin du notre dont il a tant envie.
Pour nous autres, le couloir semble praticable. Seule une portion d'une cinquantaine de mètres est déneigée et sera à gravir à pieds.
Quelques conversions plus tard nous chaussons crampons et casques et partons à l'ascension de ce beau corridor entre neige et roches. La grimpe est cadencée par Mika qui égayera la montée en choisissant un itinéraire qui nous fera passer par quelques mètres de glace vive, histoire de sortir le piolet.
La sortie au sommet du couloir est raide, environs 45°, comme le génépi d'Yves. Quelques derniers pas en mixte nous amènent au sommet du Roc, juste à l'heure de la restauration. La petite collation à 3472 mètres est très appréciée.
Tout cela promet une descente à la fois technique et ludique. Coupés, dérapés, sautés, la recette prend et l'on profite de chacun des derniers virages de l'année dans cette polenta plus que limite. Même le kilomètre de plat à faire à pieds pour rejoindre la voiture ne nous abattra pas. On a skié tout ce qu'on a pu et l'on rangera les skis sans aucun regrets ! 2023, on t'attend.
Julien
Week-end sur les sangles de Chartreuse
21 et 22 mai 2022
Rando alpine
A la découverte d'un nouveau passage qui permette de sortir par cette belle falaise qui borde l'est du massif de la Chartreuse.
Cette fois-ci, c'est par la combe Barbouze sous le dôme de Bellefond que nous voulons rejoindre le plateau du massif. Ces cirques qui alternent rochers et vires herbeuses sont toujours aussi impressionnants et agréables à parcourir.
Quelques passages équipés, deux beaux sangles et deux sommets plus tard, nous redescendons.
Il est tard, la journée a été longue. Il reste à monter les tentes et à déguster le fabuleux repas préparé par Josette. Il y a de quoi inviter des passants mais il fait nuit et personne ne passe plus au col de Marcieu donc nous festoyons seuls !
Nuit assez bonne et récupératrice. Cette deuxième journée sera plus simple. Après un petit déjeuner au pied de la paroi, avec une vue imprenable sur Belledonne, nous sillonnons le sangle de l'Aulp du Seuil dans son intégralité en passant par le magnifique passage de la tour Isabelle et un aperçu sur la non moins magnifique arche des miracles.
Encore un superbe week-end avec nos compagnons du Gum's.
La Belle Etoile (Albertville)
Mercredi 8 juin
Rando pédestre
Voilà une éternité que personnellement je ne l’ai gravie, bonne idée merci Jean Marie.
Chaque fois que je passais à Albertville, je me disais qu’il fallait bien que j’y retourne un jour, et nous voici parti en cette veille de l’ascension pour randonner sur ce splendide belvédère.
Evidemment, comme toujours, dans ces massifs cela dénivelle tout de suite avec de fort pourcentage (départ en forêt au site des anciennes carrières)
Après une montée très raide en forêt, nous atteignons le plan Langot, ensuite le chemin et moins raide, mais présente quelque passage en « arête » avec un peu de vide de part et d’autre, mais surtout avec une vue sur Albertville et le départ de la vallée de la Tarentaise, le Grand Arc et pour ceux qui veulent plus de description il faut juste monter voir avec une bonne appli de reconnaissance des montagnes.
Au sommet, après les quelques photos d’usage prise par notre photographe Pascale, en raison d’un vent froid nous descendons faire une pause, casse-croûte à la croix de Perisset, nous rejoignons le collet de Tamié par un très beau chemin sur la face ouest et de la Belle Etoile. Le sentier botanique nous ramène à la voiture par le lieu-dit les Roches.
Très bonne journée avec un dénivelé positif de 1050 m , un temps superbe malgré la bise un peu froide au sommet
Jacques
En étoile dans les Hurtières
14-16 Juin 2022
Trek
Jour 1
Nous partons de bon matin pour trois jours dans les Hurtières. La météo nous prévoit du beau temps pendant tout le séjour. C'est déjà une bonne nouvelle.
Après un parcours sans encombres, conduits de main de maître par Jacques, nous nous arrêtons au parking Teppe Verte qui sera le point de départ pour notre groupe de 9 randonneurs.
Nous montons régulièrement jusqu'au chalet d'Arbaretan sous un ardent soleil et ma poche à eau sera très régulièrement sollicitée. Les paysages sont superbes, mais il n'y a pas vraiment d'ombre.
L'objectif d'aujourd'hui est la pointe de Rognier.
Après avoir franchi le col de la Perche, le sentier étroit devient bien raide.
Je laisserai mes bâtons sur un coté du chemin car certains passages nécessitent de poser les mains. Nous arrivons enfin à la grande croix sur le sommet. Nous pouvons faire la pause repas.
Descente par le même chemin. J'en profite pour récupérer mes bâtons. J en aurai besoin car après des passages de désescalade plutôt ludiques, nous empruntons un couloir raide et pierreux qui nécessite d'être prudent.
Un premier groupe s'engage doucement . Il faut éviter de glisser ou de faire tomber des pierres sur les randonneurs en aval. Après quelques minutes d'une descente où chacun est attentif, la voie est libre et le deuxième groupe peut s'engager. Finalement, tout ce passe bien. Nous progressons jusqu'au Col d'Arbateran pour emprunter ensuite la crête des Mollards. Le passage au sommet du Grand Chat nous aura fait remonter d'un centaine de mètres.
C'est enfin la descente vers le col du Champet et le retour aux véhicules.
950m et 12 km
Nous rejoignons le gîte « Au pied du mur » qui sera notre camp de base pour cette sortie.
Certains courageux et courageuses feront des heures supplémentaires en allant sur la falaise équipée pour l'escalade qui se trouve à deux pas du gîte. Après un excellent repas, nous nous préparons à une bonne nuit réparatrice demain, il fera beau.
Jacky
Jour 2
Nous nous retrouvons autour d'un petit déjeuner copieux agrémenté de viennoiseries. La météo est incertaine, notre hôte est rassurant, vu les nuages et le sens du vent, pas d'orage en vue avant la fin de la journée... Objectif maintenu, direction le col de Montfosset par les Balmettes.
Tous dans le véhicule de Jacques et nous voici partis pour Saint Colomban des Villards, puis par une route forestière étroite, nous rejoignons le point de départ de notre randonnée « Les prés du rivage » altitude 1741 m.
Après avoir traversé le Torrent des Croix, nous remontons en rive droite par un large vallon qui permet d’accéder au lac des Balmettes (2196m). Le lieu est magnifique, envie de mettre les pieds dans l'eau, mais est-ce bien le moment ? La pause sera de courte durée car le temps est lourd et orageux, si nous devons continuer c'est maintenant.
Et nous voilà repartis sur une pente plus sévère et dans un univers de plus en plus minéral, nous franchissons un ou deux petits névés. Arrivés au col des Balmettes à 2438 m nous sommes récompensés de nos efforts par la beauté du paysage sauvage : envie de poursuivre jusqu'au col du Villonet mais, l'orage menace et ce ne serait pas raisonnable.
Nous redescendons donc au bord du lac pour la pause pique-nique... et ne trainerons pas pour rejoindre la voiture.
Malgré le temps orageux nous aurons parcouru 750 m de dénivelé et 8 km.
La journée n'est pas terminée et il fait chaud : passage au gîte, vite les maillots de bain et en route pour le lac bleu de St Rémy des Hurtières, après un passage dans l'eau plus ou moins sportif... farniente sur la pelouse.
A l'heure de l'apéro, Claude sera encore très en forme pour entrainer Pascale dans un rock endiablé (cf. vidéo)
Merci à Jacques pour cette seconde journée menée de main de maitre malgré la menace de l'orage.
Marie-Do
Jour 3
Après le petit déjeuner, nous prenons la route de Saint Rémy de Maurienne puis la route forestière de la Frèche sur 9 km. A la fin de cette route goudronnée, arrêt au parking de Verrat à 1160 m. Nous prenons à pied la route de gauche dans la forêt puis un sentier raide , balisé en jaune, en direction du col de la Frèche que l'on doit atteindre en 3 heures. Ce sentier longe le ruisseau de la Frèche . A la sortie de la forêt, la vue se dégage sur le massif de la Lauzière. Une petite pause dans un beau cirque nous permet de remplir nos gourdes au ruisseau ; nous laissons ensuite le chemin de droite qui va vers le lac de la Frèche pour nous diriger, à gauche, vers le col.
Très belle vue depuis celui ci sur le massif de la Chartreuse, la pointe de la Frèche, Grosse Tête, une
partie du chemin que nous avons emprunté le premier jour... Certains d'entre nous font un peu d'escalade facile sur un rocher dominant le col.
Après la pause , nous empruntons un sentier sur la droite , un peu aérien, pour aller vers le col d'Arpingon à 2276m. Pause déjeuner au col pour se reposer et admirer la vue panoramique ( le Bellachat, les Grands Moulins, le mont du Chat...).
Comme les jours précédents, café et génépi sont bien appréciés.
C'est ensuite la descente par un sentier assez raide. Quelques uns s'amusent à descendre en ramasse un petit névé, ce qui vaut parfois une belle chute heureusement sans gravité...
Nous descendons dans une magnifique prairie verte et rose du fait des nombreux rhododendrons. Belle vue, sur la droite, sur le massif de gros Miceau, avant de retrouver une route forestière qui nous permet de rejoindre le véhicule de Jacques et de terminer ainsi notre boucle.
Belle randonnée de 1200m de dénivelé et de 12 km , très bien organisée et menée par Jacques avec un très beau temps.
C'est ensuite le retour sur Moutiers, en s'arrêtant pour prendre un verre et terminer ainsi ces trois jours de randonnée qui nous ont enchantés.
Pierre
Traversée des arêtes de l'Etale
15 juin 2022
Rando alpine
Une destination isolée,
Une journée sans croiser personne,
Un bon dénivelé,
Un chamois en compagnon de virée,
Une arête avec quelques passages exposés,
Quelques pas de désescalade,
Un panorama 360° superbe,
Une équipe enjouée et prête à tout,
Une petite bière fraîche pour conclure.
Tous les ingrédients d'une journée de randonnée alpine comme on les aime et comme on les voudrait toutes.
Emilie
Traversée Vallonnet - Grand Bec depuis le Plan des Gouilles
Dimanche 26 juin
Alpinisme rocheux et glaciaire
Grand Perron des Encombres
Mercredi 29 juin Mercredi 29 juin 2022
Ce mercredi, au programme, le Grand Perron des Encombres par l’arête Nord.
Pour préparer cet itinéraire que j’avais déjà parcouru il y a plusieurs années en collective avec le CAF, je n’ai pas trouvé de descriptif précis. Alors, nous nous sommes contentés d’interpréter la carte IGN et d’avoir recours à mes souvenirs.
Nous étions 13 au départ du parking de Caseblanche (1855m), au fin fond de cette longue vallée des
Encombres. Passage par le lieudit Maubec puis montée dans les alpages encore bien humides vu la
pluie tombée les jours précédents, en zigzagant sur (ou à coté !) d’une vague sente, vers le col des
Parchets (2505m).
Là, devant nous une arête dont le départ semble un peu compliqué. Après quelques observations,
certains préfèrent renoncer et partent, avec Claude, pour rejoindre une sente en contrebas de cette
arête et qui débouche sur le sentier de la voie normale à 2350m.
Nous sommes 6 à attaquer cette arête nord. Finalement, après une courte traversée en terrain un
peu glissant, nous trouvons un passage relativement facile pour les « chamois » que nous sommes.
Nous suivrons ensuite cette arête, tantôt sur le fil, tantôt sur la gauche, entre pentes herbeuses,
éboulis, passages rocheux.
Et grosse déception, pas un bouquetin sur ces pentes qui normalement sont le repaire des grands
males. Juste quelques chamois au loin et un vol de vautours qui passent au-dessus de nos têtes.
Le sommet est atteint. La vue est magnifique avec quelques nuages qui nous masquent parfois les
sommets environnants allant du massif du Mont Blanc au nord et le massif des Ecrins au sud, belle
vue sur la Maurienne…
La descente se fera par le sentier normal qui passe par le Col des Encombres, frontière entre la
Tarentaise et la Maurienne.
Au passage, quand même, une harde de jeunes bouquetins et un festival de fleurs comme nous en
voyons cette année !
En résumé, c’est une magnifique randonnée, offrant des paysages très variés et les bouquetins sont
toujours au rendez-vous !
Annick
Week-end en Haute Maurienne
2 et 3 juillet 2022
Rando alpine
Quoi de mieux par ces températures que d'aller passer un peu de temps au dessus de 3000 m ?
C'est en tout cas l'endroit où l'on espérait avoir un peu de fraîcheur en ce week-end caniculaire.
Jolie randonnée du premier jour pour aller sur l'Ouille du midi (3072m) en passant par l'Ouille Moutta. Il y a beaucoup de sommets qui se nomment Ouille en haute Tarentaise. Le livre de Jean-Philippe Buord nous apprend que c'est une ancienne forme de patois pour désigner « l'aiguille ».
Panorama superbe au sommet. Contraste verdure, rochers noires et glaciers saisissant.
Peu à peu pendant notre descente, se dévoile notre objectif du lendemain : l'Albaron. Du refuge des Evettes, la vue est globale et sans appel.
Que faire lorsqu'on se retrouve face à un paysage de fin septembre début juillet ???
Et ben on glisse vers le plan B voire le C.
Pour nous, se sera la Pointe Francesetti. Pourquoi ? Parce que c'est le dernier glacier encore en état de nous accueillir ! Nous, comme tous les désemparés qui pensaient également gravir l'Albaron. On ne sera donc pas seul au monde demain !!
2ème jour : la Pointe Francesetti (3425m).
Très très bon lot de consolation. Très belle course avec son débouché exceptionnel sur le lac glaciaire du Grand Méan, le rendez-vous avec les bouquetins du coin, le glacier du Grand Méan plus très beau mais suffisamment en état pour qu'on le traverse en sécurité, un couloir en neige tout juste ce qu'il faut en portance, quelques crevasses masquées que nos pieds ne sauront éviter et un final tout en éboulis de Gneiss. Grandiose. Panorama 360.
Encore une fois on en aura pris plein la vue....
Emilie
Tour de la Pointe de l'Echelle
6 au 8 juillet 2022
Claude nous a préparé une jolie boucle en Vanoise qui consiste à effectuer en 3 jours le tour de la Pointe de l’Echelle.
1 er jour : mercredi 6 juillet
Nous partons du Pont de la Pêche à 8h30 pour nous rendre au col de Chavière. C’est une longue traversée ascendante au cours de laquelle nous laissons l’alpage de Ritort à notre gauche puis le refuge de Péclet Polset sur la droite. Ensuite, la pente se redresse et nous gagnons rapidement de l’altitude. Nous arrivons au passage où une multitude de cairns se dressent devant nous. La partie sommitale du sentier est très minérale, et raide. Nous pique niquons au col, à l’abri du vent. Puis nous descendons côté Maurienne et nous nous installons près du lac de la Partie, situé sur notre gauche. Quelques chaussures sont quittées rapidement et hop un petit bain de pied est très apprécié, dans ce lac un peu à l’écart du sentier.
Nous reprenons notre chemin qui présente une descente très escarpée. Il nous amène au vallon de l’Orgère. C’est un très beau vallon verdoyant où nous admirons des anciennes maisons restaurées, façades en pierre et toits de lauzes. Nous dormons au refuge de l’Orgère où nous avons été très bien accueillis. Ce refuge est accessible en voiture depuis Modane.
C’est une belle randonnée de 15 kms avec 1 050 mètres de dénivelé.
Pascale
2e jour : Jeudi 7 juillet
Départ du refuge de l'Orgère à 8 heures. Le repas de la veille fût copieux, alors nous voilà plein d'énergie pour cette belle journée qui nous prévoit un joli dénivelé.
Nous commençons par quelques hectomètres de chemin plat, ce qui nous permet de nous échauffer.
Après le franchissement d'une petite passerelle pour traverser un torrent, nous attaquons les lacets qui vont mener le groupe au col de la Masse. La montée sera longue, alors chacun prend son rythme.
Arrivés au col, direction le rateau d'Aussois. En chemin, nous décidons d'alléger au maximum nos sacs. Les affaires seront récupérées au retour. Il reste encore un bon 200 m de dénivelé et une bonne partie se fera dans des passages rocheux nécessitant parfois de mettre les mains. Mais nous atteignons ce sommet à 3 128 m.
Le repas sera pris dans ce décor très minéral. Il est l'heure de repartir. Nous récupérons au passage ce que nous avions momentanément abandonné.
Ainsi lestés, la descente se fait tranquillement. Au loin, le lac de Plan d'Amont apparaît, mais les réserves d'eau semblent manquer un peu en ces périodes de canicules.
Un peu plus bas, quelques bouquetins apparaissent. Nous les observons autant qu'ils nous observent, et ils ne semblent pas perturbés par notre présence. Ils passent paisiblement leur chemin et nous continuons le notre. Il faut rejoindre le refuge du Fond d'Aussois, hébergement de ce soir.
Presque 1 300 m de dénivelé et un sommet à 3 128 m.
Une belle sortie.
Jacky
3 ème jour : vendredi 8 juillet
Dernier matin en Maurienne ( refuge du Fond d’Aussois ), le sac à dos plus léger,le groupe chauffé par le soleil de 08H00 s’élance doucement vers le sommet du jour : la Pointe de l’Observatoire à 3016 mt.
La montée sous le Col d’Aussois est raide, la petite colonne s’effiloche. Au col (2914 mt.) les besaces sont déposées, et les épaules allégées nous « attaquons » notre 3 000. Du sommet la vue plonge dans l’austère et abrupte face W., alors que l’ascension est débonnaire par le coté E.
De retour au col, « notre 2ème 3.000 mt. accroché », nous basculons dans le verdoyant vallon de la Rosoire et croisons 6 chamois en file indienne, remontant sous Roche Chevrière. Au chalet de la Rosoire mauvaise surprise : nous remontons de 200 mt.+ vers le cirque du Génépy et la pause casse croûte. Par le sentier balcon en montagnes russes, nous rejoignons Montaimont et les véhicules. 46 Km. et 3400 mt+ cumulés en 3 jours !!! une bonne bière fera digérer tout ça.
Claude
Autour du roc des eaux noires – 20 juillet 2022
Petit comité restreint pour cette magnifique balade que nous propose Jean-Marie puisque nous ne sommes que 3 à braver la chaleur de ce mercredi là.
Départ de Pralognan pour le col rouge, ses terres et rochers couleurs ocres qui nous transportent dans une ambiance digne d'un western.
Le reste de la montée se fera hors sentier dans un chaos de rochers d'abord sur l'arête que nous suivont jusqu'à l'antenne des secours de montagne puis pour redescendre sur le 4ème lac du Mont Coua et remontée sur le col des fonds. Le cadre est sauvage, splendide et isolé. Pas un randonneur et pas une bête ne viendra perturber notre randonnée.
La descente ne restera pas dans les annales. Raide, dré dans l'pentu, cailloux roulants, bref, le cocktail de ce que l'on aime pas trop et pour lequel il faut redoubler d'attention.
Petit pique nique au bord d'un lac dès la verdure retrouvée. Il ne nous reste plus qu'à redescendre sur le sentier principal de la montée au refuge Péclet pour retrouver la « civilisation » estivale.
Bel itinéraire, chouette compagnie, beaux paysages..... Très belle journée !
Emilie
Sous les glaciers du Dôme de La Sache
Mercredi 27 juillet
La randonnée de ce mercredi, s’effectue dans la fraîcheur sous le Dôme de La Sache et ses glaciers.
Après un échauffement le long du plan d’eau des Brévières, le sentier monte dans la verdure à proximité de la cascade du Nant Blanc. A 2320 mt. le groupe s’arrête sous le glacier de La Savinaz, là où la langue terminale s’échouait sur la carte I.G.N. de 1991. Quelques courageux attaquent la moraine en direction du glacier de La Martin, et à travers les nuages aperçoivent la jonction des 2 glaciers très crevassés, mais encore d’ une belle épaisseur dans cette zone très raide.
Pour le retour, nous empruntons le sentier balcon en direction de La Combe de La Sache, très fréquenté en cette période, et le passage à l’ombre dans le bois de La sache. A l’arrivée ne perdons pas les bonnes habitudes : une levée de coude pour arroser ces 950 mt.+ et 13 Km arpentés.
Claude
3 Jours sur les arêtes des balcons Est du Vercors
du 5 au 7 août 2022
Rando alpine
Ces falaises des balcons Est du Vercors sont toujours aussi impressionnantes. Nous les avons partiellement sillonnées durant ces 3 jours.
Le premier jour en montant sur le Moucherotte par les vires du Ranc de Malhivert
Le second jour par la crête des Agnelons. On remet les arêtes du Gerbier à une prochaine virée.
Le troisième jour jusqu'à la Grande Moucherolle par le col des deux sœurs et en boucle par le pas de la Balme
Malgré les chaleurs et le manque de pluie de cet effroyable été, le Vercors nous offre des paysages splendides et le pratiquer par des sentiers moins courus accentue son côté sauvage.
Magnifique petit coin de bivouac que nous envahirons deux soirs de suite au dépend de jeunes fêtards !
Dernière sortie partagée Yves ; derniers très beaux souvenirs dans ce magnifique Vercors, avec toi.
Emilie
Pic de l’Etendard
6 et 8 août
Tout d’abord merci à Patrick qui a accepté de prendre en charge cette sortie que nous souhaitions, à quelques-uns refaire, dans de meilleures conditions qu’en 2017 (brouillard, humidité …ophtalmies pour certains à la sortie).
Nous n’étions effectivement que quelques-uns, 4 en tout et pour tout !
Donc départ samedi après-midi, sans petite variante, pour nous ménager pour le lendemain.
Arrivée au refuge : pas beaucoup d’alpinistes mais de nombreuses familles. Questions de la gardienne sur notre destination : le pic de l’Etendard par le col de la Cochette et l’arête
jusqu’au col de la Barbarate.
Réponse inquiétante : personne ne l’a fait cette année sauf un guide avec un client qui a fait demi -tour !
Mais il me semble qu’elle était rassurée par notre barda ! Repas fait maison et bio, petite aubade par 2 jeunes musiciens et dodo. Réveil à 3h30 et départ vers 4h. L’encadrant ayant bien repéré le départ, il n’y a pas eu de Pb pour trouver le chemin même qu’avec 3 frontales opérationnelles. Et nous étions bien les seuls sur ces vastes plateaux !
Equipement d’alpi juste au lever du jour et lent cheminement vers le col de la Cochette, chacun à son
rythme, en essayant de ne pas perdre de vue le cheminement du patron. Encordement au pied du col de la Cochette et nous voilà partis pour prendre les arêtes et tracer au mieux (sans oser toujours prendre le fil de l’arrête comme le soulignait une participante !)
Malgré le soleil et la visibilité, la grimpée est quand même fatigante et longue. Voyant le temps passer et le dernier passage sur le glacier sommital bien bleu et l’arête rocheuse terminale un peu plus étroite et délitée, nous avons sagement décidé de nous arrêter de grimper à 10h30.
Et cela d’autant plus que dans la montée, nous avons entendu un gros ‘boom’ comme une chute de pierres qui venait de très loin (peut-être de l’autre coté des crêtes du Grand Sauvage) qui nous a mis en alerte.
Sans avoir fixé d’objectif nous avons pu atteindre le col de la Barbarate (3220m) et choisir le meilleur
moment pour entamer la decsente sur le glacier. Bien nous a pris, car la descente a été longue et fatigante à cheminer et à zigzaguer sur le glacier traversé par de nombreux petits ruisseaux. Même si une petite bière et un encas maison au refuge ont été les bienvenus, il a fallu digérer le reste du parcours.
Belle journée, bonne ambiance, merci encore à toute la petite équipe.
Jean-Marie
Petit tour de la Vallaisonnay à Champagny
Mercredi 10 août
Rando pédestre
Départ à 7h30 de Moutiers de 13 candidats pour une petite boucle à Champagny que j’avais intitulée :
« petit tour de la Vallaisonnay »à défaut de trouver un itinéraire officiellement dénommé
Et la pause repas après le passage de la Grassaz ( !!!) à 2730m a encore donné lieu à des échanges nourris : col de la Grassaz, traverse des Aimes, Tuf de la Grassaz ….
Mais la balade était maitrisée par une reconnaissance préalable, et attention à ne pas quitter la tracepréenregistrée !
Donc départ tranquille, mais d’un pas décidé, du Laisonnay d’en Haut, le long de la cascade du Py avec encore un peu de fraicheur.
Inspection des travaux de rénovation et d’agrandissement en cours au refuge de Plaissance par certainsencadrants présents (quand pourra-t-on y reloger pour envisager d’autres boucles ? Pointe des Chardes, col de Roche Noire… ) En attendant belle montée vers le premier replat des Essérieux qui a permis au groupe de se reconstituer. Poursuite vers Plan Séry, bien sec, même avec la présence de quelques touffes de linaigrettes.
Direction col du Plan Séry, petit détour (hors trace enregistrée !) pour admirer le parterre d’edelweiss au
point le plus culminant (2610m). Petite redescente hors pistes pour rechercher les passages dans les
pierriers. Heureusement quelques cairns bien placés permettent de suivre le cheminement le moins casse-pattes. De petits groupes bien encadrés se sont constitués pour progresser chacun à son rythme pour aboutir à l’heure bien choisie (12h30) au passage sans nom.
Je ne vous donnerai pas de détails sur la suite immédiate !
Même bien installés sur les tufs, il a bien fallu envisager la longue descente. Surtout que pour contenter tout le monde, il a encore fallu gravir le dôme sans nom (27750m) pour atteindre les 1200m de dénivelé positif annoncés (même si certain étaient déjà à plus de 1300m !)
Donc longue descente, chacun à son rythme, car pour quelques-uns la fatigue musculaire commençait à se sentir (moitié des 17km du circuit)
Regroupement pieux à la chapelle, et puis retour par la piste avec l’objectif pour certains de se tremper les pieds le plus vite possible dans les eaux du Py. Et ce fut bien le cas pour 4 courageux pendant que le restant la troupe n’avait qu’une hâte de déposer leurs chaussures et à se préparer à déguster les cookies promise par J deux heures avant.
Merci à toute l’équipe !
Jean-Marie
Aiguille de la Grande Sassière
Lundi 15 août
Rando alpine
Nous sommes 9 pour cette sortie Alpi, que l’on fait sans équipement particulier car nous restons sur le sentier jusqu'au sommet.
Très belle journée pour gravir les 3747 m du 4éme sommet de la Savoie après La Grande Casse (3855m), le Mont Pourri (3779 m) et le Charbonnel (3752 m).
1481 mètres de dénivelé positif sans difficulté, un des 3000 m les plus facile à réaliser en Savoie.
Très beau panorama du sommet ou nous avons sorti le casse-croûte du sac avant la descente par le même itinéraire.
Nous terminons notre journée à Sainte Foy au Monal pour étancher notre soif de sommet.
Tour des Oeillasses
Mercredi 18 août
Rando pédestre
Depuis quelques temps, j’avais envie de refaire ce tour que j’avais effectué il y a for longtemps, en passant par les couloirs au-dessus de ce magnifique sommet au-dessus de Sainte Foy Tarentaise.
Le temps ne s’annonçant pas terrible avec des nuages, de la pluie annoncée dans l’après midi et des orages en fin de journée, j’avais un peu modifié le programme. Je pensais que peu de personnes seraient intéressées. Mais non, 15 inscrits ! Nous accueillons une nouvelle recrue qui fait bien baisser la moyenne d’âge du groupe.
Départ du parking Pierre Giret à 1750m, nous montons par un sentier tranquille jusqu’à la Vacherie d’en Haut. De là, nous bifurquons sur une sente qui surplombe le vallon du Ruitor, ponctuée de cairns jusqu’au lac Verdet puis le lac Longet.
J’avais ensuite prévu de rejoindre la lac du Petit par un sentier bien tracé sur la carte, puis de monter
en aller-retour jusqu’au col du Tachuy.
Mais, en regardant vers le haut, les belles pointes des Oeillasses nous attiraient et nous donnaient envie d’aller y voir de plus près ! Après concertation avec les autres encadrants (nous étions quand même 4 !) nous décidons finalement de tenter le tour par le haut en passant dans les combes pierreuses !
Les participants les moins affutés se retrouvent bien encadrés et nous gagnons le col sur la frontière italienne à 2800m, en nous frayant un chemin au milieu des rochers et des pentes herbeuses un peu
raides.
Valérie, Eric et Fabienne qui nous devancent, se retrouvent près d’une tribu de vautours fauves, les dérangeant dans leur repas (il est presque midi !). Les rapaces s’envolent à leur approche et passent au ras de nos têtes, superbe spectacle !
Le col atteint, tout le monde est heureux (ou presque) d’être au point le plus haut de notre balade.
Le temps est couvert mais pas de pluie. Le piquenique est pris rapidement, sans oublier quand même le réconfort d’une petite rasade de génépi !
La descente jusqu’au col du Tachuy est encore très caillouteuse, quelques rares cairns nous aident dans le cheminement, puis nous rejoignons le sentier qui descend par le Lac du Petit jusqu’au vallon du Ruitor. Le temps est menaçant mais on reste au sec.
Une bonne bière au refuge du Ruitor nous permet de reprendre des forces pour la fin de la
randonnée avec un retour au parking.
Encore un beau tour et merci aux autres encadrants pour leur aide précieuse sur ce circuit un peu
difficile pour certains participants.
Annick
Week-end dans les Aravis
8 et 9 octobre 2022
Rando alpine
Il fallait un peu de motivation pour se lancer dans ce week-end qui s’annonçait pluvieux et nous ne l'avons pas regretté. La pluie fut courte (et intense) et nous avons pu faire deux magnifiques randonnées alpines.
Départ du col de la Colombière, où nous avons retrouvé nos compagnons du Gums, direction le pic du Jallouvre par l'arête des bouquetins. La pluie nous rattrape sur la partie finale la plus exposée de l'arête. La prudence est de mise. La pluie bat son plein au sommet et c'est sous une rideau d'eau que nous prenons le temps de manger un bout.
La pluie s'étant arrêtée, nous décidons de continuer sur la Pointe Blanche et de redescendre par le raide couloir rocheux Pellier.
Notre retour a été un peu tardif et c'est à la frontale que nous installerons les tentes pour le bivouac et que nous festoierons. Belle soirée pleine de rires et de partages.
Lever assez matinal et départ pour la crête du Grand Bargy par le col de l'Encrenaz. Belle ambiance dans ce territoire de rochers à canelures. Quelques bouquetins impassibles nous regardent passer à quelque mètres d'eux. Nous laissons la crête après le couloir de la tour du Bargy pour descendre au col par la grotte de Montarquis.
Le calcul était parfait. Les gouttes annoncées se mettent à tomber juste après notre arrivée au col.
Très chouette week-end pour finir cette saison de randos alpines avec nos amis du Gums.
Emilie
Pointe des Arangles
Mercredi 12 octobre
Rando pédestre
Très jolie balade sur les Arangles où, pour accéder aux 2344 m, il faut chercher parmi les sentes animales, celle qui sera la plus adaptée.
Très sympathique journée, malgré quelques voiles nuageux, bon ensoleillement avec de belles couleurs automnales.
Pour les chiffres : 800 m de D+ et 6,5 km
Merci à vous tous
Monique
Lac de Mya - Col des Fours
Mercredi 2 novembre
Rando pédestre
Moutons, Bergère et Patous où êtes vous partis ? En avant pour le lac de Mya et ses prairies à
éviter l’été. Au départ de La Raja, nous sommes 9 pour cette sortie remontant le vallon suspendu, dominant le G.R. du Tour du Mont Blanc. Au dessus du lac , à courbe de niveau, nous gagnons le sentier enneigé conduisant au col des Fours ( 2665 mt. ) où nous déjeunons au soleil. Côté France, quelle vue sur les sommets en mode hiver, sur l’ Italie les nuages dominent : circuler « y a rien à voir ». Le vent écourte la pause. Sous le soleil, nous dégringolons le large sentier d’été et levons 2 chamois se montrant et disparaissant aussi sec. Daniel nous offre la bière de l’amitié à l’arrière des voitures, rafraîchissement bien venu après ces 13 Km en boucle et 1.000 mt+ cumulés.
Claude